Marseille Cassis 1/3

D’après une copine, on peut faire Marseille Cassis par un chemin un peu vallonné. Ok, je regarde vite fait sur internet, et effectivement je trouve un chemin du Parc Pastré à Marseille, jusqu’à Cassis en passant par Luminy, 24km. Petit détail, 700m de dénivelé jusqu’à Luminy! 

Qu’importe, Claude accepte de se joindre à nous et nous rejoint à Château Gombert où nous habitons. C’est une ballade atypique pour lui qui arrive d’Ardèche car il n’est pas habitué à prendre le bus et le métro à Marseille. Après 1h15 de transport en commun,  nous arrivons au départ de la rando. Le temps est magnifique. On hésite un peu au niveau du château car les chemins n’apparaissent pas sur la carte IGN, un peu ancienne, de Claude! On suit quand même l’itinéraire jaune indiqué. Il serpente vers les falaises dans des gorges boisées, traverse un secteur où on produisait du charbon (merci Claude pour la remarque), et s’élève en mode escalade vers le col. On traverse même une petite grotte! 

Claude à l’entrée du tunnel au dessus de Pastré

De l’autre côté du col, on redescend le long du sentier du Club Alpin (marques rouges) sur un affleurement rocheux en suivant une faille, et le rebord d’une falaise. En bas, 4 chemins nous font douter. On décide de prendre le chemin vert, qui nous conduit au sommet Est de l’homme mort. Quelle vue! Toutes les calanques s’enchaînent jusqu’au cap Canaille! Parfait pour déjeuner! 

Après un repos bien mérité, il est temps de redescendre. Rapidement, on rejoint la calanque de cortiou (mais quelle est cette odeur d’égout ?), le col de Sormiou et finalement le Leclerc de Sormiou, où passe le bus de retour à la maison. 

Quels paysages ! C’était vraiment beau. Ne reste plus qu’à trouver un moment pour continuer le périple jusqu’à Cassis. 

Randonnée à En Vau

Nous sommes cinq aujourd’hui réunis sur le nouveau parking à l’entrée de la route vers le col de la Gardiole, saturé de véhicules aux plaques minéralogiques de départements plus ou moins lointains.

Hélas, l’accès en voiture au col de la Gardiole est désormais totalement interdit. Voilà qui va un peu allonger la rando. On y va. Nouvelle surprise : de nouveaux sentiers ont été créés pour couper les virages, et d’autres ont été interdits.

Au col, café pour reprendre des forces, puis une majorité moyenne (le plus vieux et la plus jeune) décide de rejoindre la mer par le vallon de la Gardiole. Courte explication sur la géologie du coin, (calanques et cap Canaille, falaise la plus haute de France). Claude trouve étonnant que sa carte IGN (qui n’a pourtant que 45 ans…), soit devenue quelque peu obsolète et décide de suivre son instinct pour rejoindre En Vau à partir du plateau, ce qui amène par chance le groupe au départ d’un nouveau sentier plutôt raide et bordé de murets parfois effondrés.

On s’y engage courageusement malgrè quelques passages scabreux. Ouf, nous voici au fond du vallon, en route vers la mer. Comment ?? Un 7 novembre, la plage pleine de monde ? Bon on attend que quelques «nouveaux» randonneurs libèrent quelques galets pour les réchauffer avec nos fesses. Quelques infos sur la roche dolomitique, relief ruiniforme, pinacles, épisode Messinien de la Méditerranée, glaciations, grotte Cosquer.

Les couleurs de la mer sont un peu ternies par la grisaille du ciel, ce qui ne va pas nous empêché d’apprécier le pique nique, malgré les aboiements constants d’un roquet qui refuse de se taire, indifférent aux menaces de Claude de le transformer en hot dog. La nouvelle création pâtissière de Claude est promptement baptisée « tarte En Vau » et exécutée ensuite sans ménagement.

Le sentier prévu pour le retour est évidemment devenu une zone de protection, et on remontera sur le plateau par le suivant, avec lui aussi quelques passages «calanqueux ». Nous voici en haut. On en profite pour aller faire un tour à Port Pin ? OK, descente facile, on y est.

Retour ? Le ciel devient de plus en plus gris, on décide de revenir par le plus court. Quelque gouttes de temps en temps confirment que c’était un bon choix. Un superbe coucher de soleil nous accueille à la fin du sentier. Les voitures sont toujours là. On se retrouvera sur de nouveaux sentiers !