Catégorie : Spéléologie

C’est dimanche, on est trois à 9h sur la piste qui mène l’Adaouste: Claude, Matthieu et l’équipe Petits Gabarits (moi, quoi). Dans trois petits kits on a de la corde à profusion, un disto bien protégé et un tamponnoir. Nous profitons pour varier les plaisirs, avec du plantage de spits, de la hachie de cailloux et de la topo. Avançons, avançons, que rien ne nous étonne! On fini la journée en visitant, disto à la main, la partie supérieure du Réseau de Poussière, en dèbarquant dans des salles qui on vu fort peu de passage humain. Bien évidement, ce n’est pas fini. La suite, à samedi!

Nous somme quatre pour cette petite journée Adaoustesque: Claude, Rico, Matthieu et moi meme. Au menu, la topo du petit réseau au dessus de la Salle du Lupanar et le debut du nettoyage des dizaines de tags un peu partout dans la cavité. D’un coté et dans l’autre, le travail continue.

Après moult circonvolutions dans la foret, nous arrivons à l’entrée tapie au milieu des bois.

On équipe avec une belle toile d’araignée au dessus de l’orifice. Juste un P17 mais avec une ambiance phénoménale, à 3-4 du mur le plus proche et le plus loin à 40m. On grille quelques ampoules et quelques éclaires de flashes plus tard nous sortons du trou.

Exploration du gouffre avec Matthieu et Laura, jusqu’au sommet du puits Tampax; la prochaine fois objectif le fond!

Ce n’est plus rien, rien qu’un nuage, dont le ciel se dégage… bref, vu la météo pluvieuse, la direction est toujours la même: l’Adaouste. L’objectif de la petite sortie est l’exploration du toboggan qui descend dans la cheminée trouvée la dernière fois (difficile à décrire, difficile à trouver sur la topo-work-in-progress). Matthieu gardait le secret espoir de descendre sans soucis sur plusieurs mètres, suivant un courant d’air bien soufflant. Déception, le courant d’air passe dans un lucarne de largeur douteuse, qui nécessite quelques coups de marteau pour me permettre de m’engager dans une étroiture comme j’aime bien… très intime! Le toboggan s’élargit un peu, mais des lames défendent le passage. Au delà, le courant d’air continue et l’ancienne technique "jette-des-cailloux-et-écoute" semble promettre encore quelques mètres de descente. A suivre!

Petit W.E. à deux dans les gorges du Tarn aux Vignes. 

Samedi : Aven de la Barelle, C’est jolie mignon tout plein, des beaux puits une des plus belle doline d’entrée des Causses. Malheureusement il nous a manqué deux misérables plaquette pour voir le fond du dernier P30 et le méandre qui suis.

Lundi : Grotte du Coutal. Après 200 m de quatre pattes dans les milles pattes on en a plein les pattes, mais on se redresse sur nos pattes pour visiter les grandes galeries du Coutal qui vallent franchement le détour. 

Comme tous les dimanches quand on ne sait pas quoi faire, on ramasse un Disto-X et on part en direction de l’Adaouste. Avec Matthieu on voulait topographier un petit réseau glaiseux après le premier toboggan.

On remarque un réseau supérieur, hélas déjà exploré, avec des jolies coulées de calcites, qui fera l’objet d’une prochaine sortie topo (jamais nos supplices ne finiront, non, jamais!). Et en fouillant un peu, on trouve aussi une cheminée remontante qui bifurque: à grimper d’un coté, de l’autre à équiper pour descendre.

La journée se termine avec topo de boyausson infame et sans grand interet.

Première sortie sous-terre pour Jean-Baptiste, 10 ans, dans la grotte Claire à Méjannes; une prise de contact à renouveler.

Participants: Daniel, Laura, Matthieu, Olivier, J-Baptiste

Après l’annulation de l’exercice secours du Devoluy, le barnum devient départemental et prend ses quartiers dans la commune de Riboux au pied de la sainte Baume. 38 sauveteurs s’y sont retrouvés pour porter secours à une victime coincée au fond de l’imbut des Enfers. Cet exercice nous aura permis de revoir ou de découvrir les techniques d’évacuation, et de gestion d’un secours en conditions proches du réel.

Samedi: on profite du ciel dense de pluie pour aller à notre Adaouste chérie. L’objectif de la journée était d’explorer le plus possible de départs dans la diaclase. Matthieu se jette dans trois petit puits, dont deux se révèlent borgnes. Le troisième montre un diverticule désensable peut-être par un spéléo anorexique et une escalade. Il reste encore à visiter un départ vers la fin de la main courante, pour lequel il ne nous restait pas assez de corde. Dimanche: Claude nous rejoins pour faire un tour au Jas de Laure sur le plateau de Siou Blanc. L’idée était de visiter les deux réseaux, mais la fatigue nous gagne trop rapidement. On s’arrête dans le puits d’entrée. Sur le chemin du retour on remarque une petite désob faite par un blaireau, qui peut intéressant à surveiller.

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