Interclub avec LUC Spéléo en Lozère

Première partie (Daniel et Cécille): C’est avec grand plaisir que nous avons retrouvé pour 3 jours les copains spéléo du Nord qui nous ont accueillis sur leur camp famille de Pâques, au camping des Vignes comme il se doit. Au programme l’aven de la Peyrinne sur le causse de Sauveterre et la traversée de la grotte de Suèges sur le causse Rouge. Nous repartons à regret après ce court séjour, mais Laura et Matthieu prennent le relais.

Deuxième partie (Matthieu et Laura): A la suite de Daniel et Cécile nous passons trois journées avec le LUC en lozère. Nous revisitons avec un immense plaisir le grotte du coutal jusqu’au carrefour des perdus. Le lendemain pendant que certains sont allés à l’aven du Suèges nous retournons à l’aven du Drigas. Le mauvais temps annoncé pour la fin due W.E. nous fait fuir vers Marseille.

Balade au Réseau Sabre

Pour initier les membres du club aux plaisirs du méandre, on prend la direction des Gorges du Caramy pour se promener au Réseau Sabre. Nous sommes sis: Glen, Ian, Eric, Ana-Luz, Matthieu et Laura. On decide de rentrer par la Galerie de Mine, ce qui nous demande un certain temps car nos souvenirs de la marche d’approche s’avèrent pas toujours corrects. On passe les tunnels de la mine et ensuite l’étroiture d’entrée pour piqueniquer au frais. Après quelques hésitations sur une main courante, on arrive jusqu’à la petite cascade en se balandant sur les banquettes du Méandre Noir. A une prochaine pour un méandre… moins gentil!

Journée grandes verticales au Cierge

La menu prévoyait une sortie à la Solitude, le premier -200 pour Olivier et Jean-Baptiste. Toutefois la météo incertaine et quelque peu pluvieuse nous contraint à reporter la sortie (pour la deuxième fois) et à nous rabattre à l’Abîmes du Cierge.

On se retrouve donc à six (Daniel, Cecille, Olivier, Jean-Baptiste, Matthieu et Laura) dans les collines toulonaises sous un ciel gris qui ne nous fait pas regretter notre choix. Le premier déserteur de la sortie est le petit appareil photo, dont la carte SD est restée au chaud à Marseille. Heureusement son grand frère est avec nous dans le bidon de Matthieu, ainsi qu’un gros flash pour amener des photons dans les puits.

L’équippement de la tete de puits demande un temps plus long que prévu, pour éviter des sacs de noeuds en sortie. La suite est bien plus évidente et nous nous engouffrons dans ce joli P100 vendu comme P66 + P37. On se contente du fond de -104, vu que l’équipement de la deuxième branche a l’air fatigué.

Le temps d’un pique-nique au fond, donc on remonte. Matthieu se fait plaisir avec son bagage photographique dans le P37. Nous sortons dans un après-midi humide, en discutant des futurs camps et -200.

Ramonage de spits sur Siou Blanc

Nous (Matthieu et Laura) allons prendre la route de Siou Blanc à la recherche de nouvelles cavités à proposer pour les sorties club. En sachant que une fois sorti des grandes classiques l’équipement peut se faire vétuste et quelque peu folklorique, on préfère un repérage préliminaire. Le choix tombe en premier sur la Tarentaise, qui pourrait faire office d’aven d’initiation. A l’entrée nous constatons que les guêpes ont résolu la crise du logement en squattant les trous des spits. La séance de ramonage avant vissage se poursuit jusqu’à la tete du P18 qui hélas manque d’une deviation pour nous permettre de descendre en sécurité. On sort pour manger, quelque peu déçus et imaginant des AF où on aurait bien voulu les trouver.

Nous décidons d’achever la journée au voisin aven du Baobab, en espérant de trouver au moins une brindille de notre bonnheur. Nous arrivons à descendre les deux premiers puits, le troisième et dernier ne nous offre qu’un monopoint qu’on n’apprécie pas trop. C’est en remontant le dernier puits que mon pantin termine sa vie par rupture de la sangle, après sept ans de fidèle service. Nous sortons sous un crachin intérmittent, en discutant de l’objectif de la prochaine sortie: Jas de Laure ou ailleurs?