Camp dans les Causses, jour 2 : Aven du Gendarme : Daniel nous a rejoints aujourd’hui. On décide de descendre tous les quatre dans ce petit aven (-45), toujours en faisant de la photo. On y retrouve des concrétions jaunes sur du rocher noir et des beaux volumes, avec des formes géologiques intéressantes. Le temps de quelque photo et on remonte vers le soleil.
Camp dans les Causses, jour 1 : Aven de la Portalerie : on choisit de faire une sortie photo pour ce début de camp sur le Causse du Larzac et l’aven de la Portalerie nous semble idéal. Peu de corde, ce qui permet de se trimbaler un bon kit photo, et des sujets intéressants. On descend à trois (Claude, Matthieu et Laura), profitant de quelque passage un peu aquatique, jusqu’à la tête du rappel guidé qui descend au fond. Matthieu descend pour jeter un œil dans les très belles salles du fond. Surement on va revenir ! La remontée est tranquille, accompagnée des éclairs des flashes (et des ampoules).
Comme tous les dimanches de météo incertaine, avec des averses prévues oui/non/peut-être, on décide de passer l’après-midi pour faire avancer la topo de l’Adaouste (ou La Dauste, ou l’Adavuste). On se retrouve à quatre, Matthieu, Claude, Laura et Rico qui découvre cette grotte pour la première fois. On avait visé l’exploration des salles supérieures, mais un nuage de chauve-souris nous conseille de nous rabattre ailleurs. On progresse donc vers le fond, en faisant avancer la topo d’une bonne cinquantaine de mètres. La prochaine fois, il faudra amener de la corde, et un tamponnoir si on veut topographier le réseau qui mène à -150 m. TPST: environ 4 h (Bientôt les photos)
En ce dimanche nous allons Laura et moi pour la troisième fois topoter à l’Adaouste.Etant dans une forme très approximative je me contenterais de la topo de la grande salle.Ce travail nous a quand même pris 3 heures.J’avais déjà fait ce travail mais de gros erreurs s’était glissées un peu partout.Le nouveau disto du club permet de les enlever.Contrairement à la derniere sortie nous ne supprimons pas de point d’intérrogation mais nous en rajoutons deux…Deux départs en hauteurs dans la salle partent vers l’intérieur de la montagne. C’est surement rapidement colmaté mais il faut quand même aller voir. Pour info 650 m de topo pour 50m de dénivellé et on est toujours pas arriver dans les grands toboggans!
On a choisi ce petit (-120 m) aven comme compromis entre faire quelque chose de nouveau et parcourir un nombre de km raisonnable. On part à trois de Vitrolles à 8h30: Claude, Matthieu et Laura. On arrive sur les pistes du Gard et on décide de manger au bord du trou (bref, une des 9 entrées du trou!) un peu à l’avance. Matthieu équipe et dans l’aven souffle un petit courant d’air à cause des ouvertures multiples. On arrive jusqu’au dernier puits pour découvrir qu’on nous manque 4 mousquetons pour arriver au fond, la fiche d’équipement étant un peu trop minimaliste. Vu que les volumes ont l’air fort sympathique, on reviendra avec un appareil photo et la ferraille qui nous a fait défaut.
Génial. Fabien et moi chaussons les skis à la voiture; lac de Siguret 1102m. Première petite montée pour se mettre en jambe avant d’attaquer une longue piste forestière en faux plat. Puis on bifurque dans la forêt en direction de Pra Mouton par un petit raidillon où il faut se faire de la place au milieu des arbres. Enfin le vallon qui s’ouvre:600m de déniv de fait, il en reste encore presque 900! Mais la crête est en vue, et le soleil se cache; donc la neige reste bonne. Après 5h de montée, à nous la descente. Elle sera avalée en moins d’1h, mais quel régal!
Avec Laura nous nous sommes exilés 14 h 00 sous terre pour visiter et photographier le grand collecteur de la grotte de Sanilhac. C’est toujours aussi beau. On a fini par trouver le passage vers l’aval mais c’est pour les spéléos formats feuille de papier cigarette. Tout le courant d’air s’engouffre dans une faille de à peine plus de 20 cm de large. Nous nous consolons avec les merveilles du grand collecteur. Pour y aller, les 1700 m jalonnés d’étroitures jamais violentes de passages bas aquatiques et autres passages à l’égyptienne sont avalés en 3 h 00 sans même s’en rendre compte. Au retour après 10 h 00 sous terre et vers 21 h 00 cela devient harassant, interminable, voir insupportable par moment surtout avec un gros kit bien lourd. Nous sommes sortis à 1 h 00 du matin cueilli par un petit vent bien frais à 2°C avec une seule envie : y retourner pour compléter les photos des grands volumes du grand collecteur et faire une séance photo dans la galerie Muriele. T.P.S.T. 14 h 00
En ces temps humides la grotte de l’Adaouste offre un endroit sec où se réfugier. Avec Laura nous continuions la topo commencée en 2012 et jamais finie faute d’appareil capable de mesurer les azimuts avec précision dans des endroits fortement inclinés.Comme l’appareil (Disto x 2) acquis par le club le permet maintenant nous allons nous atteler à ce travail de longue haleine. La séance du jour a permis de topographier 150 m de conduits plus ou moins poussiéreux dans le réseau des poussières et le réseau principal. La suite du réseau des poussières nécessitera un rééquipement complet. Claude viendra nous faire un petit bonjour et quelques photos dans la grande salle. TPST: 7 h
Ce samedi on est trois à vouloir rentrer dans les entrailles de la terra: Daniel, Matthieu et Laura. Sur le plateau de Siou Blanc il y a donc trois spéléos et cinq kits de cordes pour arriver jusqu’à la salle à manger du Caveau. Daniel se lance à l’équipement, les autres suivent. Hélas, Laura n’est pas très en forme pour continuer l’explo en tranquillité, donc on fera demi-tour après avoir équipé jusqu’à -180 m. On remettra la sortie au programme, car on a bien envie de revenir et (pourquoi pas?) voir le fond, pour apprécier les étroitures du Caveau à leur juste valeur. TPST: environ 7h
Pour s’échapper à la routine de semaine, on se retrouve à quatre (Claude, Tarek, Matthieu et Laura) sur le plateau de Siou-Blanc, à l’entrée du Thipauganahe. Laura équippe sous l’oeil vigilant de Matthieu (qui va équiper le dernier puits), Claude et Tarek descendent après. Casse croûte au fond du Thipau, et on se consacre donc à quelque test de photo aux ampoulles magnésiques. Claude et Tarek remontent en premier, Matthieu et Laura trainent encore un peu pour des photos de concretions. Petite explication de l’effet des ampoules : deux photos de la même salle avec les mêmes réglages une sans l’autre avec. TPSP: 7 heures
