Camp en Chartreuse, jour 1 : Repérage au Trou du Glaz. Nous voilà les infatigables (ou presque) de la spéléo (Matthieu, Daniel et moi) qui montent dans le Pré qui Tue de la Dent de Crolles, bien chargées en feraille et cordes. L’idée est de tenter la traversée Glaz-Annette, mais l’état du chemin de retour, déstabilisé par la fonte des neiges tardives, nous fait contenter d’aller voir l’entrée du Glaz et faire un petit tour jusqu’au Puits de l’Ogive.
On part à deux, Matthieu et moi, pour aller faire de la photo à la Baume de Brêt qui, d’après internet et spéléo mag, avait l’air assez jolie. La fiche d’équipement propose une C40 et peu de ferraille, on préfère nous charger de deux cordes de plus et un bon stock d’amarrages. Trouver l’entrée est déjà un défi, car les coordonnées GPS nous amènent au milieu de rien. Heureusement un groupe de chasseurs nous met sur le bon chemin. On rentre, on passe deux étroitures pas vraiment méchantes et je commence à équiper : tête de puits, un frac… et voici un frottement inévitable pour arriver au fond! Il faudrait une dev, mains ni Matthieu ni moi ne trouvons quoi que ce soit pour en mettre une. Tant pis, on fait demi-tour (mais on reviendra avec ce qu’il faut!).
Pour profiter quand même de la journée, on s’arrête à la Baume des Italiens pour faire éclater quelques ampoules dans la grande salle.
C’est une sortie prévue de longue date et maintes fois reportée pour cause de météo pourrie et ou d’indisponibilité des participants.Finalement nous sommes 3 (Laura, Claude et Moi) à trimbaler le matos photo nécessaire.Initialement cela devait être une photo aux ampoules flashes. Mais comme rien ne marche à cause de douille pas chère et défectueuses, on sauvera la sortie photos avec les 4flashes apportés.
Camp dans les Causses, jour 5 : Grotte des Cabanes de Saint Paul : On aurait voulu dire au revoir aux Causses à la grotte Matharel, mais on la trouve fermée à cause des chauves-souris. On replie sur Saint Paul, pour repérer l’entrée des Cabanes et profiter des grands volumes des premières salles pour faire éclater quelque ampoule.
Camp dans les Causses, jour 4 : Aven de Goussounne : On se lance à trois (Daniel, Matthieu et Laura) dans cette classique du Causse Noir. Matthieu équipe les petits puits, bien profitant d’un équipement pas toujours évident, tout en étant très minimaliste à cause d’une pénurie de mousquetons dans les kits. On arrive quand même au fond et ça mérite vraiment ! Dommage que les concrétions ont été ravagées en partie, même si ça reste toujours très joli. Des colonnettes, des fistuleuses, des petites perles cachées… nous en remplissons les yeux avant de remonter.
Camp dans les Caussesm jour 3 : Aven des Dolines : Daniel et Laura se changent sous un crachin désagréable pour passer sous la trémie qui amène à l’intérieur de l’Aven des Dolines. Au début, ce n’est pas large et quand on se trompe de chemin c’est encore moins large ! Trouvé enfin le bon balisage on suit une série de passages étroits et de désescalades qui parfois nécessiteraient un rataillon de corde pour passer plus aisément. On arrive enfin à la tête du beau P55, où Daniel descend pour retrouver un lac avec des perles calcinées et des jolies salles. Promis, on reviendra et on amènera les autres !
Camp dans les Causses, jour 2 : Aven du Gendarme : Daniel nous a rejoints aujourd’hui. On décide de descendre tous les quatre dans ce petit aven (-45), toujours en faisant de la photo. On y retrouve des concrétions jaunes sur du rocher noir et des beaux volumes, avec des formes géologiques intéressantes. Le temps de quelque photo et on remonte vers le soleil.
Camp dans les Causses, jour 1 : Aven de la Portalerie : on choisit de faire une sortie photo pour ce début de camp sur le Causse du Larzac et l’aven de la Portalerie nous semble idéal. Peu de corde, ce qui permet de se trimbaler un bon kit photo, et des sujets intéressants. On descend à trois (Claude, Matthieu et Laura), profitant de quelque passage un peu aquatique, jusqu’à la tête du rappel guidé qui descend au fond. Matthieu descend pour jeter un œil dans les très belles salles du fond. Surement on va revenir ! La remontée est tranquille, accompagnée des éclairs des flashes (et des ampoules).
Comme tous les dimanches de météo incertaine, avec des averses prévues oui/non/peut-être, on décide de passer l’après-midi pour faire avancer la topo de l’Adaouste (ou La Dauste, ou l’Adavuste). On se retrouve à quatre, Matthieu, Claude, Laura et Rico qui découvre cette grotte pour la première fois. On avait visé l’exploration des salles supérieures, mais un nuage de chauve-souris nous conseille de nous rabattre ailleurs. On progresse donc vers le fond, en faisant avancer la topo d’une bonne cinquantaine de mètres. La prochaine fois, il faudra amener de la corde, et un tamponnoir si on veut topographier le réseau qui mène à -150 m. TPST: environ 4 h (Bientôt les photos)
En ce dimanche nous allons Laura et moi pour la troisième fois topoter à l’Adaouste.Etant dans une forme très approximative je me contenterais de la topo de la grande salle.Ce travail nous a quand même pris 3 heures.J’avais déjà fait ce travail mais de gros erreurs s’était glissées un peu partout.Le nouveau disto du club permet de les enlever.Contrairement à la derniere sortie nous ne supprimons pas de point d’intérrogation mais nous en rajoutons deux…Deux départs en hauteurs dans la salle partent vers l’intérieur de la montagne. C’est surement rapidement colmaté mais il faut quand même aller voir. Pour info 650 m de topo pour 50m de dénivellé et on est toujours pas arriver dans les grands toboggans!
