Catégorie : Spéléologie

Mardi : 21 On avait prévu d’aller avec Alexandre faire de la Topo au fond du Draioun eh oui encore! A croire qu’on aime se faire gazer et qu’on adore le méandre de l’arache esquigne qui porte très bien son nom! La grosse galerie qui fait suite sait se faire désirée et mérite amplement les désagréments du méandre. Mais le mistral est les arrêtés départementaux en on décidés autrement. Par jour de grand vent la route des crêtes est fermée. On change donc de lieux mais pas d’activité. De la topo mais au Encanaux. On fini la topo tranquillement en prenant notre temps.

Jeudi 24 : Deuxième contre temps. On trouve personne pour nous accompagner à l’Ecureuil et comme Claude vas au CB01 refaire un brin d’équipement avec Antoine on se joint à eux pour finir la nouvelle topo du trou.

L’Asn a bien participé a ce BARNUMmulti département (dans l’ordre04 05 06 13 83 84) organisé par le spéléo secours Français 13.Une petite centaine de sauveteurs (Spéléo, pompier et grimp) étaient présent. La cavité choisie est le Draioun. L’accès est en falaise et la progression dans la cavité est difficile et la présence de CO2 n’arrange pas les choses. Matthieu, Tanguy, Antoine, Antony et Daniel Répondrons présent. Le scenario était ambitieux un fémur cassé à la salle FR3 et un équipier parti chercher les secours perdu dans le réseau des chauves souris. Matthieu verra le couché de soleil sur les falaises de La Ciotat entrant au Draioun avec les membres de l’équipe d’évacuation 1 et l’Aube en sortant du Draioun. Tanguy, Antoine, Antony et Daniel irons le lendemain déséquiper la cavité en compagnie des cadres de l’EDSC.

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Tanguy et Anthony choisissent d’aller explorer « mon » trou. Au col des Portes, nous voilà entourés de chasseurs qui tirent sur tout ce qui vole. Nous fuyons rapidement vers la crête de la Sainte Victoire, et atteignons l’aven. Je passe en premier pour donner les consignes particulières à cette cavité. Enfin enbas du dernier puits. J’escalade l’accès à la suite de la cavité, je fixe une corde neuve pour les « jeunes ». Horrible pente tellement glaiseuse qu’il est difficile de décoller les pieds! Tanguy s’engage dans l’étroiture qui mène aux deux puits que j’ai laissés vierges afin qu’ils puissent faire un minusculebout de première. Anthony le suit. Tanguy décide de désobstruer le fond. Comme je ne crois guère à une suite par là, je remonte la pente collante et trouve tout au bout une chatière. Trop étroit pour vraiment voir la suite, mais ça a l’air de s’agrandir. Tanguy décide d’aller voir, commence à désobtruer, suffisament pour passer le casque. Oui, ça continue vers le haut, mais il faudra du matériel plus sérieux pour agrandir la passage. Ils décident qu’ils reviendront avec Thibault pour continuer le travail ! Leurs commentaires: Tanguy: « Mais je croyais que ton trou était tout petit! C’est grand! mais pour quoi tu n’agrandis pas les passages étroits? » Anthony: « C’est beau, mais ça ne se donne pas facilement » Je repars en premier, mes deux acolytes acceptant de se charger des kits. Tanguy qui passe en dernier en profite pour casser le petit rognon qui rendait si amusant le passage entre le dernier puits et la diaclase :-). Bon, ça ne lui plaisait vraiment pas! Pourtant, avec un gros kit, c’était rigolo…pour ceux qui regardaient! Dehors: Tout est rouge, collant, glaise, glaise, glaise….La corde n’est qu’un paquet informe qu’on peut prendre pour n’importe quoi, sauf pour une corde! Quant aux mousquetons, inutile de vérifier s’ils sont accrochés ensemble: Ils tiennent tout seuls! Mais malgré tout, les jeunes vont ils faire un joli bout de première dans le mois qui vient?

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Soleil ,chaleur, soif. Maxime accepte d’équiper l’accès en falaise. Les goujons se cachent pour lui. Il saute un fractio, puis une dév, et se demande comment passer d’un point à un autre, bien trop éloignés…si on ne voit pas celui du milieu. Enfin, le puits, piquenique, descente, topo. Je déséquipe à la remontée, Maxime est HS. Fatigue, manque de sommeil, crève. Retour vers la voiture en bavardant, on ne retombe pas sur le parking. Une dame nous renseigne, mais mal latéralisée, se trompe de direction! Aller retour sur la route sous un soleil qui nous nargue et nous assoiffe davantage! Enfin, parking, fontaine!!! Ouf! Retour sur Aix sans problème.

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Nous nous retrouvons avec Claude pour participer à la balade Karstique organisée par le CDS. 

L’objet de la visite sera la Foux de Nans bien connue des spéléos locaux. La balade se terminera à la grotte de la Castelette autre grande classique de la Sainte Baume. 

J’irais voir les deux pertes qui sont sur le chemin d’accés à l’Eau de La et les deux premiers puits de l’aven du Loup.

La journée se termine à l’Hotellerie par une soirée diaporama où Daniel nous rejoint avec sa petite famille. 

Nous voici rassemblé pour ce qui devient une tradition de la section spéléo : le rassemblement caussenard qui a lieu cette année au nord de Mompellier à SaintJean de Buège.Au menu conferences, exposition de belles photos spéléos et très beaux films 3D dont un réalisé par une université Italienne sur une étude de cavité exceptionnelle située à Cuba. Côté spéléo, Claude, Tanguy et Matthieu irons se frotter au Garrel cavité mythique de la vallée de la Buège. Après avoir chercher une demi heure dans un chaos de blocs qui a fini par avoir raison de Claude nous enfilons étroitures, passage bas, laminoir puis escalades comme des perles pour enfin arriver dans les grosses galeries du Garrel.S’est sportif surtout le laminoir bien lisse descendant à l’aller et fatalement remontant à la sortie. Le soir Daniel nous rejoind pour participer au repas. Le lendemain nous visitons les stands et visitons l’expo photos dont certaines sont vraiment magnifiques.L’après midi nous irons faire un tour dans la grotte du Sergent à la quelle on accéde par une rando de 30 min par une escalade de 6-7m facile.

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4 journées d’étude sur le terrain. Premier jour réservé aux spéléos dans l’exurgence de la cabane St Paul. Failles, fantômisation, pour la partie scientifique, mains courantes et tyrolienne pour la partie sportive. Ensuite, balades en bus et nombreux arrêts. Tectonique, altérations soustractives et additives, dolomitisation, fantômisation, argiles à chailles, extrusions de basalte, …etc. De quoi réfléchir pendant quelques temps! Ambiance studieuse dans la journée, et très détendue le soir, bref, un régal!

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C’est muni d’une quantité de sangles à frotter, de dyneema, d’AS et d’autres babioles qui peuvent frotter, qui frotterons et ont frotté sur la douce roche Gardoise que nous arrivons à l’entrée du trou vers 11 h 00 bien décidé à en découdre avec le Solitaire! Après plusieurs hésitations et essais nous finissons par trouver une solution confortable et parfaitement sécuritaire pour franchir les 7 derniers mètres du premier puits. On continue à équiper sur spits implantés de façon de moins en moins rationnelle. Au milieu du P25 suivant un invité de marque nous barre le passage à 15 m du fond  : le CO2. C’est complètement essoufflé que je remonte les 10 m qui me séparent de l’air respirable. On mange et prenons la très sage décision de faire demi tour vers d’autres lieux plus respirables.

Pour passer l’après midi nous irons voir la très belle grotte où nous avions déjà fait une séance photo avec Claude. Nous avons passé toutes les étroitures qui ont rebutées Claude. Ensuite c’est un festival d’excentriques, de draperies et de fistuleuses dans des belles salles à la taille humaine. Pour finir la journée un petit tour aux Cascades du Sautadet que Daniel ne connaissait pas.

Le Solitaire est coriace mais nous sommes persévérants, il y aura une troisième visite un jour d’hiver et de grand vent. En général le CO2 n’y résiste pas mais nous si !

04-09 prospection sur le massif de l’étoile, zone pilon du roi.

retour sur le secteur pour revisiter une cavité repérée en février avec une suite visible après étroiture. finalement ça passe sans faire parler le marteau: on débouche sur une petite salle joliment concrétionnée (dimensions approximatives lxLxh: 5x3x8m), où visiblement l’ASN est la première à poser les pieds. Le fond de la salle est couvert de sable dolomitique meuble et on aperçoit des restes de plancher stalagmitique. quelques écoulements temporaires se perdent dans une étroiture impénétrable. Le haut de la salle est une cheminée de 6 m environ qui s’éscalade facilement et butte sur un pincement avec courant d’air. Les parois de la salle sont couvertes de concrétions.
Un croquis sera publié sur karsteau.org.

Lors de la marche d’approche repérage d’une cavité dégagée lors de travaux sur la piste DFCI entre le col de ste Anne et le Pilon du roi, un petit volume est visible, mais la visite nécéssitera une petite désob…

Pas de nouvelle cavité visitée lors de cette journée chaude à travers un garrigue très piquante…

A l’aller passage par les ruines de notre dame du Rot, avec descente entre roche et buissons par la face sud. Retour par le haut du plateau surplombant la cavité explorée.

05-09

rando-propsection lubéron.

une belle ballade dans le vallon de vidauque puis sur les pelouses séches des crètes et retour par les gorges de gadarel.
quelques petites cavités sans intérêt spélélogique dans les gorges et dans le vallon, rien sur les crètes. Pour l’instant seul le flanc sud du petit Lubéron semble un peu intéressant (une cavité de 100m de dév. repérée en 2012, à revoir). Prochaine visite à programmer sur le grand Lubéron pour voir…

Pour le week-end du 15 août Matthieu nous propose une cavité originale à l’alpe d’huez. La grotte Théophile est un -400 qui se développe dans une mince couche de calcaire isolée sur ce massif plutôt cristallin. L’idée fait son chemin et nous nous retrouvons à 7 sur le coup: Claude, Matthieu, Tanguy C, et Daniel pour l’ASN, Eric (EGM), Jean-Marie (SCF) et Christopher nous ont rejoint. Jeudi: installation au camping pour l’ASN et repérage de l’entrée. Vendredi: arrivée des nordistes et montée au trou pour déposer les sacs de matériel, sous un temps humide. Samedi: nous décidons de monter à trois équipes chacune séparées d’une heure afin de limiter l’attente durant l’équipement. La deuxième équipe est rejointe par un groupe de 5 spéléos de Chateaudun, ça fait beaucoup de monde pour un trou sensé être confidentiel… Finalement tout le monde se rejoint vers – 100, alors que l’on perd beaucoup de temps à équiper le P20 et un ressaut qui y donne accès : l’équipement n’est pas évident (peu d’amarrages, mélange de spits et goujons…). Le groupe commence à avoir froid et décide de remonter après le P20. Matthieu et Daniel continuent à équiper les 2 puits suivants avant de remonter à leur tour en déséquipant (arrêt vers -160/170. Nous sommes déçus de ne pas avoir atteint l’objectif du fond, mais la grotte Théophile est assez technique à équiper, avec en plus le froid (ca. 4°C) et l’humidité permanente. Mais c’est un très joli gouffre actif avec de l’eau en permanence et de très jolis puits arrosés ou accompagnés de cascades à partir du P20. On reviendra, avec un programme d’explo sur 2 jours pour atteindre le fond.

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