A la recherche de la Claysse 

Ce dimanche ensoleillé en Ardèche est parfait pour aller explorer le parcours étonnant de la Claysse. On se retrouve Claude, Bruno, Olivier, Ana Luz, Glen et Éric au parking de la Goule de Sauvas. Cette énorme ouverture dans le ravin porte bien son nom, car elle avale la Claysse. Aujourd’hui cependant, une telle ouverture n’est pas nécessaire car la Claysse n’est qu’un petit ruisseau innocent. Claude nous fait remarquer que la Claysse n’a pas toujours plongé sous la terre. En effet, à coté de la route qui passe au dessus du ravin, on remarque que de gros rochers dans le vallon caractéristiques du lit d’une rivière. Claude nous explique, mesures d’élévations à l’appui, que la Claysse passait par là avant qu’elle ne creuse la goule et trouve son chemin actuel souterrain.

Après cette mise en contexte, on se gare à quelques kilomètre plus bas, à la cotepatière. Il s’agit d’un des réseaux supérieurs du gruyère souterrain de la Claysse. Pas besoin de baudrier mais un casque et une bonne lampe. L’entrée est imposante, avec une échelle scellée dans la roche. S’ensuit une longue galerie d’environ 2km dans laquelle on marche sur du sable et des galets, reliques du passage de la rivière. A plusieurs endroits, on observe de belles concrétions et même des ammonites et des rostres de bélemnites fossilisés au plafond. Après deux heures d’exploration, on arrive dans une zone plus humide avec des grandes vasques d’eau et de la boue. Seuls Éric, Olivier et Glen décident de se salir. Bientôt on se retrouve en face du lac Gaupillat. Un canot en plastique est posé contre le mur. Il ne faut pas beaucoup d’hésitation à Glen pour le mettre à l’eau et partir à la traversée du lac! Avec Olivier on se demande ce qui se passe car on entend comme des explosions. On se demande si il ne s’agit pas du son et lumière qui a lieu un peu plus loin dans la cavité, dans la zone aménagée de la Cocalière. Après 10min, Glen est de retour: « non, non, je n’ai pas entendu d’explosion ». Encore une illusion due à la géométrie de la cavité . 

De retour, on va faire un tour à la résurgence naturelle de Peyrejal. A la différence de la cotepatière, la cavité est beaucoup plus humide. On remarque bien que l’eau y circule plus souvent. Les parois sont bien polies et les petits coups de gouges indiquent un débit important. Après quelques centaines de mètres, on butte sur une vire à passer avec des longes… qu’on n’a pas prises. On reviendra… mais plutôt par l’entrée artificielle de Peyrejal pour visiter la suite du lit de la Claysse.

Entrée de la Goule de Sauvas dans le fond du ravin à droite

Et de 4…

C’est la quatrième tentative pour trouver le Buranco Rampium et cette fois ci se fut la bonne… Pour ceux qui suivent nos pérégrinations spéléo Ligures, nous cherchons depuis quelques temps déjà ce gouffre qui est un -150 m avec plus d’un kilomètre de galeries.

Le trou est là où il est sensé être mais un tronçon de piste interdit à la circulation fais passer la marche d’approche de 5min à une heure et encore quand on est à vide!

La belle entrée de Rampium

C’est encore dans une ambiance PSM (brouillard) que nous trouvons la belle entrée. On a cherché un autre accès carrossable mais pour l’instant en vain.

Ambiance PSM

La quatrième tentative fus la bonne, reste à revenir avec le matériel pour explorer ce gouffre…

Camp Pierre Saint Martin Millésime 2025

Cela fait maintenant 10 ans que des membres de l’ASN participent au camp d’exploration organisé par le Luc (spéléo club Lillois) sur le versant nord est de la pierre saint martin.

Cette année nous sommes 3 à participer. Daniel la première semaine, Laura et Matthieu la seconde. Pour Daniel, désobstruction proche de la surface, portage pour des plongés dans la grotte de l’Arpet et changement des cordes dans le gouffre du Romy ont été au programme. Pour Laura et moi, désob au BB26 vers -210 m, l’aménagement du méandre vers -70 et la recherche de courant d’air vers – 35 dans le même trou, aménagement de l’accès à la rivière nord est du Romy, et visite du DS 48.

Un peu plus dans le détail :

le DS 48 est un trou qui était fermé par un névé vers -5m. Il a été revu, c’est un joli puits de 26 m pas la peine d’y retourner car il n’y a pas de suite.

Le Romy est un -706 avec deux rivières qui butent toutes les deux sur des syphon. La rivière nord Ouest est bien connue mais la rivière nord est n’a jamais fait l’objet de recherche approfondie depuis sa découverte à la fin des années 90. Un des objectifs sur plusieurs années du collectif est d’y retourner, mais pour que les explos puissent y avoir lieu il faut y arriver sans être épuisé. C’est pourquoi il a été décidé d’aménager les passages les plus étroits qui permettent d’y arriver.

A la sortie du Romy

Le BB26 est un -210 en court d’exploration découvert en 2018. -35 le courant d’air s’inverse (passant de soufflant à aspirant). Une escalade vers -35 à permis de trouver l’origine de l’inversion du courant d’air. Il y a un méandre qui part 3 m au dessus de la fin de l’escalade. Une désobstruction est à entreprendre. Affaire à suivre. Au fond c’est un méandre qui nous bloque temporairement, un tronçon de 10m a été désobstrué cette année. Laura à franchis 10 m de plus une étroiture bloque temporairement la suite. Le courant d’air est de plus en plus fort il y a de plus en plus d’eau qui coule et il y a de l’écho devant nous. Tous les signes d’une suite probablement plus large.

La grotte de L’arpet est une résurgence connectée au Romy qui est émissive en forte crue. Elle son exploration est réservée au plongeur car des siphons barrent rapidement l’accès. L’objectif du collectif dans cette cavité du collectif est de plonger le siphon terminal qui n’a jamais été plongé. Daniel a participé au portage du matériel des plongeurs.

Plongeurs et porteurs à la sortie de l’Arpet

Toutes ces actions seront poursuivies l’année prochaine.

Un siphon, phon, phon…

Ou chronique d’un trou étroit, réputé sans danger…

Bien entendu on taira le nom de la cavité Ligure pour la protéger.

Il est écrit que cette cavité ne crain plus les crues depuis qu’un tunnel ferroviaire a été percé non loin. Les travaux de drainage du sus dit tunnel aillant détourné le ruisseau qui alimentait le ruisseau qui y coule.

Une tentative de visite au mois de novembre nous a prouvé que rien n’était moins sur. Un petit crachin pas bien méchant sévissait dehors mais il avait beaucoup plus les jours précédents et il était prévue de grosses averses plus tard dans l’après midi. Passé la première séries d’étroitures et un petit puits nous arrivons dans un petit couloir où les traces de crues étaient plus qu’évidentes. Laura passe un siphon soit disant fossile, plus loin tout est humide et suinte. Pas très rassurant, d’autant plus que le trou est étroits et qu’on n’a pas de branchie.

On revient dans en hivers pendant une periode de temps secs pour tenter notre chance une nouvelle fois. On enchaine un bon nombre de passages étroits voir très étroits même si le plus pénible de tous n’existe plus. On fini par accéder au fossile dont on avait vue quelques photos au hasard de nos divagations sur le Web italien.

C’est effectivement magnifique! Mais cela se mérite et gare à la météo si on ne veux pas chanter la petite comptine qui sert de titre à l’article….

La mine de bauxite de Mazaugues

Vendredi dernier Ana, Glen, Eric et Claude sont allés faire un tour du côté de Mazaugues. C’était l’une de leurs premières sorties il y a trois ans. Avec Matthieu et Laura, ils étaient rentrés par une galerie artificielle qui donne sur les gorges du Caramy. Cette fois, l’idée était de rentrer par  le Gouffre Marcel Loubens, d’explorer la mine de bauxite désaffectée et de poursuivre la descente jusqu’au canal de Marseille. En tout, un P19 et un P17, les deux équipés sur broches. 

Bien que caché sous des gros rochers au bord du chemin, le premier puit n’est pas difficile à trouver. En bas sur la gauche, passe une galerie de la mine et sur la droite au-dessus d’un petit ressaut, la suite de la cavité joliment concrétionnée. Nous partons tout d’abord sur la gauche pour aller explorer cette fameuse mine. Au bout d’une centaine de mètres, nous débouchons dans l’énorme salle de dépilage. Durant la période d’exploitation, c’était l’endroit où la roche était broyée avant d’être envoyée à Gardanne pour produire de l’aluminium. 

La taille de cette salle est très intimidante. Même avec la lampe au maximum, on ne voit pas les murs. La répétition des piliers de soutènement tous les 20 m dans toutes les directions pourrait facilement conduire à s’égarer. Heureusement au sol, un chemin bien marqué est balisé avec de la rubalise. Il parcourt la salle en U et nous conduit à une autre galerie d’extraction qui se termine sur un cul-de-sac. Sur le chemin nous pouvons admirer de petites concrétions qui se forment au mur et au plafond. C’est incroyable te voir à quelle vitesse la nature reprend ses droits.

De retour au pied du P19, nous passons dans la cavité naturelle où nous nous arrêtons pour déjeuner. Je poursuis la progression vers le P 17, mais personne ne souhaite me suivre, car il faut franchir au moins trois étroitures avant d’y arriver. 

Pendant que Anna et Claude remontent à la surface, nous allons explorer un autre passage avec Glen. À 10 m du P19, au bout de la galerie artificielle, se trouve un petit ressaut d’environ 1,5m, après lequel démarre une autre galerie naturelle. Sur la gauche, un beau puit est équipé avec une main courante (1 spit et un AN) et 3 spits en tête de puit. Je m’y engage avec la corde de 24 m qui me restait à laquelle j’attache une petite corde de 8 m que j’avais aussi emportée. Après une quinzaine de mètres, j’arrive sur une plateforme. Le puits continue sur la droite. Il est équipé avec un spit et un AN. Il s’agit en fait d’une belle faille dont je n’atteint malheureusement pas le fond car la corde est trop courte. Il me manquerait bien une dizaine de mètres. Tant pis, ça sera pour une prochaine fois.

De retour à la surface, Ana et Claude nous attendent. Aujourd’hui c’est à nous de payer le café. On est arrivé un peu en retard ce matin. Ça sera sur la terrasse du Ô métissage dans le joli petit village de Mazaugues.

Sur le bord de la galaxie de la mine, est concrétions sont en train de se former
L’intérieur de l’immense salle de dépilage. Nous suivons le chemin marqué avec de la rubalise
Vue verticale du puit non documenté, avec la corde qui remonte vers le frac. Ce puit descend dans une belle fissure.

La grotte du vallon de Mauvelle est-elle bouchée? 

Étonnamment il y a peu de cavités dans le massif de l’étoile et elles sont souvent assez concrétionnées. La grotte du vallon de Mauvelle fait partie des grottes étroites et verticales. La topo de C. Reynaud date de 1954 et indique l’arrêt sur un bloc à 28m. 

Mercredi, fin d’après midi après le boulot, nous voilà parti du parking de la Montade à Plan de Cuques avec Glen. Il est 17h30. Nous arrivons à l’entrée 20min plus tard. Plusieurs amarrages naturels dans le rocher me permettent d’équiper l’entrée et le premier ressaut de 5m avec des sangles. En bas, un début de main courante est équipée avec deux vieux spits, de même pour Le P15 qui suit. D’après la topo, il y a ensuite deux options. Descendre sur le palier au fond du P15 et continuer par une ouverture en face ou bien prendre la lucarne qui s’ouvre sur la gauche à 3m du fond. C’est cette dernière solution qu’il faut prendre car le passage est plus large et équipé avec 2 spits. Dans le P12 qui suit, je met une petite déviation pour éviter un frottement. Ça se rétrécit. J’arrive alors sur le fameux palier du fond, mais contrairement aux attentes, l’étroiture impénétrable a été élargie et la descente peut continuer. Il y a même deux spits pour équiper la tête du puit. C’est étroit. Je préfère utiliser un AN et un spit pour limiter les frottements. Descendeur sur la poignée au dessus de moi, je me glisse dans l’étroiture. Il y a des pieds pour remonter au cas où. Ça passe et 1m en dessous le puit s’élargit légèrement. C’est l’enchaînement des surprises. Je découvre une corde en chanvre qui descend sur un ressaut de 5m. Elle doit bien avoir 30 ou 40 ans! Heureusement que j’avais une corde de 55m. Elle s’arrête juste au fond. Je dois être à -40m. 

Au fond, une bouteille en plastique, une vieille lampe acétylène et le boîtier cassé d’une vieille lampe de poche. Difficile de croire que ça continue à descendre. Un conduit horizontal de 50cm de haut et 2m de long mène à une petite salle concretionée. Un gourd cassé suggère la présence d’eau stagnante. Une photo prise à bout de bras montre que le plafond s’ouvre dans une faille impénétrable. Glen me rejoint au fond pour s’assurer qu’il n’y a vraiment pas de suite. Il faudra revenir pour faire une topo précise. TPST 2h.

Conduit horizontal au fond d’environ 50cm de haut, qui mène sur un gourd cassé en noir.
Photo prise à bout de bras vers le plafond concrétionné au dessus du gourd. On devine une faille impénétrable.

Formation à Albion

Quand on se fait mal en randonné ou en escalade, on appelle les pompiers qui viennent nous chercher. Sous terre, on évite de se faire mal car les secours (qui ne sont autres que les copains de spéléo formés au secours par la SSF) mettent plus longtemps à arriver. Pour éviter les problèmes, la fédération française de spéléo s’assure donc que ses adhérents dans les clubs sont bien formés.

Pendant les vacances de février, je suis allé me préparer au diplômé national d’initiateur. Ce diplôme est nécessaire notamment pour organiser les sorties initiations. Le stage d’une semaine avait lieu à St Cristol d’Albion dans le Vaucluse. Nous avons été super bien reçu en pension complète par Harry et Marie Lancaster dans leur gîte de l’ASPA.

Le planning quotidien était bien rempli: petit dej à 7:30 et préparation du picnic, départ pour les cavités à 8h15 par groupe de deux, avec un encadrant, moniteur national ou diplôme d’état, équipement des cavités  et exercices d’auto secours jusqu’à 17h, retour et rangement du matériel, douche, réunion ou présentation à 18h, dîner à 20h, préparation des kits pour le lendemain à 21h et couché vers 22h30. Autant dire qu’après une semaine à ce rythme, nous avons pu parcourir plein de galeries, et équiper de nombreux obstacles. Les encadrants étaient excellents. Ils arrivaient à la fois à suivre celui de nous deux qui équipait et en même temps, ils transmettaient des connaissances à celui qui attendait derrière.

L’ambiance au gîte était très bon esprit. Il y avait beaucoup de moments de partage pour discuter les journées de chacun, préparer les affaires ensemble et le dernier jour, on s’est tous regroupé pour laver le matériel à la rivière. Les repas étaient très généreux et je soulignerais l’excellente soupe au pistou et les morilles cueillies par Harry dans la sauce du premier jour! Excellent. 

Ce stage a été pris en charge par le club (merci la mairie de Vitrolles), le comité départemental de spéléo et canyon (cdsc13.fr)  et le comité de spéléo régional (csr_sud.fr).

Isabelle à l’équipement du P95 dans le Caladaire, supervisée par Camille.
Sur la gauche, dans le grand P95, on observe les gros silex noirs

Le camp du Saint Cassien

Pour paraphraser Charles dans son blog sur le Saint Cassien1 : cette cavité est notre vrai, petit grand trou du secteur. Elle se développe jusqu’au siphon à -320 m et possède tout d’une grande cavité : des puits, des méandres et de belles concrétions.

Ce dimanche, Matthieu a proposé de descendre à la salle du camp à -100 m. On est Matthieu, Laura, Antony, Olivier et moi. Tout est équipé sauf les trois premiers puits qu’on équipe avec Matthieu. Dans le troisième puits de 28 m, une corde (la blanche), et tonchée et ne descend pas en bas. On prend la rouge.

Au passage, on admire les belles stalactites qui longe la descente sur une quinzaine de mètres.

On arrive tous à la salle du camp juste à l’heure où les où les ventres ont faim. On discute en regardant le début du petit méandre. Ça sera pour une prochaine fois. C’est trop mouillé aujourd’hui. Il pleut dans la salle de la pluie!

En remontant, on ne manque pas de pester dans la chicane verticale en haut du P22.

Belle sortie ! Il faudra revenir pour aller au fond quand ce sera plus sec. 

  1. https://scpa-escandaou.com/2022/01/petite-visite-guidee-en-images-au-saint-cas.htm ↩︎

Autour du nouvel an en Ligurie

Un compte rendu en retard pour trois sorties qui ont eu lieu dans les alentours du nouvel an. La première cavité est la plus longue de Ligurie avec 4 km de connu. Pour ceux qui suivent on parle de Balbiseolo. L’objectif était d’aller au moins jusqu’à la grande salle qui marque la fin du premier méandre en bas d’un puits magnifique de 24 m. Arrivé au bord du trou, c’est l’affluence : il y a déjà un groupe de spéléos piémontais. Comme ils sont beaucoup on traine un peu. Finalement on les rejoindra tous dans les 3 petits puits juste avant la grande salle. Arrivé dans la salle on prend le temps de faire quelques photos. C’est beau, c’est grand.

Comme il se fait tard, que la suite est encore un long méandre avant d’arriver dans la rivière et qu’on risque d’attendre on préfère sortir pour revenir voir une autre fois la suite.

La seconde cavité est la grotta Ingriv avec sont équipement hétéroclite sur, broches, barre scélée, chaine et goujons foireux… Etant donnée que la cavité s’ouvre dans le lit d’un ruisseau, il vaut mieux aller voir aller s’il ne fait pas beau. Le puits d’entré est beau et la suite est une haute galerie concrétionnée et fort boueuse. Seul bémol la cavité est trop courte.

En remontant on repere un départ en vire vers un amont potentiel qu’il serait bien d’aller voir avec les ustensiles appropriés…

La troisième sortie a eu lieu dans le même secteur à la grotta mala. L’une doit être l’amont de l’autre ou un affluent. La pas d’appareil. On c’est arrété au pied d’une escalade de 10 m équipée sur un joli mono point. De toute façon avait plus de corde. On a préférer rentrer en jurant de revenir parce que cela devenait franchement sympathique.

Grande Crevasse 15 décembre 2024

Cela fait quelque temps que nous avons revu le fond de la grande crevasse par temps calme et pas trop froid et nous étions persuadé qu’il y avait du courant d’air au fond. Nous y retournons donc avec Anais, Olivier fraichement arrivés dans le club, et Claude. Il fait glacial dehors essentiellement à cause du vent qui souffle fort sur Siou Blanc. La marche d’approche de moins de 100m est avalé très rapidement et on commence à équiper. Les fractios s’enchainent dans la bonne humeur en guidant les deux petits nouveaux. On mange juste avant le fond et Laura prend la suite de l’équipement. Ils en profiterons pour découvrir les joies des passages pas trop larges sur corde. Arrivé au fond pas de doute il y a du courant d’air qui souffle dans la diaclase trop étroite pour passer. Malheureusement pas trop le temps de fouiller en détail pour trouver le meilleur endroit pour se faufiler dans la suite. Ce sera pour une autre fois… On compte bien revenir pour fouiller et commencer à élargir.