Equipement accès trous

Aucun volontaire pour ce dimanche. Je suis donc parti avec le matos et une corde de 38 m en plus. Allez, cette fois, un peu plus de 17 Kg sur le dos, mais la forme est là. Premier objectif, la grande ouverture rectangulaire dans la falaise. Je remets un goujon dans le trou perçé vendredi, et entame la descente. Je pense que je suis juste à la verticale du trou, mais vu la tête du bas de ce premier tronçon, (éboulis au dessus d’un surplomb) je préfère bifurquer vers l’Est pour être à l’abri. Un peu de nettoyage, mais le rocher est plutot sain. Bingo, j’arrive juste sur le bord droit du trou. Belle vue en dessous, mais le trou lui même ne s’enfonce pas dans la falaise. Hauteur: 10 mètres, largeur 2 mètres, profondeur, 2 à 3 mètres, et pas de continuation visible. Donc, j’admire le paysage, puis je remonte. Équipement: 8 goujons: MC, rappel, MC, rappel. Corde: 42 mètres. C’est alors que je réalise que ma corde d’intervention ne fait pas 60 mètres, mais 30…ce qui change tout pour l’accès au trou suivant!

Je mange, puis repars vers mon aventure suivante. M’y voici. Je remets les plaquettes sur les goujons plantés vendredi, descends le sac au 2° fractio (monopoint) et l’y accroche. J’essaie vainement de résoudre un problème de frottement. Si je ne mets pas de dév, ça frotte en bas, et si je la mets, ça frotte en haut. Après plusieurs essais de réglage, je décide que le mieux est de faire partir le bloc qui gêne. Quelques coups de marteau, et j’arrive à faire partir le gêneur dans un fracas qui attire les touristes! Je nettoie soigneusement, et cette fois, la dév fonctionne. Descente, et je réalise que j’ai laissé l’autre corde dans le sac! Je remonte, mais comme j’avais prévu mes fractios juste pour remonter, il faut que je rallonge les boucles pour pouvoir redescendre. Je récupère la corde, et redescend sans encombre jusqu’au ressaut terreux avec une végétation touffue, mais les blocs tombés vendredi et aujourd’hui ont créé un passage. Je continue donc et arrive dans une superbe faille. Je plante deux goujons face à face. Beau fractio en Y qui promet une descente plein pot, mais entre les parois. La vue vers le bas est superbe! Quel vide! J’admire un moment, et je décide de remonter, car je vais manquer d’eau si je traîne trop. Je lance quand même ma corde de 30 m pour voir.. Elle arrive dans la végétation en bas de la faille. Donc, la prochaine fois, c’est accès sûr au trou, une autre corde de 15 ou 20 m devrait suffire pour remonter la vire qui y mène. Je laisse 5 plaquettes avec les goujons sur place pour la prochaine fois et remonte. Je laisse toutes les plaquettes en place, sauf les 3 premières pour ne pas inciter quelqu’un à descendre. Équipement pour l’instant. 10 goujons. Fractio 2 pts, fractio monopoint, fractio 2 pts, dév, fractio 2 points. C35m. Fractio 2 points, C 30m. Après, c’est l’inconnu!

Pour moi, ça a été une superbe journée, descentes excitantes avec un vide superbe sous les pieds, et pleine forme!

 

Suis je distrait …

Lundi 27 mai. Après avoir étudié encore la face sud de la Sainte Victoire, je décide de monter pour commencer l’équipement des accès aux trous repérés.

Préparation du sac: J’enlève la mèche de 12 sur le perfo et prépare celle de 8 dont je vais avoir besoin; ma corde de 60 m en 8.5mm, perfo, goujons, plaquettes, mousqueton, marteau, souflette, matos spéléo, eau. Ouille, déjà 14 heures! Vite, la mèche, je pèse le sac que je trouve lourd, 13,6 Kg, il m’eût paru très léger il y a 30 ans!

Allez, route, parking de l’Anchois, sentier, le sac est lourd, les jambes aussi (mais au féminin). Pourtant, dimanche, invité à la fête de la nature à Aix pour faire une conférence sur la biospéologie, je ne me suis pas trop fatigué ! Ah, non, j’avais oublié, le matin, j’ai fait de la muscu. Et le samedi, j’ai fait un trou avec Daniel et Matthieu. Pas long, mais tout s’accumule! Arrivée à la bifurcation traits rouges, points rouge: Indication: Prieuré, 1h30. Je déprime, (ça va faire trop tard) mais je continue. Prieuré: 45 minutes après. Ah, bon, le temps est un peu surestimé! La croix, l’arête, enfin arrivée au départ choisi pour descendre vers Signal inf, nom provisoire. Je déballe tout, sors le mèche…c’est celle de 12. Je suis monté pour rien! Je décide de cacher marteau, goujons, plaquettes et mousquetons, et retour.

Vendredi 31 mai. Rebelote. Moins de matos, mais l’eau et la bouffe en plus. Le sac semble se complaire dans le même poids. La route, le parking, le sentier, un peu plus d’une heure pour arriver au prieuré, je grignote, les téléphones portables des randonneurs, sonnent, je continue mon chemin. Je retrouve mon matos, et commence à équiper. Compliqué (rocher qui sonne creux et délité) et dangereux (blocs instables). Je nettoie! Cailloux, rochers, blocs, tout y passe. Malgrè mon nettoyage, la corde au dessus de moi continue à m’envoyer de petits cailloux, pas de problème, le casque est là pour ça. Je m’attaque à un très gros bloc, qui devrait passer entre mes jambes, mais il décide de frôler mon tibia. 5 éraflures, un tout petit trou, mais ça s’arrête à l’os. Pas grâve. Je décide quand même d’arrêter là, car il faut que je garde du matos pour l’accès à l’aven tranché, (bien entendu j’ai oublié de reprendre du matos!) et je préfère désinfecter rapidement mes bobos. remontée, déséquipement, départ pour de nouvelles aventures. Deux accès paraissent possibles, mais lequel est le bon? Je fais des trous au sommet pour les deux, place mes trois derniers goujons, et, de toutes façons je n’ai plus assez de matériel pour aller plus bas: On verra ça dimanche! (Si la forme est là.)

 

Aven du Logisson suite et pas fin!

Séance de travail au Logisson. Nous descendons voir le résultat du tir d’élargissement au fond du P20: le passage est maintenant possible pour un spéléo, on voit que ça continue sur plusieurs mètres, mais nous laissons cette visite pour plus tard le temps de laisser la cavité s’aérer. Lors de la remontée nous posons un spit pour améliorer l’équipement et visitons une petite salle parallèle au puits d’entrée: elle est bien concrétionnée et un passage un peu plus bas devrait permettre de vérifier si il y une suite possible. En photo : le resultat de la scéance précédante Du Club Claude, Matthieu et Daniel

ASN à Millau et pour finir à Bramabiau

long WE du 17 au 20 mai à Millau pour le 50° anniversaire de la FFS. Je suis arrivé sur le lieu du congrès le vendredi 17 en fin d’après midi pour participer en tant que « grand électeur » à une réunion avec ses collègues du Comité Régional à la demande de son président. J’avais dans la voiture Antoine, pas malheureux d’avoir sauté les cours de l’après midi par la même occasion, et la totalité du matériel de camping des autres membres de l’ASN. Pour la réunion, c’était raté, pas assez de participants. Elle est remise au lendemain après le repas de midi, à ma grande déception, puisque j’avais annulé ma participation à la visite de Roquebleu pour ça. Nous nous vengeons sur l’apéro offert par le comité, et Annie, la femme du président, nous invite ensuite à partager le poulet cuit pour le repas du soir pour me consoler. On ne voit pas arriver les spéléos du département qui devaient arriver le vendredi soir pour encadrer les jeunes le samedi. On décide donc d’aller faire dodo! Le samedi matin, nous en avons profité pour monter les tentes des copains pendant les rares arrêts d’une pluie pugnace. Arrivée en fin de matinée des spéléos cadres: Donc, spéléo pour Antoine remise au lendemain. Pour la réunion prévue, toujours pas après le repas offert par le comité régional. L’après midi se passe donc entre les stands des producteurs locaux avec dégustation de leurs produits, et des stands divers (matériels , livres, expositions). Le samedi soir, arrivée du reste du groupe, contents de voir leurs tentes montées. Le dimanche 19, je dois participer à l’AG, alors que les autres vont faire de la spéléo. (Voir le compte rendu de Daniel) étant donné les mails virulents échangés depuis deux mois sur les listes de la fédé, on pouvait s’attendre au pire. Les votes sur les rapports se passent correctement, puis les questions débattues sur le net viennent sur la table. Dialogues de sourds pas muets. Après le repas de midi offert par la FFS, de nouveau réunion, et les mêmes problèmes sont remis au menu. Après quelques interventions, je décide que ça suffit et demande aux protagonistes de penser à l’avenir au lieu de ressasser les dépits du passé, et les applaudissements font passer la pilule. L’Ag se terminera alors rapidement dans un calme relatif. Pas de motion de défiance, pas d’AG extraordinaire pour changer les statuts, le pire ne s’est pas produit! Le soir, achat de fromages, et repas à partir des plats régionaux préparés par les producteurs. Vaste choix! Lundi 20, l’ASN décide après un vote démocratique d’aller faire la visite touristique de Bramabiau, sauf pour Maxime, qui fatigué est reparti le matin avec Mickael, le trésorier du CDSC. à l’occasion du congrès, la visite est gratuite pour les spéléos. Accueil toujours chaleureux à l’accueil! Le circuit a été considérablement allongé depuis la dernière visite par Claude..il y a longtemps. C’est impressionnant, et la nouvelle sortie creusée sur le plateau permet de ne pas refaire le circuit à l’envers pour retrouver le parking. Superbe visite à conseiller! On décide donc de rentrer après un café, par une route où il faut éviter à la fois les éboulements et les effondrements causés par les orages, dont passage aléatoire entre les deux. Un gros éboulement sur la droite qui oblige le passage à gauche au bord de l’effondrement qui permet de voir le fond du canyon à travers un trou de 1 mètre sur 0,50 mètres dans le goudron, avec le parapet suspendu au-dessus du vide! Inquiétant! Mais on finit par se retrouver sur l’autoroute pour rentrer tranquillement. P.S. de Matthieu. Je m’amuse à faire de la photo dans Bramabiau sans flash avec des pauses de 1′ posé sur la rambarde. Finalement on lit beaucoup de bêtises dans les livres sur la technique photo.

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Traversée Aven de la Bise n°1 Aven de la Bise n°2

A l’occasion du congrès des 50 ans de la FFS à millau nous profitons des cavités équipées. Nous suivons Mickael et quelques jeunes de l’EDSC à l’aven de la Bise pour une belle traversée. La cavité commence par une série de puits de faible section jusque vers – 150, ensuite nous remontons la rivière sur 1500 mm, avec passages de trémie et oppositions au dessus de l’eau avant de rejoindre la surface par un superbe P135 équipé en double. A noter que cette cavité à tendance aquatique est praticable sans risque par temps de pluie. Du Club Maxime,Antoine, Tanguy, Daniel, en compagnie de membres de l’EDSC13

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Roque Bleue

Nous nous retrouvons à Courniou juste à côté de Saint Pons de Thomière pour visiter la petite sœur de la grotte de Lauzinas.La grotte se développe intégralement dans un calcaire marbrisé du dévonien supérieur.Soit bien plus vieux que celui des Dinosaures dont nous avons l’habitude chez nous. Contrairement à Lauzinas c’est le concrétionnement qui est très beau même si les morphologies de galerie sont elles aussi du plus grand intérêt. Il est impossible de décrire la variété des concrétions en quelques lignes où en 5photos. Mais franchement l’aragonite blanche ou légèrement jaune sur le marbre bleu ou presque noir vaut les plus de 6heures de voiture allez retour! Etaient présents : Daniel, Joël, Béatrice, Maxime, Tanguy et Matthieu.Ils étaient guidés de mains de maitre par Alain et Alain du SCMNE. Encore un grand merci à eux pour nous avoir montré de si belles choses.

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Travail à l’Aven du Logisson

Nous sommes retournés au Logisson pour une scéance de travail, avec 2 objectifs: -brochage du puits principal. -élargissement du passage étroit en fond du puits terminal. mission accomplie en 4h30 avec le soleil en prime à la sortie. Cavité à revisiter sous peu pour vor le résultat de ces travaux et explorer des départs en partie supérieure. Du club Daniel et Joel en compagnie de Sylvain Zibrowius (GRAS)

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Sortie Topo au Grand Draioun

C’est en ce jour de fête du travail que nous nous retrouvons avec Alexandre de la MJC Aubagne pour aller travailler dans le Grand Draioun. L’accès est toujours aussi magnifique que « gazeux ». L’objectif est de topographier la grande galerie qui suit le grand méandre qui vaut à la cavité sa réputation de cavitéla plus difficile des Bouches du Rhône. Son parcours pomatoir est varié: longues oppositions au-dessus du vide dans le plafond du méandre, escalades, descalades glissantes et exposées quelques bonnes étroitures et pour finir un passage au nom évocateur: à l’égyptienne. Une fois toutes ces difficultés franchies en un peu moins de 2 heures on arrive dans la galerie qui fait l’objet de la sortie. La galerie est par endroits très concrétionnées et d’une complexité karstologique qui en fait une des plus belles du sud-est de la France. Vers 17 h 30 nous faisons demi-tour à la salle du camp avec 350 m de topo toute fraiche à mettre au propre. Il nous faudra pas moins de 3 h pour retrouver les voitures. Je sors fatigué comme rarement.

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Prospections et premières

Nous voilà partis Tanguy et moi pour faire les trous découverts 5 jours avant et rechercher ceux que j’ai pensé voir en falaise. Le temps n’étant guère favorable, nous allons jusqu’à la maison de la Ste Victoire pour voir l’expo sur la lumière, en attendant que la pluie s’arrête. Nous redescendons ensuite jusqu’au parking du refuge Cézanne, et entamons la montée sous un ciel maussade, mais encourageant. Arrivée au prieuré, un rassemblement des pompiers de la région, plus des randonneurs. Après une halte pour montrer à Tanguy la brèche et le refuge, nous repartons jusqu’aux trous. Le soleil est maintenant de la partie. Ni moi ni Tanguy n’avons envie de descendre dans « l’Infâme ». Nous décidons qu’il doit communiquer avec « Plein Ciel », de voir plus tard après avoir trouvé la communication. (Voir la photo, le casque donne l’échelle…) Tanguy équipe Plein Ciel ets’engage dansle gouffrepour faire la première.Je le suis, et j’essaie de medéplacer vers la gauchepour voirla jonction prévue,il y a bien un trou, mais il estimpossible d’y accéder, il est trop décalé.. Ce sera pour une autre fois, il faudra remettre des points à l’aplomb. Nous nous retrouvons en bas. Exploration rapide e quelques petits départs: rien de prometteur. Vers le bas, des ronces. Pas de quoi nous encourager à aller voir. Il faudra revenir avec la tronçonneuse! Mais, surprise, en bas de la paroi, deux spits. Sans doute des grimpeurs qui ont accédé à la base du trou en remontant la fracture, et ont décidé de redescendre à parti de là. Remontée, puis départ dans une fracture pour essayer de trouver le premier trou aperçu en falaise.C’est moi qui m’y colle cette fois. Il faut que je taille de arbustes pour passer. J’en profite pour enlever les branches mortes, et élague pour permettre à l’arbre de respirer. Premier ressaut: rien.Deuxième ressaut: rien, à part un petit trou sans intérêt.A priori, ce que je prenais pour un trou n’était qu’une ombre. On décide de finir l’après midi en prospectant dans les environs, sans succès. Nous redescendons donc vers le parking après une journée bien remplie.

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Thipauganae

Samedi sur le plateau de Siou Blanc, 6 spéléo se retrouvaient pour installer un éclairage dans la salle de l’appréhension. La météo pluvieuse fait renoncer César à son projet, qui est reporté à des jours meilleurs, le Rubicon sera franchi une autre fois. Malgré les mauvais augures et les nuées de Poséidon, 3 courageux se décident à visiter le fond du Tipo sous l’égide d’Hadès. En moins de 3 heures l’affaire est pliée, avec César à l’équipement et Daniel au déséquipèrent. Belle cavité dans sa partie terminale (grande salle) qui se mérite en franchissant le puits A380 (P86). Du club Daniel, De l’ ASSE César , son père et Christian

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