Tamponnoir suicidaire au Lys Martagon

Nous nous retrouvons à trois (Laure, Matthieu et Laura) dans la fraicheur matinale du Col de l’Ange pour emprunter la direction de Siou Blanc. L’objectif est de remettre au gout du jour l’équipement vétuste et vintage du Lys Martagon, un petit -120 en dehors des chemins les plus battus du plateau. Matthieu et Laure cherchent des naturel et plantent des spits, ils arrivent presque à la fin du premier puits. C’est en équipant le dernier fractionnement que un bruit d’enfer remonte vers la surface: le tamponnoir perso de Matthieu, lasse de cette vie de souffrances et de puits étroits, se jette au fond de l’aven. Impossible de le récupérer sans prendre le risque d’abimer la corde, le trio doit retrouver le soleil presque hivernal.

Après un bref ravitaillement sous le chêne de Mistral, on décide d’achever la journée dans le premier puits de la Solitude, le seul gouffre que l’on peut équiper avec les cordes amenées. La petite mésaventure nous permet déjà de planifier la première sortie de 2022 : mission de sauvetage du tamponnoir au Lys Martagon !

Aven du Lys Martagon

Participants: Matthieu et Laura.

Poursuite des visites des trous qui nous permettrons de former les nouvelles recrues pour la spéléo. Aujourd’hui le Lys Martagon: on s’est permis de modifier l’équipement de la tête du P50 pour éviter les frottements et améliorer le confort. C’est surement perfectible mais on peut descendre en toute sécurité sur de la 8.5. ça frotte plus de partout!

Matthieu fait pousser des spits

Aven de la Grande Crevasse

Petit tour à la Grande Crevasse sur Siou Blanc. Petit P10 avec un joli P 65 en diaclase. Beaucoup de fractios à poser pour éviter les frottements. Arrêt un peu avant la fin, la C100 était un peu trop courte pour le P65 et il nous a maqué au moins 2 spits! Comme le courant d’air bien présent nous intrigue on y retournera.

Participants: Matthieu et Laura

Aven Adam

Nous sommes 3 (Laura, Matthieu et Daniel) à rejoindre le plateau de Signes pour visiter cette jolie cavité peu courrue aux beaux volumes, avec quelques cailloux qui prennent un malin plaisir à nous accompagner dans les pentes et les puits. Sur le chemin du retour, petit pause à l’aven du Dahut, dont l’équipement daté nous suggère qu’il faudra revenir avec de quoi rééquiper l’animal pour en voir le fond.
A suivre!