Retour sur Siou Blanc épisode 2

Sortie spéléo ouverte à tous mais ce n’est pas une initiation. Attention le nombre de participants non autonomes sur corde est limité à 4.

L’aven sera choisi en fonction des participants.

On pourra en profiter pour aller visiter des petits avens pour voir s’ils ne seraient pas des candidats pour une initiation.

Merci de me prévenir avant jeudi 22 septembre si vous êtes intéressés.

ThipauThérapie

Ma première visite au Thipauganahé en 2016 ne fut pas un franc succès, la faute à un baudrier pas ajusté comme il faut et à mon incapacité d’apprécier la beauté du dernier jet plain pot du P80. Depuis j’ai préféré éviter cette cavité mythique de Siou Blanc pour échapper aux mauvais souvenirs.

Depuis de l’eau a coulé sous les ponts et des mètres de corde ont défilé dans mon descendeur, il était temps de me réconcilier avec monsier Thipau. J’arrive à persuader Matthieu de faire une tentative, avec le prétexte qu’il pourra ramener ses babioles photo dans la grande salle. On s’empare de corde et d’amarrages et on profite des derniers jours avant la fermeture du plateau de Siou Blanc. Le Thipau nous accueille avec sa fraicheur bienvenue après les 30 degrés du Var. Matthieu équipe, je le suis avec le bagage photo.

Tout se passe comme une lettre à la poste (pas celle de Marseille, enfin, bref…)! Je pose mes pieds en bas du P40 avec grande satisfaction. Pique nique, test photo pour se rendre compte que la salle est toujours aussi grande, et on remonte. Cette fois à l’aise, comme quoi c’est important d’avoir un matos bien réglé et pouvoir lui faire confiance. Par contre qu’est-ce qu’il fait chaud dans le P80!

Et voilà, le Thipau c’est (re)fait ! Prochain arrêt: aven Aubert?

Essai photo dans la grande salle terminale di Thipau

Siou Blanc deux sur deux

Pendant ce week-end de météo printaière, nous (Matthieu et Laura) prenons la bien connue route du plateau de Siou Blanc.

Le samedi nous affrontons la redoutable marche d’approche de l’Aven du Caveau, l’objectif étant de vérifier l’équipement jusqu’au lapiaz souterrain en vue d’une sortie club dans l’automne. Laura équipe avec ce qu’elle trouve en place, Matthieu rajoute des spits et des AFs pour éviter de faire frotter la corde, qui après un régime minceur ne fait que 8.5 mm de diamètre. Nous arrivons au dernier fractio avant le lapiaz, bien mouillés comme il faut à cause des flasques remplies par les pluies tombées pendant la semaine. On remonte en épongeant les parois humides, la prochaine fois on pourra descendre plus en profondeur avec une équipe conséquente.

Dimanche on retourne à la Grande Crevasse, aven que nous avions déjà visité et rééquipé sauf le dernier ressaut, pour manque de cordes, spits, mousquetons, tout. Cette fois on prévoit large et on se change en sapin de Noël chargé d’amarrage. Nous arrivons aux étroitures du fond, nous rajoutons un frac pour éviter frottements et passages pénibles et nous voilà enfin au fond. Le petit courant d’air est bien sensible et intriguant, la remontée se fait en s’interrogeant s’il n’y a pas un petit passage caché quelque part (oui, on est en manque d’explo à La Pierre Saint Martin…).

Ramonage de spits sur Siou Blanc

Nous (Matthieu et Laura) allons prendre la route de Siou Blanc à la recherche de nouvelles cavités à proposer pour les sorties club. En sachant que une fois sorti des grandes classiques l’équipement peut se faire vétuste et quelque peu folklorique, on préfère un repérage préliminaire. Le choix tombe en premier sur la Tarentaise, qui pourrait faire office d’aven d’initiation. A l’entrée nous constatons que les guêpes ont résolu la crise du logement en squattant les trous des spits. La séance de ramonage avant vissage se poursuit jusqu’à la tete du P18 qui hélas manque d’une deviation pour nous permettre de descendre en sécurité. On sort pour manger, quelque peu déçus et imaginant des AF où on aurait bien voulu les trouver.

Nous décidons d’achever la journée au voisin aven du Baobab, en espérant de trouver au moins une brindille de notre bonnheur. Nous arrivons à descendre les deux premiers puits, le troisième et dernier ne nous offre qu’un monopoint qu’on n’apprécie pas trop. C’est en remontant le dernier puits que mon pantin termine sa vie par rupture de la sangle, après sept ans de fidèle service. Nous sortons sous un crachin intérmittent, en discutant de l’objectif de la prochaine sortie: Jas de Laure ou ailleurs?

Trafic chargé au Palan

Pour la première sortie club del 2022, nous arrivons de bonne heure sur Siou Blanc pour affronter les multiples fractionnements de l’Aven du Palan. Il s’avère que nous avons eu le bon reflèxe d’arriver vers 10 h, car l’aven est convoité par d’autres groupes spéléo qui, hélas, se sont dirigé ailleurs vu que les lieux étaient déjà occupés par nos cordes.

Petit rappel technique dans le premier réssaut, histoire de vérifier que les nouveaux recrutés du club n’ont pas oublié comment mettre correctement un descendeur. On se laisse donc glisser sur l’équipement mis en place par Laure, en attendant nous nous attardons en réflections philosophiques du genre « est-ce que c’est ça une étroiture? » « Non, ça c’est large ».

Les sept compagnons d’aventure se retrouvent au fond de -70 m pour casser la croute à 13 h passés. Quelques anecdotes de spéléo saugrenu et il est temps de trouver la surface. Matthieu profite de la dernière (ou première puisqu’on remonte?) verticale pour tester le nouveau flash trouvé sous le sapin à Noel.

16 h 30 et tout le monde est sorti des antres profonds, dans un après-midi franchement frisquet. On nous demande d’aller gratter la côte de -100 pour une prochaine fois: on va y songer !

Tamponnoir suicidaire au Lys Martagon

Nous nous retrouvons à trois (Laure, Matthieu et Laura) dans la fraicheur matinale du Col de l’Ange pour emprunter la direction de Siou Blanc. L’objectif est de remettre au gout du jour l’équipement vétuste et vintage du Lys Martagon, un petit -120 en dehors des chemins les plus battus du plateau. Matthieu et Laure cherchent des naturel et plantent des spits, ils arrivent presque à la fin du premier puits. C’est en équipant le dernier fractionnement que un bruit d’enfer remonte vers la surface: le tamponnoir perso de Matthieu, lasse de cette vie de souffrances et de puits étroits, se jette au fond de l’aven. Impossible de le récupérer sans prendre le risque d’abimer la corde, le trio doit retrouver le soleil presque hivernal.

Après un bref ravitaillement sous le chêne de Mistral, on décide d’achever la journée dans le premier puits de la Solitude, le seul gouffre que l’on peut équiper avec les cordes amenées. La petite mésaventure nous permet déjà de planifier la première sortie de 2022 : mission de sauvetage du tamponnoir au Lys Martagon !

Aven du Lys Martagon

Participants: Matthieu et Laura.

Poursuite des visites des trous qui nous permettrons de former les nouvelles recrues pour la spéléo. Aujourd’hui le Lys Martagon: on s’est permis de modifier l’équipement de la tête du P50 pour éviter les frottements et améliorer le confort. C’est surement perfectible mais on peut descendre en toute sécurité sur de la 8.5. ça frotte plus de partout!

Matthieu fait pousser des spits