Sortie spéléo à l’Espérance

Ce week-end, les spéléos de l’ASN sont partis pour le gouffre de l’Espérance dans le massif de la Sainte Baume. Après 2km à pieds sous la chaleur et quelques détours pour admirer le paysage, nous déjeunons au soleil. Midi, Daniel équipe le premier puits de 12m et tous descendent derrière pour profiter de la fraîcheur de la terre. En bas, il est déjà en équilibre à équiper le deuxième puits et installe une pédale dans le vide pour aider à passer le frac.

Suite à ça Éric prend le relais et installe le petit puit suivant de 10m. Le dernier puits de 31m est un peu technique avec un frac très aérien. En plus, en bas, c’est très boueux. Daniel, Glen et Éric décident de remonter retrouver les autres. Tout le monde remonte tranquillement en admirant les concrétions, notamment de jolies draperies sonores. On sort vers 16h et on retrouve Mika, la vaillante chienne d’Anthony, qui a bien tenu son rôle de gardienne de nos affaires et nous attend bien sage. Encore une belle sortie.

Participants: Daniel, Cécile, Raïssa, Anthony, Ana-Luz, Éric et Glen

Petit(s) repérage(s) en Italie.

Fin Aout, on profite de quelques jours passés en Italie, avec nounou gratos, pour continuer nos repérages en vue d’un camp que nous souhaitons organiser avec nos amis spéléo de l’ASN. Comme d’habitude les résultats seront mitigés… Initialement on voulait repérer faire des photos dans quatre cavités mais on en a trouvé que 3 et exploré deux.

1 Buranco de Dotte en ligurie à Bardineto. On commence par du facile. On sait où est l’entrée, qu’il ne faut de matériel mais comme on est pas chez nous on peu toujours avoir des surprises… La premiere fois qu’on avait tenter d’y aller la cavité siphonnait à 10 m de l’entrée. Cette fois les canicules s’emballant un peu partout en Europe, pas d’eau… Il y a deux branches à voir. On par jusqu’au siphon de la première et tout du long de notre parcours il est évident qu’il ne faut pas être là quand il pleut. Une petite pause photo au siphon et nous revoilà parti à la recherche de l’autre branche. Elle est vite trouvée mais défendue par une escalade scabreuse de seulement 3 m. On reviendra avec un bout de nouille pour voir la suite….

Buranco de Dotte

Deuxième cavité W le Bimbé. (Vive les Filles) normalement elle est pas dure à trouver et c’est potentiellement jolie puisque c’est l’amont de Dotte. Seulement voila tout ne c’est pas vraiment bien passé. La cavité est rapidement trouvé. Il y a une marche d’approche démoniaque de 2 min. Mais c’est juste après que tout se complique. L’entrée est un entonnoir qui s’effondre à moitié, pas grand chose ne tient la dedans. Un bloc de plusieurs centaine de kilo repose sur des briques pleines qui se sont effritées sous son poids. La sensation que rien ne tient nous envahi et on préfère aller voir ailleurs… On finira deux heures plus tard à la plage. C’est quand même beaucoup moins dangereux.

Troisième cavité BALMA GHIACCIATA DEL MONDOLÈ : (Baume glacée du Mondolè). Elle s’ouvre à 2100 m d’altitude dans une petite station du piémont, Prato Nevoso où Laura allait faire du ski durant son enfance. Tout commence par une petite dizaine de kilomètre de piste poussiéreuse entre 1500 et 1800 m d’altitude qu’on emprunte en voiture. Donc piste fermé = 3 heures de marche en plus! Heureusement elle est ouverte. On par du parking avec nos sacs bien lourd. D’après le GPS c’est à moins de deux kilomètre devant nous. On passe devant un petit lac avec une bergerie où tout le monde s’arrête. Reste 250 m de dénivelé… C’est pentu… On suit un chemin puis un vague sentier sur des pentes abruptes, et on fini par monter dans un couloir d’avalanche équiper de corde en bon état

On fini par arriver dans la cavité après avoir pique niqué au pied du couloir d’avalanche à l’abri des cailloux qui pleuvent… Vu le nom de la cavité on aurait dû trouver de la glace mais les canicules qui s’emballent l’a fait disparaitre en cette fin d’été torride. On fera quand même de bien belles photos dans cette cavité. On y retournera plus tôt dans la saison pour voir la glace…

Grande salle

Dernière cavité. Arma inferior dei grai. La cavité est perdue dans le piémont à coté d’une petite ville réputée pour ses patates légendaires : Orméa! On prend une petite voir très petite route à flanc de montagne où il est quasiment impossible de se croiser pour arriver dans un petit village à flanc de montagne. Un sentier qui correspond à notre description part vers la bonne direction. Ensuite il fini par ce perdre dans un ravin franchement scabreux sur des dalles de calcaires inclinées à 45 °. On renonce. En rentrant on fini par décider d’acheter toutes les cartes au 25 000 des secteurs qui nous intéresse. Petite précision, en Italie il n’y a pas l’équivalent de l’IGN ce qui complique franchement l’acquisition de carte de rando « correctes ». Quelques jours plus tard les cartes sont arrivée, un chemin part et vas quasiment jusqu’à l’entrée mais il part de bien plus haut…

Un été à la Pierre Saint Martin

Cette année nous sommes deux ou plutôt trois à participer au camp d’exploration du Romy organisé par nos amis Lillois, même ci la troisième est un peu jeune pour faire de la spéléo.

Nous nous sommes retrouvé du 22 juillet au 13 Aout pour explorer ou chercher de nouvelles cavités sur le versant EST du massif de la Pierre Saint Martin.

Matthieu et Laura ont alterné journée de garde de la troisième participante et journée de spéléo/rando.

Ce compte rendu ne décrit que les sorties ou activités auxquelles ont participé les membres de l’ASN.

Cette année un plongeur du nord habitant en Bretagne c’est joint à nous. Une petite sortie au Ouiel D’Issaux nous on permis de suivre son rituel de mise à l’eau. Tout est pensé en double pour maximiser sa sécurité, vérifié avant de partir. Il faut dire qu’il n’a pas le droit à l’erreur.

Un dernier contrôle avant de partir.

Depuis un paquet d’année un gouffre prometteur attend une équipe pour élargir la suite vers -60. L’intérêt de ce trou (le BB9 pour les intimes) est qu’il est un potentiel accès aux amonts d’une des grandes cavités du massif. Il s’agit du Couey Lodge (-700 environ 7 km) dont les amonts ne sont connus que partiellement et n’ont jamais été revu depuis les années 70. Laura est allé y faire une visite de courtoisie pour en faire la topo et revoir le terminus pour évaluer le travail à fournir pour ouvrir la suite. Le résultat de l’opération c’est qu’après des orages la veille, le trou mouille franchement au fond et qu’à 5 ° c’est la douche est très moyennement agréable.

Quelque part dans le BB9

Un grand nombre de sorties ont été consacrées au BB26 qui nous occupe depuis 2018. L’année dernière on a découvert un grand puits de 112 m avec des paliers. Le fond était occupé par un éboulis de blocs de taille variable en partie calcité dans lequel seul le courant d’air pouvait passé. On était à -192 m par rapport à l’entrée. Deux séances de « déménagement » de blocs en leur disant plus moins gentiment ôte toi de la que je m’y mette. A la fin comme ils étaient un peu sourd d’oreille et peu coopératifs ils la fallut sortir des arguments plus brisants. Au bout de la deuxième journée un membre de l’équipe de forçat a put se glisser sous l’éboulis. Un petit conduit fortement ventilé donne sur une petite salle avec des départs de méandre actif (avec de l’eau qui coule) et une grosse cheminée qui remonte d’au moins 20 m. A son sommet on voit un méandre ou une galerie. A 4 m on peut voir un palier.

BB26 La suite est de l’autre coté!

En jetant des cailloux cela redescend aussi tôt de l’autre coté. L’escalade a été faite dans les derniers jours du camps. La suite est un autre méandre actif avec un fort courant d’air aspirant. Bilan des courses parait maigre mais les spéléos qui sont familiers de l’exploration souterraine auront compris qu’on a au moins trois suites potentielles. Les deux méandres actifs et le méandre au sommet de l’escalade. La topo montre aussi qu’on a franchis la cote des -200m et qu’on a un gouffre de plus de 500m.

Pour en finir avec les explos spéléos, le BB26 est un trou exigent aller à -200 est une entreprise difficile même pour des spéléos entrainés. On a donc choisi de consacrer un certain nombre de sorties à élargir les passages les plus techniques à la remonté. Le BB26 n’est toujours pas un boulevard mais c’est déjà mieux….

Pour compléter notre séjours Pyrénéen nous avons fait quelques randos dans les parages et nous avons également put comme d’habitude « regarder la pluie tomber »

Du coté de la cabane de Camp Long

Le trou qui souffle à bout de souffle

Ce week-end, le club SGCAF de Grenoble reprend les rassemblements speleo dédiés cette année aux 70 ans de la découverte du gouffre Berger. 

Profitant de cette opportunité, 4 membres de l’ASN sont partis à la découverte des cavités du Vercors. 

En arrivant à Autrans Meaudre jeudi soir, nous trouvons une concentration inhabituelle de camping cars, vans et autres véhicules habitables. C’est la communauté spéléo.

Les membres du SGCAF nous souhaitent la bienvenue et nous présentent une vingtaine de cavités équipées pour l’occasion. Il y en a pour tous les niveaux. Il semblerait que la traversée entre le Trou qui souffle et les Saints de Glace soit la sortie emblématique du secteur.

On nous avait prévenu que les cavités alpines étaient plus froides qu’en Provence. C’est donc équipés de vêtements chauds sous nos combis, que nous nous retrouvons à l’entrée du TQS (qui souffle vraiment!) à 9h30 vendredi matin. Un puit de 10m nous attend, suivi d’une longue descente dans une galerie ou circule déjà une petite rivière qui commence à nous mouiller les pieds. Mais cette galerie ne dure pas longtemps car la rivière s’enfonce vite nous laissant sur un joli P30 suivi de plusieurs ressauts. Le plafond du conduit s’abaisse pour devenir un toboggan étroit, lisse et glissant dans lequel on passe la tête la première. La descente continue jusqu’aux fameuses bassines du TQS. Aujourd’hui elles ne sont pas trop pleines mais nous devons tout de même ramper avec de l’eau jusqu’au cou sur plusieurs mètres (ce qui achève de nous mouiller). Qui a oublié de vider la dernière bassine? Le tuyau est bien là mais il manque la pompe!

Nous sommes maintenant dans le grand méandre François. On connaissait le méandre du réseau sabre par chez nous, mais là, c’est une autre échelle. On n’en finit pas de glisser dans la boue et de tomber. Il faut vraiment qu’on change ces chaussures. Les spéléos que nous croisons nous donnent leurs astuces. Bottes et chaussettes neoprènes 3mm semblent le standard.

C’est rincé et fatigué qu’on s’arrête finalement dans la salle de la conciergerie. On établit un point chaud et on déjeune. Nous avons largement dépassé notre record de -102m du Cierge à Siou Blanc car nous sommes à -207m.

La progression est maintenant plus facile. Nous traversons de grandes salles et franchissons des chaos immenses sans nous perdre car les jeunes explorent devant. En plus, le chemin est bien indiqué avec de la rubalise. Un peu plus loin, nous arrivons dans la galerie des marmites. Des milliers d’années d’érosion ont créé une succession de bassins sculptés en forme de marmites. Glen en voyant l’une d’elles commence à descendre mais se rend rapidement compte qu’elle est remplie d’une eau si limpide qu’on a l’impression qu’elle est vide. Nous franchissons une trémie et débouchons dans la salle du soupirail. Sur notre gauche se trouve une très belle coulée de calcite haute de plusieurs mètres. Enfin, c’est l’immense salle hydrokarst à -226m. Point final de notre descente. Une corde au bout de la salle nous attend pour la remontée. Un panneau indique « Saints de glace. Sortie! ». Ca sent la fin. Heureusement, car on est bien fatigué. Ca fait déjà 10h qu’on est sous terre! 

Il nous reste maintenant à remonter doucement une longue et laborieuse succession de galeries étroites avec des petits ressauts en escalade facile. Les jambes font la grève mais il faut continuer. Tout le monde se motive. Finalement, après des méandres étroits et des puits arrosés par le petit ruisseau que l’on remonte, on débouche sur une salle avec une corde. Est ce bien le chemin? Est-on perdu? Nous sommes déjà sur les lampes de secours depuis un moment. Ca serait bien de sortir bientôt. Ian est déjà monté voir. Il y a une autre corde plus haut. Ca semble correspondre avec le descriptif. Soudain, il crie« je suis sortis. Il pleut ! ». Puis, il nous signale qu’il voit des lumières et un groupe de 4 jeunes arrive à notre rencontre avec du ravitaillement. Quelle soulagement. Déjà 13h qu’on est sous terre. Le café chaud et les beignets aux chocolat qu’ils nous ont apportés nous redonnent l’énergie pour franchir les quelques mètres jusqu’à la sortie. Merci les gars! 

Arrivés aux voitures, l’un des jeunes nous propose de repartir pour une sortie spéléo incontournable dont le départ se trouve juste au bord de la route : le trou qui souffle! Ce n’est pas l’envie qui manque, mais nous déclinons gentiment son offre en disant que l’on doit partir car il est quand même déjà 23h.

Non aux puits, oui à la reptation.

Matthieu nous avait proposé d’aller combattre notre Solitude dimanche et nous fûmes huit à être volontaires. Hélas, l’homme propose et elle dispose. (Par « elle », je ne parle pas de la Ève éternelle, mais de la voiture de Matthieu, qui a décidé de faire grève). Matthieu a donc envoyé des messages à tout le groupe pour dire qu’il ne pourra pas être présent. Claude, après un samedi chargé, n’a consulté son téléphone que le dimanche matin…Appels divers pour savoir ce qu’on fait: Éric and Co ont proposé, faute de Solitude, de se regrouper pour aller visiter le reggai de Néoules. Claude met de coté le matériel prévu pour les puits, et ne prépare que ce qui sera nécessaire pour cette cavité, puis contacte la maman de Jules pour l’informer du changement de programme, mais celui-ci préfère finalement aller randonner en famille. Éric a envoyé un message à Raissa, mais pas de réponse. (Elle a du se rendre sagement au RV prévu avec Matthieu, et n’a sans doute utilisé son téléphone qu’après une longue attente, trop tard pour que le message d’Éric lui permette de s’adapter à ce changement!)

Nous nous retrouvons donc à cinq au parking d’accès à la cavité. Elle ne présente pas de difficulté technique, mais comme elle a à peu près la structure d’une éponge, il y a plusieurs possibilité pour arriver à un endroit, et tout autant pour arriver nulle part, mais rassurons nous, il n’y a pas de minotaure à l’affut dans ce labyrinthe. Pour agrémenter la balade, quelques passages obligés dans l’eau permettent d’en tester la température…un peu fraiche!

Après nous être contorsionnés dans des passages rébarbatifs, nous cessons de progresser comme des lézards, et parvenons finalement  à la grande (enfin debout!) salle du sable, qui d’une part porte bien son nom, et d’autre part nous montre à quelle hauteur arrive l’eau en cas de crue. (À peine trois mètres au dessus de nos têtes, ce qui signifie quand même que la totalité de la cavité est entièrement noyée, et les visiteurs imprudents aussi). Pas de panique, aucun risque aujourd’hui, aucun orage n’est prévu!

Nous continuons jusqu’au premier siphon, et même si un corde nous invite  à aller jusqu’au siphon suivant, nous n’irons pas plus loin, la nage en eau froide ne tente personne, et il faudrait avoir cuissard, longes et poignées pour éviter tout accident.

Les jeunes devant une cascade et la succession de gours.

Ana, dans la gueule du diable

Ana et Éric surgissant de la gueule du diable!

On a décidé d’aller piqueniquer au soleil, et nous repartons: eau froide, contorsions….. Glen qui a une âme de découvreur, part explorer un passage, en laissant sagement son mini-kit pour signaler son point de départ. Au bout de quelques minutes, nous ne le voyons pas revenir, et nos appels restent sans réponse… Claude et Éric s’engagent pour le contacter, il nous entend, et il finit par revenir. Petit rappel, il vaut mieux être deux quand on explore, et si on est seul, toujours rester à portée de voix. Nous ressortons enfin pour déguster nos pique-niques au soleil. Claude s’aperçoit alors qu’il a oublié les vêtements qu’il avait prévu pour se changer! Bon, séchage debout dos au soleil, puis en position plus sportive pour que le soleil puisse sécher le slip. Devant l’inquiétude de Claude en ce qui concerne les interprétations possibles de sa position, Éric le rassure, non, il n’est pas orienté vers la Mecque, il y a donc peu de chances pour que des coreligionnaires viennent se joindre à nous. Il n’en reste pas moins que de la route sa position peut paraitre provocante, et Claude préfère signaler aux passants qu’il ne faut y voir aucune incitation à quoi que ce soit.

Chacun repart ensuite avec son véhicule. Claude qui à l’aller, a été intrigué par un panneau indiquant un joli vieux hameau et une chartreuse, décide d’aller voir pour enrichir sa culture. Bon, c’est exact, il y a une autre chartreuse que celle de Parme. Il est quand même déçu de voir que l’élevage de chats n’est pas ouvert aux visiteurs. Un bavardage avec des randonneurs lui apprend que la rando continue vers les aiguilles de Valbelle et éventuellement une forêt de cèdres. C’est un peu tard pour y aller, mais on pourra prévoir la rando. (5 heures et 500 m de dénivelée d’après un panneau du parc de la Sainte Beaume aperçu au retour)

Le rédacteur, toujours aussi fou.

On joue au facteur à la boite aux lettres

Cette fois ci c’est la boite aux lettres qui retient notre attention ce dimance 12 Mars. Nous sommes 3 Eric, Glen et moi. J’équipe l’escalade et les deux premiers puits. Eric prends le relais pour les 3 puits suivants. J’équiperais les deux suivants. Fin de l’aventure pour cette fois au sommets du P9 juste avant le dernier puits de 45 m à cause d’une mauvaise lecture de la topo. On c’est promis de revenir

Les petits trous de siou blanc.

Nous nous retrouvons le 4 Mars à 4, Claude, Laura, Noah et moi pour aller voir à quoi ressemble les trou du coté du secteur des gaches. On commence par une jolie mais courte petite grotte, puis on continue par l’aven de Massilia. On rééquipe le premier puits et on en profite pour expliqué à Noah les rudiments de la spéléo verticale. Le fond du premier puits est encombré d’une multitude de branchage qu’on évacuera vers la sortie. On reviendra dans ce secteur qui nous a fortement plu!

Les dernières sorties spéléo….

Quelques nouvelles des pérégrinations spéléologiques de l’ASN.

Dans le courant du mois de janvier nous avons tenté d’aller faire un petit tour rapide à la solitude pour faire quelques photos dans le P36 avec Eric et son fils mais comme il y avait déjà beaucoup de monde on s’est rabattu sur l’aven Adam. Mauvaise pioche, les cailloux accompagnent d’un peu trop près les spéléos. A refaire quand il fera un peu plus sec et que les cailloux du premier palier resterons sagement à leur place. On profitera quand même de l’occasion pour faire une jolie photo dans le puits d’entrée.

Puits d‘entrée de l’aven Adam

Quelque temps plus tard c’est avec Antony que nous retournerons à la solitude pour faire les photos prévues dans le P36 et franchement on est pas déçu du résultat.

P36 de la Solo

Le W.E. suivant nous nous retrouvons avec Claude pour visiter dans l’ordre l’Omoplate avec son beau puits d’entrée et son équipement folklorique…

On devait ensuite rendre visite l’abime des morts, mais la fatigue fera qu’on transformera en embryon de balade l’après midi. On se promet d’organiser un jour une rando pour la section rando de l’ASN sur Siou Blanc.

Pour terminer sur nos pérégrinations Varoises, pas plus tard qu’hier nous allons trainer du coté de l’aven de l’Humus qui semble parfait pour former des débutants. Dommage il est refermé suite à des travaux forestiers. On se console comme on peut à la baume du Mulot

Baume des mulots

Galette ASN

Nous sommes une petite dizaine à se retrouver sur les rivages du Grand Gaudin (enfin, pas loin!) pour partager un petit pique-nique inter-séction avec des randonneurs et des spéléos. Et bien sur, deux galettes à la frangipane! Et comment ne pas mentionner les petits chocolats de Claude…

Nous avons partagé un petit moment convivial sous le soleil de la Sainte Baume. Programme de l’après-midi: petite rando digestive à la glacière Pivaut et exercices de corde à la falaise du Gaudin. Expérience à refaire!

Jeu de cache cache avec des cavités Ligures.

Nous profitons avec Laura de quelques jours passés en Italie pour les fêtes du coté de Savone pour tenter de visiter deux cavités d’importances. La Grotta della Pollera et sa gigantesque salle a bien joué avec nos nerfs. La marche d’approche devait être une simple formalité mais rien ne c’est passé comme prévue. La route qui permet l’accès au parking est interdite à la circulation pour les non résidents par arrêté municipal. Il a donc fallu ajouter deux kilomètres de marche à l’aller et au retour. Arrivé à 200 m on fini par se rendre compte que les coordonnées sont quelques peu folkloriques puisqu’elles me conduisent sur l’autre versant. Vers 13 h 00 j’ai fini par trouver l’entrée pourtant bien grande après avoir abandonné Laura une heure. On pique nique dans l’entrée de la grotte et on file dans la cavité. On descend un grand toboggan puis on arrive dans une grande salle. On cherche un équipement pour descendre vers la suite sans rien trouver pour équiper. Nous finissons par trouver un passage dans les blocs et en bas de la salle nous finissons par tourner en rond dans un chaos.

En remontant vers la sortie nous faisons quelques photos et c’est en rangeant le matériel photo que nous finissons par trouver des amarrages scellés au sol.

La grande salle de la Grotta della Pollera

Je descend un second éboulis et je commence à m’engager dans une trémie. Après consultation de la topo c’est le bon endroit mais il est temps de rentrer.

Fort de notre expérience, le lendemain partons à la recherche du Buranco Rampiun du coté de Bardineto. La météo à l’arrivé au col du Melogno d’où part la piste de presque 4 km est digne de la Pierre Saint Martin. L’état de la piste nous fait renoncer.

La piste d’accès au Buranco Rampiun.

Nous nous replierons sur la grotte de Balbiseolo qui est un « petit » -160 avec 3 km de développement. Comme nous souvent eu de « mauvaises » surprises avec les cavités Ligures qui ont la fâcheuse tendance à se cacher car il faut errer longuement avant de les débusquer là où elles ne devrait pas être, nous filons avec une description laconique de la marche d’approche et le GPS. Et là, miracle, en suivant bêtement le GPS nous arrivons après 45 mins de marche à l’entrée du trou perdu au fin fond d’un ravin dans une foret ligure.

Nous reviendrons 2 jours plus tard avec cordes et amarrages pour explorer le début du trou. Très rapidement nous nous rendons compte que la cavité est équipée au standard « EFS » qui est une première pour nous en Italie. Nous avons plus l’habitude de voir des « mono-points qui frottent » que des dev hors crue et deux amarrages en tête de puits. On s’est juré de revenir avec plus de temps et de faire profiter les copains du club de cette cavité qui mérite une visite approfondie.

Ravin où s’ouvre la grotte de Balbiseolo

La morale de l’histoire c’est que les cavités Ligures nous réservent toujours des surprises et qu’il vas falloir faire des repérages poussés avant de pouvoir proposer un camp en Ligurie aux membres du club.