Glaciere d ‘Autrans puis Antre de venus

Nous sommes partis assez tôt puis nous sommes arrivés au parking. Comme il y avait beaucoup de vent et qu’ il faisait très froid nous nous sommes très vite équipé. Il était écrit sur la topo qu’il n’y avait que 40min de marche d’approche. Daniel et Matthieu avec la carte et un GPS, étaient devant et cherchaient le chemin alors que Maxime et moi suivions. Nous marchions, marchions, déterminé, voulant explorer ce trou dont le nom intrigue. Nous sommes arrivés au milieu de nul part et avons cherché le trou. Comme nous ne le trouvions pas nous sommes repartis avec l’espoir de le trouver. Revenu sur le chemin du départ nous sommes reparti vers un nouvel endroit et avançant avec la carte. Enfin nous sommes arrivés au fond de la forêt devant un trou béant. Nous aovns fait le tour et nous sommes arrivés ENFIN à la Glacière d’Autrans très surpris car il y avait de la neige et de la en plein été. Cela faisait 3 heures que nous marchions. On n’était plus très chaud (il faisait froid), pas très motivés pour se jeter dans le froid. Nous sommes entrés, et avons avancé de quelques mètres puis ayant froid, nous avons fait demi-tour pour sortir manger. Pour finir on est reparti à la voiture. Puis comme il était environ midi alors on est partis faire un autre trou qui était plus chaud. Après cette matinée et un arret sur congélation dans l’entrée de laGlacière d’Autrans nous avons décidé de visiter l’Antre de Venus. Après une monté fort raide de 200 de dénivelé dans une pente à 35°, Daniel fini par dénicher la trappe ou se cache Venus…Un boyau fort collant et très bas attend le premier qui s’aventure dans le trou de renard qu’est l’entrée de cette grotte. C’est Matthieu qui s’y colle au sens premier du terme, il éponge les flaques de boue froide et liquide, et commence l’équipement dans de la roche complètement broyée. Arrivé en bas du puits c’est une grande galerie de 3 m de large par 20 de haut qui l’attend. La suite est une cavité originale pour le secteur plus aucune difficulté, et on parcourt un paléo-collecteur. On y trouve des remplissages encore en place des grosses concrétions, des petites, des planchés stalagmitiques, des soutirages, des conduites forcées etc. Bref c’est un livre de karstologie. Maintenant pour faire un cours illustré sur les paléocolecteurs je sais où aller

Saintes Glaces vers la salle de l’Hydrokarst

Deuxième incursion dans ce gigantesque réseau de 50 km du Trou qui Souffle (TQSpour les intimes). Cette fois ci la marche d’approche est interminable (300m du parking du TQS) La course du jour aurais dû nous amener dans la salle de l’Hydrokarst vers -230 m à pratiquement 2km de l’entrée mais il en sera autrement. L’entrée basse désobstruée dans les années 70 permet d’arriver très vite à deux puits qui ce dévalent rapidement. Ensuite on parcourt un beau méandre de 1,7 km entrecoupé de petits puits et de petites salles. Aujourd’hui c’est Daniel qui fait des nœuds A la fin du méandre nous arrivons dans une petite conduite forcée fossile et qui devient vite boueuse. Nous arrivons à une petit ddésescalade glissante qui se négocie sans problème, mais là tout se gâte! Nous n’avons plus de corde c’est très glissant, forte pente et de toute façon nous ne pourrons pas descendre le puits qui débouche dans la salle de l’Hydrokarst faute de corde. Nous préférons faire demi-tour après avoir mangé. Promit nous reviendrons pour faire la traversé entre les deux entrées distantes de 300 m par la surface. Sous terre les choses sont beaucoup plus longue: 12 h 00, au moins 2,5 km avec un passage bas vers -250m.

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Truc dont on prefere pas connaitre le nompuis Grotte d’Envernibard jusu’au boyau SM

D’après l’article de spéléomagazine la grotte d’Envernibard est une cavité d’initiation sans grande dificulté… Après une matinée occupée à la recherche du trou dans un ambience encore quelque peut frisquette nous avons trouvé pas une mais deux entrées! Après avoir tourné quelque peu nous nous retrouvons la voiture pour nous équiper. Arrivé à la première entrée nous nous engouffrons plein d’entrain dans un méandre en forte pente qui devient de plus en plus étroit. Maxime choisi de passer par le bas et les autres par le haut moins étroit mais plus aérien. Le doute commance à s’installer quand cela devient encore plus étroit. Pour une grotte d’initiation c’est vraiment beaucoup trop dur. Nous ressortons de ce truc vraiment infect! L’autre entrée est la bonne. L’explo est bien plus facile c’est une succession de méandres de belles salles et de boyaux jamais vraiment étroits. Le tout est agrémenté de quelques petits puits d’une dizaine de metre chacun. Nous faisons demi tour car Maxime grelotte et claque des dents au niveau du boyau SM qui n’a plus rien de sado maso. D’après spéléomagazine la suite vaut le détour. 

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Trou qui souffle – Siphon verna

Pour commencer ce camp, nous avons choisi un trou sans manche d’approche: Le trou est derrière une barrière sur le bord de la route et le parking en face. Nous avons prévu d’aller au siphon Verna par des galeries actives en descendant un P 38 parait-il de toute beauté. Mais les orages de la veille fond que cette cascade est en crue nous la schunterons par un agréable méandre visqueux et d’une largeur nécessitant quelques contorsions acrobatiques pour les moins minces d’entre nous. Le début du trou est équipé d’echelle puis la spéléo, la vraie avec des cordes, commence. Un P7 et un p30 plein pot et hors crue plus quelques autres petits puits nous permettent d’arriver dans une belle salle. Comme Matthieu à vider son kit il passe la main à Maxime qui prend le relais à l’équipement. C’est toujours actif est propre mais un pendule nous fait changer de décor. L’argile apparait et des vasques permettent aux inattentifs de constater que l’eau mouille et est froide. Nous arrivons à la cascade tant attendu et le bruit ne nous incite pas à la descendre. Après avoir mangé au sec et à l’abrit du courant d’air, nous la schuntons des galeries boueuses, par un P 6 et le méandre décrit plus haut. Nous arrivons dans une belle galerie parcouru par un petit ruisseau débonnaire. D’après la monographie ce n’est pas lui qui est issu de la cascade trop bavarde à notre gout. Un P4 équipé en fixe plus tard nous arrivons au but de la visite. C’es austère froid et humide mais magnifique (voir la photo n°3). Comme d’habitude il n’y a plus qu’à rentrer. TPST 9 h 30

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Camp Spéléo Vercors

Nous partîmes 4valeureux spéléos plein d’énergie et d’envie de « bouffer du trou » pendant une semaine… La météo Vercorienne nous accueilli à bras ouvert…Samedi en fin d’après-midi vers Grenoble tout commença par des trombes d’eau… Heureusement ce fut le seul jour! La météo de la a été plutôt fraiche avec une tendance caniculaire le dernier jour et un record de température de 22°Cle dernier jour! C’est température Islandaise plutôt qu’Iséroise ont été accompagné de brouillard tous les matin et de belles éclaircies l’après midi. Cela ne nous a pas empêché d’avoir un programme spéléo bien rempli avec une sortie par jour. Notre programme spéléo a été le suivant. Dimanche : Le trou qui souffle jusqu’au siphon Verna Lundi : La grotte d’Envernibard et un truc infâme dont on préfère ne pas connaitre le nom… Mardi : Les Saintes Glaces presque jusqu’à la salle Hydrokarst. Mercredi : Les trente premiers mètres de La Glacière d’ Autran avec arrêt sur congélation puis l’Antre de Venus. Jeudi : Le Gouffre du Gampaloud jusqu’à l’étroiture de la dune. Vendredi : Grotte Favot puis corvée de lessive dans l’eau froide. Samedi : Début de Bournillon. Chaque sortie fait l’objet d’un compte rendu séparé. Ont participé au camp: Daniel, Antoine, Maxime et Matthieu

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Event de la Foux d’Arbois (Vitrolles)

Visite de 2 entrée repérées par Daniel lors de ballades sur le plateau d’Arbois. Il s’agit des orifices amont et aval de l’évent de la foux d’arbois, explorée en 2001 lors de la construction de la voie TGV. On commence par l’aval: accès par un boyau suspendu dans un porche (escalade de 3m) qui nous conduit en haut d’un P4, que l’on franchit en désescalade. Le bas du P4 donne accès à la suite de la cavité et recoupe le tunnel artificiel (section 1mq sur 10m) creusé pour l’exploration de l’évent. La suite de la cavité est un laminoir avec quelques vasques. Nous nous arrêtons à la voûte mouillante qui barre l’accès au siphon et à une cheminée. Exploration remise à une prochaine fois, nous préférons rester secs pour explorer l’amont. Nous ressortons de la cavité et rejoignons l’entrée supérieure en bordure de la ligne TGV. L’entrée est protégée par une plaque de fonte et une buse qui termine un puits de 10m équipé de barreaux d’échelle. En bas du puits une galerie se sépare en 2 branches. La branche amont qui se prolonge sur environ 75m a été désobstruée par le CLPA en 2001. La progression se fait en rampant ou à genoux (section 0.5*0.7m environ) La branche aval commence par un boyau de faibles dimensions et rejoint une galerie de dimensions plus confortable (1*1m à 2*2m) avec un sol recouvert de sable. Cette partie semble active lors des épisodes pluvieux. Nous arrêtons la progression à environ 50m du siphon, la cavité n’étant pas assez ventilée dans sa partie terminale. Cette visite nous donne des indications intéressantes sur le type de cavité que l’on peut trouver sur le plateau d’arbois, qui reste à explorer, seules des cavités à proximité du chantier TGV ayant été découvertes. Nous finissons la journée par une séance de prospection dans les affleurements au dessus de Valbacol, où nous repérons un entrée dans une zone de décompression. Les rampeurs du jours : MAtthieu et Daniel A suivre….

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Vadrouille solitaire en lozère…

Parti tôt de Haute-Loire pour une balade souterraine et solitaire en Lozère, j’arrive vers 10 h 00 au parking du trou.L’objectif de la journée et de trouver l’accès au réseau du grand affluent du Truc de Marion.Je saute dans ma combi et dans mon baudrier tout propre.2 min de marche plus tard j’arrive à l’entrée basse du trou. Comme je suis seul je sécurise tout y compris un ressaut de 2m que je passe en escalade libre quand j’ai un compagnon de virée. Un poil d’oppo pas bien méchante dans le méandre et je trouve ce que cherchais. 30 m dans le réseau de l’affluent et je fais demi tour devant une désecalade qui ne me posera pas de problème une fois accompagné ; mais seul pas le droit à l’erreur!Je repars vers le fond, un deuxième accès au même réseau qui nécessite une petite oppo.Je fille vers le fond du réseau principal plus propice à une balade solitaire… Je sors, beaucoup moins propre, sous un soleil radieux et un vent du sud très fort.Un petit tour sur le causse des Bondons, j’admire une belle cascade au passage et file vers pont de Montvert avant de rentrer en Haute Loire par le mont Lozère la tête plein de beaux paysages.

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Accès à la cavité Triangle

Donc, hier samedi, je suis reparti vers la sainte Victoire pour déséquiper l’accès à la cavité « Triangle », comme je devais le faire si j’étais seul. Pas d’autre volontaire pour aller se rôtir dans le vent. Finalement, je me dis que si près du but, ce serait dommage de ne pas aller voir… Je porte donc mes deux cordes de 38 et 30 mètre, plus une de 18 pour parcourir la vire arbustéequi, vue de la route, devrait me conduire au trou. Montée sans histoire toujours en 1h30, descenteaussi, mis à part la végétation morte ou vivante qui se fait un plaisir de m’enlever une fois de plus quelques bouts de peau. Belle descente pleinpot dans la gorge, avec cette impression d’avoir sous les pieds un vide de 300 mètres! Arrivée sur une vire caillouteuse et instable. Un arbre sur ma gauche, j’y amarre le bout de ma corde de 30, puis la corde de 18 pour attaquer la vire… qui descend. Arrivée dans un bosquet sur un replat terreux que je remonte, et fixation de la corde sur un solide tronc de chêne. Le trou est bien là…il a l’air prometteur,l’entrée surpérieure est aussi bien visible.Seulement, il estentre7 et 10 mètres au dessus de moi, en falaise. Seuls les derniers rameaux du sommet del’arbre en sont proches, ce sont eux qui donnaient l’impression d’une vire montante! L’escalade a l’air facile, (testée sur 2 mètres), mais je suis seul, sans corde d’escalade, et sans possiblité de mettre des points. Il est plus raisonnable de renoncer. Si j’ai un pépin, je risque d’attendre longtemps des secours là où je suis. Tant pis! Je ne sais toujours pas si le trou continue! Donc la prochaine fois, il me faudra venir avec un petit bout de corde d’escalade, et de quoi mettre des points.Ce ne sera pas possible en étant seul, et dans ce cas, je rééquiperai provisoirement à la verticale du trou, quitte à laisser ensuite un bout de corde en fixe pour l’escalade pour l’accès « normal », qui est quand même sympa. Ceci, bien sûr, si le trou mérite une explo.

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Un petit W.E. entre amis aux Vans.

Le premier jour nous nous sommes rendu à la fontaine Champclos réputée pour son mont Blanc avec sa grande salle (50m de diamètre 40 m de haut), ses grandes galeries carrées mais aussi ses méandres infâmes et redoutables. Nous nous sommes contentés des gros volumes. Visite jusqu’à la partie supérieure de la salle du chaos avec retour en faisant des photos des gros volumes. Nous en avons profité pour faire des tests d’éclairages aux flashes. Cette partie de la cavité est parfaite pour une initiation. Le dimanche nous nous rendons à Montpauzat sous Bauzon dans la montagne ardéchoise pour faire une très belle balade proposée par Claude sur les volcans jeunes d’Ardèche. Très instructif et surtout très beau. Etaient présent Claude et Matthieu. PS: Non sur les photos ce n’est pas un nain mais Claude debout. Comme quoi la spéléo ce n’est pas toujours étroit!

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Peit garagaï, visite préliminaire au nettoyage

Le bruit commence à courir! J’ai proposé il y a longtemps un nettoyage des grandes cavités de la Sainte Victoire, dont le Peite Garagaï, dont tout le monde (ou presque) sait qu’il est le plus gros). L’idée a fait son chemin, et Bruno, garde du Grand Site de la Sainte Victoire rencontré lors d’un stage m’en a reparlé, et a décidé de relancer l’idée.  Comme il est aussi membre du club ASSE, Jean Marie a décidé de s’associer au projet. Nous avions donc convenu de faire une explo de la cavité pour évaluer la quantité de matériaux à enlever.

Nous nous retrouvons donc au parking des deux aiguilles, Jean Marie et Bruno pour l’ASSE, moi et Tanguy pour l’ASN. JM et Bruno transportent la corde de 100mètres et la quincaillerie, Tanguy velle de 20 m et moi le perfo car je veux équiper l’entrée avec les douilles Hilti. (Le reste de la cavité a été broché par moi et Harry l’année précédente)  Arrivés au trou, Jean Marie l’équipe pendant que je cherche le meilleur emplacement pour mes trous, pas facile vu la qualité du rocher et leur disposition. Puis je perce mes 4 trous, les douilles seront collées un autre jour. Tout le monde se retrouve en bas, visite, repérage des boîtes de conserve, canettes (coca; date limite de consommation 31-01-1982), bouteilles, échelles… Bruno qui n’était jamais déscendu prend des photos.

Bilan. Il faudra du monde au fond pour le ramassage, du monde en surface pour remonter les détritus en surface, puis les entreposer sur le flanc Nord ou un hélico de la sociéte de distributon de l’électricité  viendra récupérer les big bags. Énorme opération prévue en septembre, qu’on se le dise!

JM remonte en premier, suivi de Bruno puis de moi. Tanguy ferme la marche et déséquipe. Sa rapidité laisse Bruno pantois!

Descente, dernières réflexions sur le parking, il faudra faire une bonne pub, prévoir deux WE pour le cas où le temps ne soit pas favorable, et gérer les dates pour la venue de l’hélico et la participation des gardes du grand site, des spéléos et des amoureux de la nature du 13.

On se quitte, à la rentrée!