Le Bal des petits poids!!!

Et oui encore un titre bizarre et il vas encore falloir tout lire pour comprendre…

Nous profitons d’un petit séjour en Italie autour de Noël pour faire un peu de spéléo. On a commencé par chercher la grotta Ingriv. Elle est pas très loin de la Grotta Mala à Finale. On suis bêtement la description qui nous dis qu’au troisième pont romain il suffit de tourner à droite pour continuer sur 80 m pour trouver la cavité. Le seul détail absent de la description c’est que le trou s’ouvre dans le ruisseau 3 m au pied d’un mur sous le chemin. Après avoir fouillé dans tous les murs du coin envahi par les ronces ont fini par trouver la cavité qui s’ouvre directement dans un ruisseau à sec. Autant dire qu’on évitera soigneusement le trou les jours de pluie… On commence à équiper mais il manque une petite dev judicieusement placée pour éviter un petit frottement que nos cordes françaises, jugée trop fines par les locaux, ne supporteraient pas.

Équipement de l’entré de la Grotta Ingriv à la Française avec des nouilles fines…

Pour notre seconde sortie on se commentera de chercher lors d’une balade digestive du coté de Bardineto l’entrée de la grotta d’Alzabecci. D’après les infos glané un peu partout c’est un joli puits de 80m fortement concrétionné. C’est dans liste des trous à trouvé puis à faire. En Italie la première étape est déjà souvent un problème!

Après avoir fouillé un vallon et être passé à moins de 80 m du trou, on rebrousse chemin pour changer d’accès et on trouve finalement le trou là où il devait être : au pied d’un poteau électrique! On rentre à la nuit tombante pour donner son gouter à Margot qui crie famine. Toujours pas d’histoire de petits poids….

Notre dernière sortie a eu lieu à la Grotta Balbiseolo. Le programme est simple: un petit puits 500 m de méandre 3 petits puits un grande salle puis re 500m de méandre et enfin une rivière vers -160m avec des sup très concrétionés. C’est le trou le plus long de Ligurie. Suivant les sources c’est entre 3 et 4 km de développement.

Après 45 m de marche on attaque le long méandre d’entrée. C’est jamais très large mais jamais vraiment étroit. Suite à un secours à la fin des années 90 il n’y a plus de passage pénible. Tout est calibré « civière ».

C’est large mais pas trop quand même…

On file jusqu »à la tête du troisième puits après le premier méandre dont l’équipement en fixe est déroutant. Il y a trois mains courantes dont une au plafond.

Des nouilles…

Le puits est magnifique mais il se fait tard et il faut faire demi tour si on veux sortir à une heure décente. En rentrant on fait deux photos dans les endroits « larges » et photogéniques.

Et les petits poids alors!!! Balbiseolo devient dans l’épris tordu d’un français qui maitrise mal la langue de Dante, Balpisello et pisello en italien c’est un petit pois….

Le Mistral de la Sainte Baume

Ce weekend les spéléos de l’ASN sont allés voir l’aven grotte Mistral sur la Sainte Baume. Pas de fiche d’équipement, mais une corde de 50m et 2 cordes de 30 m ont bien fait l’affaire. Il faisait très froid ce dimanche matin, avec -4 au thermomètre de la voiture. Après environ 20 minutes de marche en suivant les cairns et le GPS, on arrive à l’entrée qui se trouve sous une petite barre rocheuse. L’entrée donne sur une petite salle avec un passage dans le fond. On se change vite et on se glisse à l’intérieur, où il fait bien meilleur.

Rapidement, on arrive sur une vire qui finit à l’apic d’un puit de 10m au milieu d’une grande salle concrétionnée. En bas, la suite part sur la droite. On franchit le lac (de boue) par une traversée en hauteur plutôt sportive sur une corde fixe. Ce « lac » se trouve dans une large galerie où circulait probablement une rivière. Au bout de ce passage, on débouche sur le P15. Il est surplombé par une belle méduse concrétionnée de presque 5m de haut. Sur la droite, une autre traversée conduit vers une galerie non topographiée. Daniel se lance mais revient rapidement car il est impossible de déterminer l’état de la corde fixe au-delà du 2e point. Eric poursuit la progression. Sous les conseils de Daniel, il équipe la main courante et la tête de puits. En bas, on trouve enfin un endroit sympa et plutôt sec pour déjeuner. Glen commence à protester contre la boue qui nous fait glisser dans les fracs. Malheureusement, la suite avec une série d’étroitures dans la boue n’arrange rien. Après quelques mètres de contorsions, on trouve le P10 du réseau des Perles, qu’on équipe avec la 2e corde de 30m. En bas, Glen se faufile dans le réseau inférieur, mais au bout de 3m dans des étroitures boueuses, il tombe sur de l’eau dont il est impossible de déterminer la profondeur. De son côté, Eric remonte 4m en escalade sur une corde fixe. Il arrive sur une galerie très étroite qui a été vraisemblablement désobstruée mais qui ne semble mener nulle part. Fin de l’exploration, il est temps de rentrer. C’est par chance que Glen, qui attend son tour en bas du P15, découvre le passage vers le P22. En remontant un éboulis très boueux, il trouve une galerie étroite au fond de laquelle se trouve la corde fixe du P22. Dommage, il est trop tard. Ça sera l’occasion de revenir. 

Au retour quelques péripéties nous font explorer un trou pas loin du parking absorbant beaucoup d’eau mais malheureusement au bout de 3 mètres de descente le fond est colmaté…

Pareil pour une autre cavité explorée par Glen qui semble elle aussi absorber beaucoup d’eau lors de pluies.

A désobstruer…

Passage d’un des frac du premier puits avec la vire d’accès
Grande méduse d’environ 5m de haut au-dessus du deuxième puit
Glen au deséquipement du 2e puit

Calamars, serpent et fourmis.

Titre bien bizarre pour un compte rendu de sortie spéléo en Ligurie! Pour le comprendre il vas falloir tout lire…

Avec Laura, on profite de quelques jours en Ligurie pour continuer nos repérages de cavités Ligures. On a jeté notre dévolue sur une petite cavité qui devrait être jolie. Elle l’est, la vue depuis l’entrée aussi mais elle est aussi un vrai dédale de conduits qui s’entrecoupent dans tous les sens.

Jolie vue

On se perd un peu dans les conduits très concrétionés, on croise un serpent à la recherche d’on ne sais trop quoi, on passe quelques étroitures qui nous donnerons du fils à retordre dans l’autre sens et on arrive dans un joli paléocolecteur de belle taille.

Quelque part dans un calamar

C’est sûr on mettra cette cavité au programme du futur camp ASN en Ligurie. Par contre les corpulents un peu trop grands auront surement beaucoup de mal a sortir du collecteur!

Heureux de retrouver le soleil après 35 min coincé dans une étroiture

Quelques jours plus tard nous décidons de finir nos repérages à la grotta mala à Finale. On s’arrêtera au sommet d’un P27 très aérien victime d’une attaque géante de fourmis dans les jambes.

Vous avez trouvé en chemin le serpent, les fourmis mais le calamars manque à l’appel… Devinez le nom de la première cavité!

Spéléo entraînement technique

Bon, voici un article pour lequel on pourrait s’écrier « Enfin! » La sortie a eu lieu le 07 mai 2023. Pourquoi ce retard? Tous simplement parce que personne n’avait pu transférer les photos de mon téléphone sur mon ordi. Mais grâce à mon fils,c’est fait.

La séance étant prévue sur la paroi du Gaudin, je décide d’y aller en testant un autre trajet par Tourves…je cherche vainement le panneau qui me permettrait de rejoindre Mazaugues. Faisons appel à un local. Effectivement, pas de panneau sur la route, il faut s’en éloigner pour trouver, enfin, la route désirée extrêmement discrète. Très jolie route tortueuse et bucolique à souhait. Me voilà au parking. Je suis le premier arrivé malgré mes errances. Le temps est superbe, et j’attends patiemment, mais le temps qui passe le fait lui aussi avec patience. Je finis par réveiller mon téléphone, dans lequel je trouve un message d’Éric qui m’apprend que la Sainte Baume étant sous la pluie, la séance se déroulera à ..Vitrolles (d’où je viens…!) sur le site de Baume Canouille. La pluie??? il n’y a même pas le moindre nuage annonciateur. J’appelle donc Éric pour me faire préciser où les marseillais ont trouvé la pluie. La réponse est « à Marseille ». Il semble que leur sardine qui a bouché leur port a aussi décidé de s’intéresser à la météo. En trouvera t-on une un jour qui bouchera la rivière du Gaudin?

Me voilà donc reparti vers Vitrolles, où je retrouve enfin mes compagnons spéléos.

Matthieu a déjà équipé des voies à l’entrée du site, mis ne peut pas rester l’après midi. Après le frugal pique-nique, Éric déséquipera ces voies, et deux autre voies parallèles seront équipées dans le surplomb, (Matthieu, Glen, Claude)pour travailler plein vide.

Glen travaille au fractio, (ou montre ses fesses à Raïssa?) pendant que Raïssa admire (plus ou moins volontairement comme chaque fois que la corde est plein vide) le paysage, et je voudrais faire remarquer que même s’il fait beau, il y a quand même des nuages qui bourgeonnent, Non, mais!

Raïssa commence à maîtriser la technique de rotation de la corde, elle a donc droit à une dernière photo, un peu plus posée.

Raïssa posant pour le photographe

Ce fût quand même une belle journée, et nous finirons de déséquiper la totalité des voies afin de revenir vers les véhicules et repartir vers nos domiciles respectifs après une séance fructueuse qui a permis à chacun de faire de nouveaux progrès.

Reprise à Siou Blanc

Les protagonistes, le dernier ayant oublié son casque

Nous nous retrouvons, Laura, Raissa, Claude et moi pour une reprise après une pause trop longue pour certains. On choisi de faire plusieurs petits trous sur La partie Est de Siou blanc. On commence par l’aven de L’ours qui nous occupe une petite partie de l’après midi. Le planning trop serré des néo parents nous oblige à nous contenter de cet aven et du repérage du menhir et de la galère dans le quel on plante deux amarrage pour la prochaine visite

4 pommes dans le verger

Ce week-end, les spléléos de l’ASN sont allés explorer le verger, une jolie cavité, plutôt vaste pour le massif de l’étoile. Ça faisait longtemps que personne n’était passé par là: pas d’amarrage à l’entrée et des goujons à la tête des 2 puits. Heureusement, on avait prévu le perfo! Au fond, on découvre un dédale d’étroitures et de passages désobstrués qui s’enfoncent jusqu’à -40m, avec quelques jolies concrétions en chou fleur.

Descente vers le fond du 2e puit
Descente vers le fond du 2e puit
C’est pas très grand ici!

Sortie spéléo à l’Espérance

Ce week-end, les spéléos de l’ASN sont partis pour le gouffre de l’Espérance dans le massif de la Sainte Baume. Après 2km à pieds sous la chaleur et quelques détours pour admirer le paysage, nous déjeunons au soleil. Midi, Daniel équipe le premier puits de 12m et tous descendent derrière pour profiter de la fraîcheur de la terre. En bas, il est déjà en équilibre à équiper le deuxième puits et installe une pédale dans le vide pour aider à passer le frac.

Suite à ça Éric prend le relais et installe le petit puit suivant de 10m. Le dernier puits de 31m est un peu technique avec un frac très aérien. En plus, en bas, c’est très boueux. Daniel, Glen et Éric décident de remonter retrouver les autres. Tout le monde remonte tranquillement en admirant les concrétions, notamment de jolies draperies sonores. On sort vers 16h et on retrouve Mika, la vaillante chienne d’Anthony, qui a bien tenu son rôle de gardienne de nos affaires et nous attend bien sage. Encore une belle sortie.

Participants: Daniel, Cécile, Raïssa, Anthony, Ana-Luz, Éric et Glen

Petit(s) repérage(s) en Italie.

Fin Aout, on profite de quelques jours passés en Italie, avec nounou gratos, pour continuer nos repérages en vue d’un camp que nous souhaitons organiser avec nos amis spéléo de l’ASN. Comme d’habitude les résultats seront mitigés… Initialement on voulait repérer faire des photos dans quatre cavités mais on en a trouvé que 3 et exploré deux.

1 Buranco de Dotte en ligurie à Bardineto. On commence par du facile. On sait où est l’entrée, qu’il ne faut de matériel mais comme on est pas chez nous on peu toujours avoir des surprises… La premiere fois qu’on avait tenter d’y aller la cavité siphonnait à 10 m de l’entrée. Cette fois les canicules s’emballant un peu partout en Europe, pas d’eau… Il y a deux branches à voir. On par jusqu’au siphon de la première et tout du long de notre parcours il est évident qu’il ne faut pas être là quand il pleut. Une petite pause photo au siphon et nous revoilà parti à la recherche de l’autre branche. Elle est vite trouvée mais défendue par une escalade scabreuse de seulement 3 m. On reviendra avec un bout de nouille pour voir la suite….

Buranco de Dotte

Deuxième cavité W le Bimbé. (Vive les Filles) normalement elle est pas dure à trouver et c’est potentiellement jolie puisque c’est l’amont de Dotte. Seulement voila tout ne c’est pas vraiment bien passé. La cavité est rapidement trouvé. Il y a une marche d’approche démoniaque de 2 min. Mais c’est juste après que tout se complique. L’entrée est un entonnoir qui s’effondre à moitié, pas grand chose ne tient la dedans. Un bloc de plusieurs centaine de kilo repose sur des briques pleines qui se sont effritées sous son poids. La sensation que rien ne tient nous envahi et on préfère aller voir ailleurs… On finira deux heures plus tard à la plage. C’est quand même beaucoup moins dangereux.

Troisième cavité BALMA GHIACCIATA DEL MONDOLÈ : (Baume glacée du Mondolè). Elle s’ouvre à 2100 m d’altitude dans une petite station du piémont, Prato Nevoso où Laura allait faire du ski durant son enfance. Tout commence par une petite dizaine de kilomètre de piste poussiéreuse entre 1500 et 1800 m d’altitude qu’on emprunte en voiture. Donc piste fermé = 3 heures de marche en plus! Heureusement elle est ouverte. On par du parking avec nos sacs bien lourd. D’après le GPS c’est à moins de deux kilomètre devant nous. On passe devant un petit lac avec une bergerie où tout le monde s’arrête. Reste 250 m de dénivelé… C’est pentu… On suit un chemin puis un vague sentier sur des pentes abruptes, et on fini par monter dans un couloir d’avalanche équiper de corde en bon état

On fini par arriver dans la cavité après avoir pique niqué au pied du couloir d’avalanche à l’abri des cailloux qui pleuvent… Vu le nom de la cavité on aurait dû trouver de la glace mais les canicules qui s’emballent l’a fait disparaitre en cette fin d’été torride. On fera quand même de bien belles photos dans cette cavité. On y retournera plus tôt dans la saison pour voir la glace…

Grande salle

Dernière cavité. Arma inferior dei grai. La cavité est perdue dans le piémont à coté d’une petite ville réputée pour ses patates légendaires : Orméa! On prend une petite voir très petite route à flanc de montagne où il est quasiment impossible de se croiser pour arriver dans un petit village à flanc de montagne. Un sentier qui correspond à notre description part vers la bonne direction. Ensuite il fini par ce perdre dans un ravin franchement scabreux sur des dalles de calcaires inclinées à 45 °. On renonce. En rentrant on fini par décider d’acheter toutes les cartes au 25 000 des secteurs qui nous intéresse. Petite précision, en Italie il n’y a pas l’équivalent de l’IGN ce qui complique franchement l’acquisition de carte de rando « correctes ». Quelques jours plus tard les cartes sont arrivée, un chemin part et vas quasiment jusqu’à l’entrée mais il part de bien plus haut…

Un été à la Pierre Saint Martin

Cette année nous sommes deux ou plutôt trois à participer au camp d’exploration du Romy organisé par nos amis Lillois, même ci la troisième est un peu jeune pour faire de la spéléo.

Nous nous sommes retrouvé du 22 juillet au 13 Aout pour explorer ou chercher de nouvelles cavités sur le versant EST du massif de la Pierre Saint Martin.

Matthieu et Laura ont alterné journée de garde de la troisième participante et journée de spéléo/rando.

Ce compte rendu ne décrit que les sorties ou activités auxquelles ont participé les membres de l’ASN.

Cette année un plongeur du nord habitant en Bretagne c’est joint à nous. Une petite sortie au Ouiel D’Issaux nous on permis de suivre son rituel de mise à l’eau. Tout est pensé en double pour maximiser sa sécurité, vérifié avant de partir. Il faut dire qu’il n’a pas le droit à l’erreur.

Un dernier contrôle avant de partir.

Depuis un paquet d’année un gouffre prometteur attend une équipe pour élargir la suite vers -60. L’intérêt de ce trou (le BB9 pour les intimes) est qu’il est un potentiel accès aux amonts d’une des grandes cavités du massif. Il s’agit du Couey Lodge (-700 environ 7 km) dont les amonts ne sont connus que partiellement et n’ont jamais été revu depuis les années 70. Laura est allé y faire une visite de courtoisie pour en faire la topo et revoir le terminus pour évaluer le travail à fournir pour ouvrir la suite. Le résultat de l’opération c’est qu’après des orages la veille, le trou mouille franchement au fond et qu’à 5 ° c’est la douche est très moyennement agréable.

Quelque part dans le BB9

Un grand nombre de sorties ont été consacrées au BB26 qui nous occupe depuis 2018. L’année dernière on a découvert un grand puits de 112 m avec des paliers. Le fond était occupé par un éboulis de blocs de taille variable en partie calcité dans lequel seul le courant d’air pouvait passé. On était à -192 m par rapport à l’entrée. Deux séances de « déménagement » de blocs en leur disant plus moins gentiment ôte toi de la que je m’y mette. A la fin comme ils étaient un peu sourd d’oreille et peu coopératifs ils la fallut sortir des arguments plus brisants. Au bout de la deuxième journée un membre de l’équipe de forçat a put se glisser sous l’éboulis. Un petit conduit fortement ventilé donne sur une petite salle avec des départs de méandre actif (avec de l’eau qui coule) et une grosse cheminée qui remonte d’au moins 20 m. A son sommet on voit un méandre ou une galerie. A 4 m on peut voir un palier.

BB26 La suite est de l’autre coté!

En jetant des cailloux cela redescend aussi tôt de l’autre coté. L’escalade a été faite dans les derniers jours du camps. La suite est un autre méandre actif avec un fort courant d’air aspirant. Bilan des courses parait maigre mais les spéléos qui sont familiers de l’exploration souterraine auront compris qu’on a au moins trois suites potentielles. Les deux méandres actifs et le méandre au sommet de l’escalade. La topo montre aussi qu’on a franchis la cote des -200m et qu’on a un gouffre de plus de 500m.

Pour en finir avec les explos spéléos, le BB26 est un trou exigent aller à -200 est une entreprise difficile même pour des spéléos entrainés. On a donc choisi de consacrer un certain nombre de sorties à élargir les passages les plus techniques à la remonté. Le BB26 n’est toujours pas un boulevard mais c’est déjà mieux….

Pour compléter notre séjours Pyrénéen nous avons fait quelques randos dans les parages et nous avons également put comme d’habitude « regarder la pluie tomber »

Du coté de la cabane de Camp Long

Non aux puits, oui à la reptation.

Matthieu nous avait proposé d’aller combattre notre Solitude dimanche et nous fûmes huit à être volontaires. Hélas, l’homme propose et elle dispose. (Par « elle », je ne parle pas de la Ève éternelle, mais de la voiture de Matthieu, qui a décidé de faire grève). Matthieu a donc envoyé des messages à tout le groupe pour dire qu’il ne pourra pas être présent. Claude, après un samedi chargé, n’a consulté son téléphone que le dimanche matin…Appels divers pour savoir ce qu’on fait: Éric and Co ont proposé, faute de Solitude, de se regrouper pour aller visiter le reggai de Néoules. Claude met de coté le matériel prévu pour les puits, et ne prépare que ce qui sera nécessaire pour cette cavité, puis contacte la maman de Jules pour l’informer du changement de programme, mais celui-ci préfère finalement aller randonner en famille. Éric a envoyé un message à Raissa, mais pas de réponse. (Elle a du se rendre sagement au RV prévu avec Matthieu, et n’a sans doute utilisé son téléphone qu’après une longue attente, trop tard pour que le message d’Éric lui permette de s’adapter à ce changement!)

Nous nous retrouvons donc à cinq au parking d’accès à la cavité. Elle ne présente pas de difficulté technique, mais comme elle a à peu près la structure d’une éponge, il y a plusieurs possibilité pour arriver à un endroit, et tout autant pour arriver nulle part, mais rassurons nous, il n’y a pas de minotaure à l’affut dans ce labyrinthe. Pour agrémenter la balade, quelques passages obligés dans l’eau permettent d’en tester la température…un peu fraiche!

Après nous être contorsionnés dans des passages rébarbatifs, nous cessons de progresser comme des lézards, et parvenons finalement  à la grande (enfin debout!) salle du sable, qui d’une part porte bien son nom, et d’autre part nous montre à quelle hauteur arrive l’eau en cas de crue. (À peine trois mètres au dessus de nos têtes, ce qui signifie quand même que la totalité de la cavité est entièrement noyée, et les visiteurs imprudents aussi). Pas de panique, aucun risque aujourd’hui, aucun orage n’est prévu!

Nous continuons jusqu’au premier siphon, et même si un corde nous invite  à aller jusqu’au siphon suivant, nous n’irons pas plus loin, la nage en eau froide ne tente personne, et il faudrait avoir cuissard, longes et poignées pour éviter tout accident.

Les jeunes devant une cascade et la succession de gours.

Ana, dans la gueule du diable

Ana et Éric surgissant de la gueule du diable!

On a décidé d’aller piqueniquer au soleil, et nous repartons: eau froide, contorsions….. Glen qui a une âme de découvreur, part explorer un passage, en laissant sagement son mini-kit pour signaler son point de départ. Au bout de quelques minutes, nous ne le voyons pas revenir, et nos appels restent sans réponse… Claude et Éric s’engagent pour le contacter, il nous entend, et il finit par revenir. Petit rappel, il vaut mieux être deux quand on explore, et si on est seul, toujours rester à portée de voix. Nous ressortons enfin pour déguster nos pique-niques au soleil. Claude s’aperçoit alors qu’il a oublié les vêtements qu’il avait prévu pour se changer! Bon, séchage debout dos au soleil, puis en position plus sportive pour que le soleil puisse sécher le slip. Devant l’inquiétude de Claude en ce qui concerne les interprétations possibles de sa position, Éric le rassure, non, il n’est pas orienté vers la Mecque, il y a donc peu de chances pour que des coreligionnaires viennent se joindre à nous. Il n’en reste pas moins que de la route sa position peut paraitre provocante, et Claude préfère signaler aux passants qu’il ne faut y voir aucune incitation à quoi que ce soit.

Chacun repart ensuite avec son véhicule. Claude qui à l’aller, a été intrigué par un panneau indiquant un joli vieux hameau et une chartreuse, décide d’aller voir pour enrichir sa culture. Bon, c’est exact, il y a une autre chartreuse que celle de Parme. Il est quand même déçu de voir que l’élevage de chats n’est pas ouvert aux visiteurs. Un bavardage avec des randonneurs lui apprend que la rando continue vers les aiguilles de Valbelle et éventuellement une forêt de cèdres. C’est un peu tard pour y aller, mais on pourra prévoir la rando. (5 heures et 500 m de dénivelée d’après un panneau du parc de la Sainte Beaume aperçu au retour)

Le rédacteur, toujours aussi fou.