Nous sommes cinq aujourd’hui réunis sur le nouveau parking à l’entrée de la route vers le col de la Gardiole, saturé de véhicules aux plaques minéralogiques de départements plus ou moins lointains.
Hélas, l’accès en voiture au col de la Gardiole est désormais totalement interdit. Voilà qui va un peu allonger la rando. On y va. Nouvelle surprise : de nouveaux sentiers ont été créés pour couper les virages, et d’autres ont été interdits.
Au col, café pour reprendre des forces, puis une majorité moyenne (le plus vieux et la plus jeune) décide de rejoindre la mer par le vallon de la Gardiole. Courte explication sur la géologie du coin, (calanques et cap Canaille, falaise la plus haute de France). Claude trouve étonnant que sa carte IGN (qui n’a pourtant que 45 ans…), soit devenue quelque peu obsolète et décide de suivre son instinct pour rejoindre En Vau à partir du plateau, ce qui amène par chance le groupe au départ d’un nouveau sentier plutôt raide et bordé de murets parfois effondrés.
On s’y engage courageusement malgrè quelques passages scabreux. Ouf, nous voici au fond du vallon, en route vers la mer. Comment ?? Un 7 novembre, la plage pleine de monde ? Bon on attend que quelques «nouveaux» randonneurs libèrent quelques galets pour les réchauffer avec nos fesses. Quelques infos sur la roche dolomitique, relief ruiniforme, pinacles, épisode Messinien de la Méditerranée, glaciations, grotte Cosquer.
Les couleurs de la mer sont un peu ternies par la grisaille du ciel, ce qui ne va pas nous empêché d’apprécier le pique nique, malgré les aboiements constants d’un roquet qui refuse de se taire, indifférent aux menaces de Claude de le transformer en hot dog. La nouvelle création pâtissière de Claude est promptement baptisée « tarte En Vau » et exécutée ensuite sans ménagement.
Le sentier prévu pour le retour est évidemment devenu une zone de protection, et on remontera sur le plateau par le suivant, avec lui aussi quelques passages «calanqueux ». Nous voici en haut. On en profite pour aller faire un tour à Port Pin ? OK, descente facile, on y est.
Retour ? Le ciel devient de plus en plus gris, on décide de revenir par le plus court. Quelque gouttes de temps en temps confirment que c’était un bon choix. Un superbe coucher de soleil nous accueille à la fin du sentier. Les voitures sont toujours là. On se retrouvera sur de nouveaux sentiers !