Non aux puits, oui à la reptation.

Matthieu nous avait proposé d’aller combattre notre Solitude dimanche et nous fûmes huit à être volontaires. Hélas, l’homme propose et elle dispose. (Par « elle », je ne parle pas de la Ève éternelle, mais de la voiture de Matthieu, qui a décidé de faire grève). Matthieu a donc envoyé des messages à tout le groupe pour dire qu’il ne pourra pas être présent. Claude, après un samedi chargé, n’a consulté son téléphone que le dimanche matin…Appels divers pour savoir ce qu’on fait: Éric and Co ont proposé, faute de Solitude, de se regrouper pour aller visiter le reggai de Néoules. Claude met de coté le matériel prévu pour les puits, et ne prépare que ce qui sera nécessaire pour cette cavité, puis contacte la maman de Jules pour l’informer du changement de programme, mais celui-ci préfère finalement aller randonner en famille. Éric a envoyé un message à Raissa, mais pas de réponse. (Elle a du se rendre sagement au RV prévu avec Matthieu, et n’a sans doute utilisé son téléphone qu’après une longue attente, trop tard pour que le message d’Éric lui permette de s’adapter à ce changement!)

Nous nous retrouvons donc à cinq au parking d’accès à la cavité. Elle ne présente pas de difficulté technique, mais comme elle a à peu près la structure d’une éponge, il y a plusieurs possibilité pour arriver à un endroit, et tout autant pour arriver nulle part, mais rassurons nous, il n’y a pas de minotaure à l’affut dans ce labyrinthe. Pour agrémenter la balade, quelques passages obligés dans l’eau permettent d’en tester la température…un peu fraiche!

Après nous être contorsionnés dans des passages rébarbatifs, nous cessons de progresser comme des lézards, et parvenons finalement  à la grande (enfin debout!) salle du sable, qui d’une part porte bien son nom, et d’autre part nous montre à quelle hauteur arrive l’eau en cas de crue. (À peine trois mètres au dessus de nos têtes, ce qui signifie quand même que la totalité de la cavité est entièrement noyée, et les visiteurs imprudents aussi). Pas de panique, aucun risque aujourd’hui, aucun orage n’est prévu!

Nous continuons jusqu’au premier siphon, et même si un corde nous invite  à aller jusqu’au siphon suivant, nous n’irons pas plus loin, la nage en eau froide ne tente personne, et il faudrait avoir cuissard, longes et poignées pour éviter tout accident.

Les jeunes devant une cascade et la succession de gours.

Ana, dans la gueule du diable

Ana et Éric surgissant de la gueule du diable!

On a décidé d’aller piqueniquer au soleil, et nous repartons: eau froide, contorsions….. Glen qui a une âme de découvreur, part explorer un passage, en laissant sagement son mini-kit pour signaler son point de départ. Au bout de quelques minutes, nous ne le voyons pas revenir, et nos appels restent sans réponse… Claude et Éric s’engagent pour le contacter, il nous entend, et il finit par revenir. Petit rappel, il vaut mieux être deux quand on explore, et si on est seul, toujours rester à portée de voix. Nous ressortons enfin pour déguster nos pique-niques au soleil. Claude s’aperçoit alors qu’il a oublié les vêtements qu’il avait prévu pour se changer! Bon, séchage debout dos au soleil, puis en position plus sportive pour que le soleil puisse sécher le slip. Devant l’inquiétude de Claude en ce qui concerne les interprétations possibles de sa position, Éric le rassure, non, il n’est pas orienté vers la Mecque, il y a donc peu de chances pour que des coreligionnaires viennent se joindre à nous. Il n’en reste pas moins que de la route sa position peut paraitre provocante, et Claude préfère signaler aux passants qu’il ne faut y voir aucune incitation à quoi que ce soit.

Chacun repart ensuite avec son véhicule. Claude qui à l’aller, a été intrigué par un panneau indiquant un joli vieux hameau et une chartreuse, décide d’aller voir pour enrichir sa culture. Bon, c’est exact, il y a une autre chartreuse que celle de Parme. Il est quand même déçu de voir que l’élevage de chats n’est pas ouvert aux visiteurs. Un bavardage avec des randonneurs lui apprend que la rando continue vers les aiguilles de Valbelle et éventuellement une forêt de cèdres. C’est un peu tard pour y aller, mais on pourra prévoir la rando. (5 heures et 500 m de dénivelée d’après un panneau du parc de la Sainte Beaume aperçu au retour)

Le rédacteur, toujours aussi fou.

Les petits trous de siou blanc.

Nous nous retrouvons le 4 Mars à 4, Claude, Laura, Noah et moi pour aller voir à quoi ressemble les trou du coté du secteur des gaches. On commence par une jolie mais courte petite grotte, puis on continue par l’aven de Massilia. On rééquipe le premier puits et on en profite pour expliqué à Noah les rudiments de la spéléo verticale. Le fond du premier puits est encombré d’une multitude de branchage qu’on évacuera vers la sortie. On reviendra dans ce secteur qui nous a fortement plu!

Les dernières sorties spéléo….

Quelques nouvelles des pérégrinations spéléologiques de l’ASN.

Dans le courant du mois de janvier nous avons tenté d’aller faire un petit tour rapide à la solitude pour faire quelques photos dans le P36 avec Eric et son fils mais comme il y avait déjà beaucoup de monde on s’est rabattu sur l’aven Adam. Mauvaise pioche, les cailloux accompagnent d’un peu trop près les spéléos. A refaire quand il fera un peu plus sec et que les cailloux du premier palier resterons sagement à leur place. On profitera quand même de l’occasion pour faire une jolie photo dans le puits d’entrée.

Puits d‘entrée de l’aven Adam

Quelque temps plus tard c’est avec Antony que nous retournerons à la solitude pour faire les photos prévues dans le P36 et franchement on est pas déçu du résultat.

P36 de la Solo

Le W.E. suivant nous nous retrouvons avec Claude pour visiter dans l’ordre l’Omoplate avec son beau puits d’entrée et son équipement folklorique…

On devait ensuite rendre visite l’abime des morts, mais la fatigue fera qu’on transformera en embryon de balade l’après midi. On se promet d’organiser un jour une rando pour la section rando de l’ASN sur Siou Blanc.

Pour terminer sur nos pérégrinations Varoises, pas plus tard qu’hier nous allons trainer du coté de l’aven de l’Humus qui semble parfait pour former des débutants. Dommage il est refermé suite à des travaux forestiers. On se console comme on peut à la baume du Mulot

Baume des mulots

Premier -100, premier P100

Après maintes promesses, nous voilà dans les collines toulonaises pour affronter le grand P100 du Cierge. Ce sera le premier -100 officiel de la famille Jullo, qui se laisse glisser sur les cordes installées par Matthieu. Un petit frisson à la tete du puits, et ensuite c’est parti pour le fond de -100. On remonte en faisant bien travailler les jambes et en s’entrainant à passer des fracs. Au soleil couchant on promet une future séance en falaise pour travailler la technique.

Sortie aux Rampins avec les jeunes de l’AVES

Ce mercredi 26 octobre, 7 jeunes découvraient le monde souterrain accompagnés par Daniel et Cécile de l’ASN, Doumé et Kader de l’AVES. Tout ce petit monde à entrevu les merveilles du monde souterrain dans la joie et la bonne humeur, avec arrêt à la voute mouillante. Les bains de boue ne font pas recette.

La Grande Crevasse.

Nous nous retrouvons en ce dimanche sur Siou Blanc pour une sortie d’entrainement aux techniques de la spéléo verticale. Le but de la sortie était essentiellement d’enchainer les passages de fractionnement pour que cela devienne automatique pour tout le monde. Matthieu équipe la multitude de fractios qui évitent les frottements dans la diaclase pas toujours très large mais jamais étroite non plus. Tout le monde se retrouve vers-65 m pour le pique nique puis on remonte. Glenn déséquipera même un petit bout de la cavité.

Initiation à la Méfieu

Nous nous retrouvons ce dimanche 2 Octobre, Laura Claude et moi pour initier aux joies de la spéléo deux potentiels nouveaux membres du club. Après quelques explications sur le maniement du descendeur nous filons manger autour de l’entrée du gouffre de la Méfieu. On descend en les trois premiers puits puis c’est l’heure de remonter.

Un dimanche sur Siou Blanc

Nous nous retrouvons le 30 septembre à 4 de l’asn pour voir si le ragage des chênes ne pourrait pas faire l’affaire pour une initiation. L’entrée ébouleuse à souhait et le voyage vers le bas de deux gros blocs qui tenaient par l’opération du saint esprit nous ont incité à aller voir ailleurs si les blocs étaient plus stables.

Le second objectif était le gouffre des quatre crois sud. Le gouffre constitué d’un petit P30 fort sympathique et un P 20 joliment taillé nous dépose vers -50m. Un méandre part une petite désescalade au fond du méandre permet d’atteindre le fond vers -58m. C’est une faille étroite soufflante qui ne demande qu’a ce qu’on revienne la voir avec des moyens de désobstructions….

Réseau Sabre

1 et 2 octobre, nous passons ces deux jours dans le réseau sabre pour évaluer la possibilité d’y emmener un groupe en initation… ça ne semble pas la meilleure idée. Celà-dit nous avons pu voir et revoir le sabre par la mine, par la grotte et par font noire, profitant de l’asséchement des siphons pour une traversée normalement réservée aux plongeurs.

Escapade au St. Cassien

Nous nous trouvons à quatre pour fuire la chaleur estivale. Néanmoins, les fermetures des massifs nous rend assez difficile la tache de choisir un aven. Après très longue reflexion, on se rabat sur le classique Saint Cassien. La fatigue nous contraint à nous arreter bien avant l’objectif, mais au moins nous avons revisé les techniques et remis le nez sous terre!