Buranco di San Pietro 2ieme

De retour en Italie pour le W.E. de Pacques, il fait toujours aussi infecte au niveau météo Comme on sait que le Buranco di San Pietro ne craint rien ou pas grand chose on y retourne pour aller voir la galerie parallèle. C’est bien plus humide qu’en Février mais pas franchement en crue. L’autre branche qui part en vire avant le tronçon plein vide de l’avant dernier puits est fort sympathique et on fini dans la grande salle en descendant par d’autre puits.

Comme on a pas oublié les babioles photographiques on prend une petite photo dans l’arrivé de la grande salle.

Puis deux autres dans les puits au dessus.

On vous avait dit que c’est beau!!!

Petite surprise à la sortie, des voies : Siamo carabinieri di Loano…

Petit(s) repérage(s) en Italie.

Fin Aout, on profite de quelques jours passés en Italie, avec nounou gratos, pour continuer nos repérages en vue d’un camp que nous souhaitons organiser avec nos amis spéléo de l’ASN. Comme d’habitude les résultats seront mitigés… Initialement on voulait repérer faire des photos dans quatre cavités mais on en a trouvé que 3 et exploré deux.

1 Buranco de Dotte en ligurie à Bardineto. On commence par du facile. On sait où est l’entrée, qu’il ne faut de matériel mais comme on est pas chez nous on peu toujours avoir des surprises… La premiere fois qu’on avait tenter d’y aller la cavité siphonnait à 10 m de l’entrée. Cette fois les canicules s’emballant un peu partout en Europe, pas d’eau… Il y a deux branches à voir. On par jusqu’au siphon de la première et tout du long de notre parcours il est évident qu’il ne faut pas être là quand il pleut. Une petite pause photo au siphon et nous revoilà parti à la recherche de l’autre branche. Elle est vite trouvée mais défendue par une escalade scabreuse de seulement 3 m. On reviendra avec un bout de nouille pour voir la suite….

Buranco de Dotte

Deuxième cavité W le Bimbé. (Vive les Filles) normalement elle est pas dure à trouver et c’est potentiellement jolie puisque c’est l’amont de Dotte. Seulement voila tout ne c’est pas vraiment bien passé. La cavité est rapidement trouvé. Il y a une marche d’approche démoniaque de 2 min. Mais c’est juste après que tout se complique. L’entrée est un entonnoir qui s’effondre à moitié, pas grand chose ne tient la dedans. Un bloc de plusieurs centaine de kilo repose sur des briques pleines qui se sont effritées sous son poids. La sensation que rien ne tient nous envahi et on préfère aller voir ailleurs… On finira deux heures plus tard à la plage. C’est quand même beaucoup moins dangereux.

Troisième cavité BALMA GHIACCIATA DEL MONDOLÈ : (Baume glacée du Mondolè). Elle s’ouvre à 2100 m d’altitude dans une petite station du piémont, Prato Nevoso où Laura allait faire du ski durant son enfance. Tout commence par une petite dizaine de kilomètre de piste poussiéreuse entre 1500 et 1800 m d’altitude qu’on emprunte en voiture. Donc piste fermé = 3 heures de marche en plus! Heureusement elle est ouverte. On par du parking avec nos sacs bien lourd. D’après le GPS c’est à moins de deux kilomètre devant nous. On passe devant un petit lac avec une bergerie où tout le monde s’arrête. Reste 250 m de dénivelé… C’est pentu… On suit un chemin puis un vague sentier sur des pentes abruptes, et on fini par monter dans un couloir d’avalanche équiper de corde en bon état

On fini par arriver dans la cavité après avoir pique niqué au pied du couloir d’avalanche à l’abri des cailloux qui pleuvent… Vu le nom de la cavité on aurait dû trouver de la glace mais les canicules qui s’emballent l’a fait disparaitre en cette fin d’été torride. On fera quand même de bien belles photos dans cette cavité. On y retournera plus tôt dans la saison pour voir la glace…

Grande salle

Dernière cavité. Arma inferior dei grai. La cavité est perdue dans le piémont à coté d’une petite ville réputée pour ses patates légendaires : Orméa! On prend une petite voir très petite route à flanc de montagne où il est quasiment impossible de se croiser pour arriver dans un petit village à flanc de montagne. Un sentier qui correspond à notre description part vers la bonne direction. Ensuite il fini par ce perdre dans un ravin franchement scabreux sur des dalles de calcaires inclinées à 45 °. On renonce. En rentrant on fini par décider d’acheter toutes les cartes au 25 000 des secteurs qui nous intéresse. Petite précision, en Italie il n’y a pas l’équivalent de l’IGN ce qui complique franchement l’acquisition de carte de rando « correctes ». Quelques jours plus tard les cartes sont arrivée, un chemin part et vas quasiment jusqu’à l’entrée mais il part de bien plus haut…

Jeu de cache cache avec des cavités Ligures.

Nous profitons avec Laura de quelques jours passés en Italie pour les fêtes du coté de Savone pour tenter de visiter deux cavités d’importances. La Grotta della Pollera et sa gigantesque salle a bien joué avec nos nerfs. La marche d’approche devait être une simple formalité mais rien ne c’est passé comme prévue. La route qui permet l’accès au parking est interdite à la circulation pour les non résidents par arrêté municipal. Il a donc fallu ajouter deux kilomètres de marche à l’aller et au retour. Arrivé à 200 m on fini par se rendre compte que les coordonnées sont quelques peu folkloriques puisqu’elles me conduisent sur l’autre versant. Vers 13 h 00 j’ai fini par trouver l’entrée pourtant bien grande après avoir abandonné Laura une heure. On pique nique dans l’entrée de la grotte et on file dans la cavité. On descend un grand toboggan puis on arrive dans une grande salle. On cherche un équipement pour descendre vers la suite sans rien trouver pour équiper. Nous finissons par trouver un passage dans les blocs et en bas de la salle nous finissons par tourner en rond dans un chaos.

En remontant vers la sortie nous faisons quelques photos et c’est en rangeant le matériel photo que nous finissons par trouver des amarrages scellés au sol.

La grande salle de la Grotta della Pollera

Je descend un second éboulis et je commence à m’engager dans une trémie. Après consultation de la topo c’est le bon endroit mais il est temps de rentrer.

Fort de notre expérience, le lendemain partons à la recherche du Buranco Rampiun du coté de Bardineto. La météo à l’arrivé au col du Melogno d’où part la piste de presque 4 km est digne de la Pierre Saint Martin. L’état de la piste nous fait renoncer.

La piste d’accès au Buranco Rampiun.

Nous nous replierons sur la grotte de Balbiseolo qui est un « petit » -160 avec 3 km de développement. Comme nous souvent eu de « mauvaises » surprises avec les cavités Ligures qui ont la fâcheuse tendance à se cacher car il faut errer longuement avant de les débusquer là où elles ne devrait pas être, nous filons avec une description laconique de la marche d’approche et le GPS. Et là, miracle, en suivant bêtement le GPS nous arrivons après 45 mins de marche à l’entrée du trou perdu au fin fond d’un ravin dans une foret ligure.

Nous reviendrons 2 jours plus tard avec cordes et amarrages pour explorer le début du trou. Très rapidement nous nous rendons compte que la cavité est équipée au standard « EFS » qui est une première pour nous en Italie. Nous avons plus l’habitude de voir des « mono-points qui frottent » que des dev hors crue et deux amarrages en tête de puits. On s’est juré de revenir avec plus de temps et de faire profiter les copains du club de cette cavité qui mérite une visite approfondie.

Ravin où s’ouvre la grotte de Balbiseolo

La morale de l’histoire c’est que les cavités Ligures nous réservent toujours des surprises et qu’il vas falloir faire des repérages poussés avant de pouvoir proposer un camp en Ligurie aux membres du club.