C’est muni d’une quantité de sangles à frotter, de dyneema, d’AS et d’autres babioles qui peuvent frotter, qui frotterons et ont frotté sur la douce roche Gardoise que nous arrivons à l’entrée du trou vers 11 h 00 bien décidé à en découdre avec le Solitaire! Après plusieurs hésitations et essais nous finissons par trouver une solution confortable et parfaitement sécuritaire pour franchir les 7 derniers mètres du premier puits. On continue à équiper sur spits implantés de façon de moins en moins rationnelle. Au milieu du P25 suivant un invité de marque nous barre le passage à 15 m du fond : le CO2. C’est complètement essoufflé que je remonte les 10 m qui me séparent de l’air respirable. On mange et prenons la très sage décision de faire demi tour vers d’autres lieux plus respirables.
Pour passer l’après midi nous irons voir la très belle grotte où nous avions déjà fait une séance photo avec Claude. Nous avons passé toutes les étroitures qui ont rebutées Claude. Ensuite c’est un festival d’excentriques, de draperies et de fistuleuses dans des belles salles à la taille humaine. Pour finir la journée un petit tour aux Cascades du Sautadet que Daniel ne connaissait pas.
Le Solitaire est coriace mais nous sommes persévérants, il y aura une troisième visite un jour d’hiver et de grand vent. En général le CO2 n’y résiste pas mais nous si !