Direction le pont de Mirabeau pour aller voir un porche repéré depuis l’autoroute. J’accède au pied de la plus grande paroi verticale de l’Escaron où on espère trouver une entrée après 1h15 de marche dont 1h entre les branches et les rochers, en forte pente. Ce lieu aujourd’hui sauvage a été habité, comme en témoigne les restanques et les restes de chemins envahis par la végétation. Les 30 derniers mètres se font en quasi-escalade entre les blocs avec l’aide de racines et de branches. Le porche atteint a de belles dimensions (10x5x5m) mais en présente pas de suite. Par contre sur le bord de falaise menant à ce porche il y a des signes de karstification et des concrétions sur les parois. Je repère et visite aussi 5 entrées de petites grottes (2 à 5 m de développement, dont une avec des traces de feu au plafond). Il y a aussi une grotte un peu plus importante développée dans une diaclase d’une 20aine de mètres d’extension. En extrémité de cavité il y a une petite construction en pierres sèches surmontée d’un tas de cailloux. Je n’ai touché à rien de ces traces d’activité humaine, il faudra revoir ce site et le déclarer si il est susceptible de présenter un intérêt archéologique. Ensuite je continue ma prospection en suivant un sentier peu marqué en longeant le pied de la barre rocheuse jusqu’au sommet de l’Escaran. J’y passerai environ 2h à chercher des entrées de cavités sans succès avant de redescendre par la forêt jusqu’au pont de Mirabeau. bilan: une belle journée avec une vue impressionnante sur la Durance, pas de cavité à intérêt spéléologique trouvée, peut-être un site archéologique et pas mal d’égratignures aux bras.