Encore un tour en Italie.

La météo fait encore des siennes… Première incursion à Bardineto pour aller chercher le Buranco del Ombrello. On le trouve perdu dans le brouillard. On passera sur le fait que Matthieu c’est perdu avec le gps dans la foret et que le trajet de l’aller a été beaucoup trop long. Le plus intéressant c’est qu’en rentrant nous croisons des spéléos locaux en train de rentrer d’une sortie. On discute et nous arrivons à soutirer quelques infos comme les longueurs de corde pour le buranco delle Carnabuggia (Origan). Grand luxe il y a même de quoi doubler les amarrages!

Le trou est vite trouvé et on équipe sur des belles broches, des goujons et des spits moins beaux…. Comme d’habitude il faut ruser avec des sangles, de la dyneema ou plusieurs mousquetons pour éviter les frottements. On ira jusqu’à la salle de la colone qui est la fin de la partie « classique » de la cavité.

On remonte en faisant des photos mais comme je suis pas trop futé j’ai oublié de recharger le flash…

Pour la dernière sortie nous choisissons le Grotta degli Alzabecchi. Un ressaut ridicule, un P 9 et un P80 très concrétionné qu’on est sensé descendre par des paliers larges.

La seule info qu’on a sur l’équipement c’est qu’il y a beaucoup de « naturale » et des spits cachés… On prend des cordes un peu au hasard et beaucoup de sangle dyneema un perfo pour ajouter ce qu’il faudra. De toute façon on ira pas loin vu que le trou est sensé mouillé pas mal…. Première surprise c’est broché et plutôt bien!

On commence à descendre le P80 en on se retrouve à une tête de puits énorme et il n’y a pas de paliers en vue… C’est énorme en dessous et il vas falloir passer des noeuds au milieu de rien quand on aura réussi à attraper les broches aux plafonds. On change de coté et on trouve les paliers et le puits concretionnées promis par la description. On avance et le hasard fait mal les choses : 4 fractionnements plus bas la corde pends à une petite dizaine de mètres du fond. Il vas falloir passer un nœud dans un puits dont le volume est plus que conséquent… La flemme nous gagne et comme on est sur de revenir pour faire des photos on remonte tranquillement.

Le bilan est plus que positif c’est vraiment beau et on a suffisamment de cavités intéressantes pour proposer un camp multi activité aux membre du club durant ma saison 2024-2025.

Buranco di San Pietro 2ieme

De retour en Italie pour le W.E. de Pacques, il fait toujours aussi infecte au niveau météo Comme on sait que le Buranco di San Pietro ne craint rien ou pas grand chose on y retourne pour aller voir la galerie parallèle. C’est bien plus humide qu’en Février mais pas franchement en crue. L’autre branche qui part en vire avant le tronçon plein vide de l’avant dernier puits est fort sympathique et on fini dans la grande salle en descendant par d’autre puits.

Comme on a pas oublié les babioles photographiques on prend une petite photo dans l’arrivé de la grande salle.

Puis deux autres dans les puits au dessus.

On vous avait dit que c’est beau!!!

Petite surprise à la sortie, des voies : Siamo carabinieri di Loano…

Petit(s) repérage(s) en Italie.

Fin Aout, on profite de quelques jours passés en Italie, avec nounou gratos, pour continuer nos repérages en vue d’un camp que nous souhaitons organiser avec nos amis spéléo de l’ASN. Comme d’habitude les résultats seront mitigés… Initialement on voulait repérer faire des photos dans quatre cavités mais on en a trouvé que 3 et exploré deux.

1 Buranco de Dotte en ligurie à Bardineto. On commence par du facile. On sait où est l’entrée, qu’il ne faut de matériel mais comme on est pas chez nous on peu toujours avoir des surprises… La premiere fois qu’on avait tenter d’y aller la cavité siphonnait à 10 m de l’entrée. Cette fois les canicules s’emballant un peu partout en Europe, pas d’eau… Il y a deux branches à voir. On par jusqu’au siphon de la première et tout du long de notre parcours il est évident qu’il ne faut pas être là quand il pleut. Une petite pause photo au siphon et nous revoilà parti à la recherche de l’autre branche. Elle est vite trouvée mais défendue par une escalade scabreuse de seulement 3 m. On reviendra avec un bout de nouille pour voir la suite….

Buranco de Dotte

Deuxième cavité W le Bimbé. (Vive les Filles) normalement elle est pas dure à trouver et c’est potentiellement jolie puisque c’est l’amont de Dotte. Seulement voila tout ne c’est pas vraiment bien passé. La cavité est rapidement trouvé. Il y a une marche d’approche démoniaque de 2 min. Mais c’est juste après que tout se complique. L’entrée est un entonnoir qui s’effondre à moitié, pas grand chose ne tient la dedans. Un bloc de plusieurs centaine de kilo repose sur des briques pleines qui se sont effritées sous son poids. La sensation que rien ne tient nous envahi et on préfère aller voir ailleurs… On finira deux heures plus tard à la plage. C’est quand même beaucoup moins dangereux.

Troisième cavité BALMA GHIACCIATA DEL MONDOLÈ : (Baume glacée du Mondolè). Elle s’ouvre à 2100 m d’altitude dans une petite station du piémont, Prato Nevoso où Laura allait faire du ski durant son enfance. Tout commence par une petite dizaine de kilomètre de piste poussiéreuse entre 1500 et 1800 m d’altitude qu’on emprunte en voiture. Donc piste fermé = 3 heures de marche en plus! Heureusement elle est ouverte. On par du parking avec nos sacs bien lourd. D’après le GPS c’est à moins de deux kilomètre devant nous. On passe devant un petit lac avec une bergerie où tout le monde s’arrête. Reste 250 m de dénivelé… C’est pentu… On suit un chemin puis un vague sentier sur des pentes abruptes, et on fini par monter dans un couloir d’avalanche équiper de corde en bon état

On fini par arriver dans la cavité après avoir pique niqué au pied du couloir d’avalanche à l’abri des cailloux qui pleuvent… Vu le nom de la cavité on aurait dû trouver de la glace mais les canicules qui s’emballent l’a fait disparaitre en cette fin d’été torride. On fera quand même de bien belles photos dans cette cavité. On y retournera plus tôt dans la saison pour voir la glace…

Grande salle

Dernière cavité. Arma inferior dei grai. La cavité est perdue dans le piémont à coté d’une petite ville réputée pour ses patates légendaires : Orméa! On prend une petite voir très petite route à flanc de montagne où il est quasiment impossible de se croiser pour arriver dans un petit village à flanc de montagne. Un sentier qui correspond à notre description part vers la bonne direction. Ensuite il fini par ce perdre dans un ravin franchement scabreux sur des dalles de calcaires inclinées à 45 °. On renonce. En rentrant on fini par décider d’acheter toutes les cartes au 25 000 des secteurs qui nous intéresse. Petite précision, en Italie il n’y a pas l’équivalent de l’IGN ce qui complique franchement l’acquisition de carte de rando « correctes ». Quelques jours plus tard les cartes sont arrivée, un chemin part et vas quasiment jusqu’à l’entrée mais il part de bien plus haut…