Ce matin, il fait beau sur la Sainte-Victoire. Claude nous a donné rendez-vous à 9h30 au parking en dessous du Col des Portes pour une rando de décrassage après notre ascension des calanques l’avant veille! Quelle énergie ce Claude!
Il n’y a pas encore trop de monde au parking. Claude nous attend (encore une fois.. un jour on arrivera à l’heure, promis). Il a « réservé » une place à coté de sa voiture. La ballade prévue doit être courte, car on doit repartir vers 13h. Le chemin part au milieu des arbres. On cherche les champignons comestibles, mais il n’y a rien. A croire que d’autres sont passés avant nous! Après quelques centaines de mètres, le chemin part à gauche, et commence à bien monter. On y va doucement, en discutant champignons, cailloux, géologie, etc. Derrière nous, sur les promontoires en face, Claude nous raconte qu’il y avait des oppidums romains pour surveiller la vallée. Au loin, on distingue le mont Ventoux avec son sommet blanc.
Arrivé cent mètres sous le pic des mouches, on vire à droite, et on part dans la garrigue sur les chemins de biquettes. Au passage d’une crête, on tombe sur deux rochers qui forment au choix: deux oreilles de lapin, ou… deux testicules. C’est le passage du lapin couillu!
Plus loin, Claude nous conduit à son trou éponyme. La corde d’explo est encore là, mais plus en très bon état. La prochaine fois, il faudra venir avec une nouvelle mais aussi avec un petit pot de peinture, la rouille est à l’oeuvre sur la grille qui protège l’entrée.
Soudain, on entend puis on aperçoit sur le flanc de la colline en face, des chiens de chasses. Puis derrière nous, apparait un chasseur avec son fusil en bandoulière, qui s’éloigne rapidement derrière la crête. Le bruit cesse quelques instants, quand Glen nous montre un chevreuil qui traverse à 50 mètres en dessous de nous. Il a semé ses poursuivants!
Nous reprenons notre périple encore quelques minutes pour arriver à son terme: les lecques. Ce sont d’impressionnantes langues de rocher lisses qui s’élancent vers le ciel. Des strates de calcaires poussées à la verticale pendant la formation de la Sainte Victoire. D’ici on peut les apercevoir sous un angle de vue que peu de gens connaissent.
Sur le chemin du retour, Glen et Eric montent vite fait au pic des mouches puis au garagai de Cagoloup, le plus gros du département. Effectivement, l’entrée est impressionnante. On essaye de repérer des spits pour une descente future, mais je crois que l’intérêt de la cavité est si limité, et la marche d’approche si longue, que personne ne s’est donné la peine d’équiper correctement.
Puis, c’est le moment de rentrer. En descendant, nous croisons tout un tas de familles, randonneurs, trailers, etc. C’est la ballade classique du weekend. Arrivé en bas, les parkings sont pleins. On part rapidement car il est déjà 14h. Ca fera de la place pour les suivants. Merci Claude pour cette belle découverte!