Jeu de cache cache avec des cavités Ligures.

Nous profitons avec Laura de quelques jours passés en Italie pour les fêtes du coté de Savone pour tenter de visiter deux cavités d’importances. La Grotta della Pollera et sa gigantesque salle a bien joué avec nos nerfs. La marche d’approche devait être une simple formalité mais rien ne c’est passé comme prévue. La route qui permet l’accès au parking est interdite à la circulation pour les non résidents par arrêté municipal. Il a donc fallu ajouter deux kilomètres de marche à l’aller et au retour. Arrivé à 200 m on fini par se rendre compte que les coordonnées sont quelques peu folkloriques puisqu’elles me conduisent sur l’autre versant. Vers 13 h 00 j’ai fini par trouver l’entrée pourtant bien grande après avoir abandonné Laura une heure. On pique nique dans l’entrée de la grotte et on file dans la cavité. On descend un grand toboggan puis on arrive dans une grande salle. On cherche un équipement pour descendre vers la suite sans rien trouver pour équiper. Nous finissons par trouver un passage dans les blocs et en bas de la salle nous finissons par tourner en rond dans un chaos.

En remontant vers la sortie nous faisons quelques photos et c’est en rangeant le matériel photo que nous finissons par trouver des amarrages scellés au sol.

La grande salle de la Grotta della Pollera

Je descend un second éboulis et je commence à m’engager dans une trémie. Après consultation de la topo c’est le bon endroit mais il est temps de rentrer.

Fort de notre expérience, le lendemain partons à la recherche du Buranco Rampiun du coté de Bardineto. La météo à l’arrivé au col du Melogno d’où part la piste de presque 4 km est digne de la Pierre Saint Martin. L’état de la piste nous fait renoncer.

La piste d’accès au Buranco Rampiun.

Nous nous replierons sur la grotte de Balbiseolo qui est un « petit » -160 avec 3 km de développement. Comme nous souvent eu de « mauvaises » surprises avec les cavités Ligures qui ont la fâcheuse tendance à se cacher car il faut errer longuement avant de les débusquer là où elles ne devrait pas être, nous filons avec une description laconique de la marche d’approche et le GPS. Et là, miracle, en suivant bêtement le GPS nous arrivons après 45 mins de marche à l’entrée du trou perdu au fin fond d’un ravin dans une foret ligure.

Nous reviendrons 2 jours plus tard avec cordes et amarrages pour explorer le début du trou. Très rapidement nous nous rendons compte que la cavité est équipée au standard « EFS » qui est une première pour nous en Italie. Nous avons plus l’habitude de voir des « mono-points qui frottent » que des dev hors crue et deux amarrages en tête de puits. On s’est juré de revenir avec plus de temps et de faire profiter les copains du club de cette cavité qui mérite une visite approfondie.

Ravin où s’ouvre la grotte de Balbiseolo

La morale de l’histoire c’est que les cavités Ligures nous réservent toujours des surprises et qu’il vas falloir faire des repérages poussés avant de pouvoir proposer un camp en Ligurie aux membres du club.

Un petit tour dans le Gard

C’est le grand retour d’Antony à la spéléo après 5 ans d’arrêt. Pour l’occasion nous choisissons une jolie cavité Gardoise. Malheureusement le CO2 à jouer les troubles fêtes. Après être ressorti nous partons à la recherche d’une autre cavité sensée être sur le bord du chemin. Le GPS pers la tête et nous faisons 547 m en deux pas. Finalement nous rentrons tranquillement en nous promettant de ne pas attendre 5 ans avant de refaire une sortie avec Antony.

La Grande Crevasse.

Nous nous retrouvons en ce dimanche sur Siou Blanc pour une sortie d’entrainement aux techniques de la spéléo verticale. Le but de la sortie était essentiellement d’enchainer les passages de fractionnement pour que cela devienne automatique pour tout le monde. Matthieu équipe la multitude de fractios qui évitent les frottements dans la diaclase pas toujours très large mais jamais étroite non plus. Tout le monde se retrouve vers-65 m pour le pique nique puis on remonte. Glenn déséquipera même un petit bout de la cavité.

Colorado Provençal

Disons le tout de suite, il y a des cadres dont il faut se méfier. Bon, c’est vrai, Claude nous avait prévenu. « Ce site évolue constamment, je ne peux donc rien garantir quant au circuit et ce qu’on devrait voir, sans compter que je n’y suis pas venu depuis très longtemps ». Malgré ses explications sur les phénomènes géologique s et climatiques qui ont conduit à la formation de ces paysages somptueux, (mer,approfondissement, comblement, surrection, climat tropical, il y a un peu moins de 100 millions d’années), nous n’aurions pas dû oublier son avertissement. Et ça commence bien: Déjà, le cours d’eau de la Doa n’est plus un cours d’eau, mais le lit funéraire d’un ruisseau défunt. Ce n’était pas une raison pour l’emprunter en pensant que c’était le chemin…mais bon, c’est très agréable, frais, arboré, paysage surprenant quand on pense aux garrigues et pinèdes du reste de la région. La ripisylve d’aulnes et peupliers nous protège des ardeurs du soleil. Claude finit par comprendre que nous suivons le cours d’une rivière parfois sujette à des crues inattendues. L’inconscient continue quand même à mettre notre vie en danger jusqu’à ce qu’une flaque d’eau le pousse à nous ramener sur le droit chemin. Les bassins de décantation sont partout présents. Il nous avait promis une construction avec l’ensemble du mécanisme pour produire de l’eau sous pression. Étrange, nous y arrivons malgré les errements inquiétants du début. Tout y est: Le captage de l’eau, les chaudières qui produisent la pression nécessaire pour activer la pompe, et la pompe qui va pousser l’eau directement vers les carrières pour le lessivage des ocres. Une longue observation des l’ensemble des machines pour comprendre leur fonctionnement occupe le groupe, puis nous repartons, confiants. Confiants? Euh, Claude nous dit qu’il faut retrouver l’ancien chemin de Rustrel à Cazeneuve, nous abandonne quelques secondes, puis revient. Ça y est! Mais dans la montée, il faut aussi trouver la sente sur laquelle il veut nous conduire. Nouvel abandon puis nouveau cri de victoire. Beau vallon, rails et wagon qui témoignent de l’exploitation des ocres, très rapide visite d’une galerie dans laquelle nous ne nous attardons pas pour ne pas gêner des chiroptères.

Le bout du tunnel, lumière et éblouissement

Pique nique, puis nouvelle interrogation. Où est la suite? Nous voilà de nouveaux abandonnés dans une nature sauvage par notre guide qui repart en exploration, soi-disant pour nous éviter des détours inutiles. L’angoisse nous saisit, mais le voila de retour au bout de quelques minutes. C’est bon. La suite nous permet d’admirer des orifices perchés d’anciennes galeries, et de belles formations aux couleurs éclatantes.

Nous continuons ensuite vers le cirque jaune avec son rail qui surgit du sable comme un plongeoir à l’extrémité duquel personne ne s’aventure, cette année!

Lors d’une sortie il y a quelques années, des membres audacieux ont utilisé les rails pour sauter sur la pente!

Après quelques glissades ludiques, sur les pentes de sable jaune et de nouvelles observations de formes et couleurs étonnantes, nous continuons pour retrouver le site touristique. Bon, Claude a suivi par erreur? un chemin dans une vallon pour nous dire que ce n’était pas le bon, mais nous affirme qu’il retourne vers le cabanon aux volet bleus. C’est vrai et nous retrouvons le chemin le long de la Doa, ce qui raccourcit quelque peu la rando, mais personne ne lui en veut, ni ne s’en plaint. C’est déjà une belle balade, au point qu’arrivés au site touristique, nous décidons de remettre sa visite à un autre jour, et à une heure à laquelle le chemin ne ressemblera pas à la Canebière un samedi après midi!

Ce que nous ne sommes pas allés voir après nos aventures.

Goûter, voiture, Vitrolles.

Camp d’exploration Pierre Saint Martin 2022

Compte rendu rapide du camp PSM 2022 en attendant le compte rendu détaillé officiel 2022 au programme, de la désob, de la première et de la prospection. Cette année nous avons été deux (Laura et Moi) de l’ASN à participer au camp héstival organiser par nos amis Lillois du LUC à la Pierre Saint Martin

Le BB26 est passé de -83 à -195 avec la découverte de 3 très beaux puits (P41-P35 et P47). Arrêt sur plusieurs points interrogations dont un tas de cailloux aspirant en cours de remuage…. qui sait la rivière dont nous rêvons depuis quatre ans est peut être dessous?

On a prospecté dans les parages du terminus du BB26 sans rien trouvé de vraiment passionnant.

Des membres du groupe on rendu une visite de courtoisie aux démons de l’Arpet en vue d’un futur traçage.

Pour nous occuper un jour en nous remettant de nos émotions dans le BB26 on a « topoté » deux petits trous de l’inventaire en vue de leur intégrations dans karsteau cet hiver.

On a visité une glacière bien perdue aux tréfonds du Braca dont on ira remuer le fond venteux l’année prochaine.

Certains on filé un coup de mains au GSO au LC2.

Les objectifs ne manquerons pas pour l’année prochaine…

Venez nombreux il y en aura pour tous les niveaux!

Forte affluence au Saint Cass

Une petite foule se retrouve à 10h le dimanche, une bonne dizaine de spéléo de l’ASN (Matthieu, Laura, Eric, Ana Luz, Ian, Glenn et deux initiés à leur troisième sortie). Direction le bien connu aven du Petit Saint Cassien, pour essayer de franchir la cote de -100. Les spéléos plus affinés doublent l’équipement en place gentiment offert par le CDS83, les plus jeunes goutent le plaisir d’accompagner un kit, « ton pire ennemi qui te le fait souvent savoir ». Après une petite pause repas, on descend un par un le joli P28, tout en apprenant à se délonger à la pédale. Arrivés en bas, l’heure de rebrousser chemin est dépassée, donc demi-tour à la Salle de la Pluie. On remonte doucement mais surement, Eric et Matthieu s’alternant au désequipement. Il est 17h passé quand nous retrouvons la surface et la fraicheur de la Sainte Baume, avec la promesse de futures nouvelles aventures souterraines.