1 et 2 octobre, nous passons ces deux jours dans le réseau sabre pour évaluer la possibilité d’y emmener un groupe en initation… ça ne semble pas la meilleure idée. Celà-dit nous avons pu voir et revoir le sabre par la mine, par la grotte et par font noire, profitant de l’asséchement des siphons pour une traversée normalement réservée aux plongeurs.
Saint Étienne du grès
Les randos se suivent et ne se ressemblent pas (trop).
Cette fois, ce sont Daniel et Cécile qui nous ont proposé la balade. Rendez vous au parking du mas du Pommet. C’est sans doute un problème d’homonymie qui a fait que nos guides se sont perdus sur la route, et explique quelques errances dans la suite de la rando. Le groupe attend avec inquiétude leur arrivée, car ni l’une ni l’autre ne répond au téléphone. Trente minutes d’angoisse, et enfin ils arrivent! Tout le monde s’équipe et nous voilà partis… pour revenir en arrière…ce n’était pas le bon chemin. La comparaison avec la rando précédente dans le Colorado explique la première phrase. Dans le premier cas, il fallait retrouver de rares et discrets sentiers re-colonisés par la nature, et ici, il y a trop de larges pistes dont les nombreux croisements poseront quelques problèmes d’orientation au groupe.
Malgré les quelques hésitations, nous retrouverons la maison forestière avec ses arbres splendides et une conduite d’eaux pluviales qui réveillera les instincts des spéléos. Le pique nique se fera au bord d’une piste, et un tronc peu accueillant sera difficilement tracté jusqu’à la clairière choisie pour que deux d’entre nous puissent s’y installer sans grand confort.
Après un court repos, nous voilà repartis pour nous rendre compte que quelques mètres plus loin, une autre clairière avec un magnifique tronc déjà en place nous aurait offert un lieu plus confortable. Ce sera pour une autre fois! La suite de la randonnée se poursuivra dans un beau cadre boisé. puis le long d’un vignoble en contrebas. Surprise! Dans celui-ci une sculpture flamboyante de 3 ou 4 m (?) de haut, en forme de larme renversée avec une base renflée et une pointe très effilée jaillit d’un vague relief.
Cette présence nous intrigue et sa signification nous échappe. Plusieurs hypothèses sont échafaudées. La taille de l’objet excluant d’office toute utilisation thérapeutique ou autre pour des humains, il nous faut chercher autre chose. Objet purement esthétique érigé à la demande d’un propriétaire amateur d’art, ou fonction utilitaire?
Si le premier cas est étrange, il ne pose pas de réels problèmes. Le second a généré des hypothèses plus ou moins ésotériques. Antenne radio? (pour contacter qui?) Paratonnerre? (au milieu d’un champ en contrebas avec des arbres plus haut?) Un appareil pour collecter des champs d’énergie pour améliorer le vin? (Il faudra faire une dégustation). Sans réponse, (mais voir Note 1) nous abandonnons ce mystère pour continuer notre chemin vers la chapelle et l’habitat troglodytique.
En face de nous, la falaise nous offre un bel exemple de discordance géologique. Sur les couches calcaires redressées du Hauterivien, (-136 à – 130 MA), la mer burdigalienne a déposé plus de cent millions d’années plus tard des calcaires coquilliers qui sont restés horizontaux, tout en comblant les dépressions existantes. C’est dans cette couche que l’habitat troglodytiques a été creusé.

Les habitats troglodytiques sont nombreux en Provence et celui-ci est intéressant par le soin mis à le rendre confortables, et par la qualité de construction des murs qui le fermaient. Une petite montée nous permet de faire le tour de la chapelle et d’admirer le site, avec ses arbres énormes et sa prairie accueillante et propice au piquenique (et au bivouac ?). Rendu prudent, Gilles décide d’aller vérifier que le sentier caillouteux qui descend est bien celui qui nous ramènera à bon port. C’est bien le cas. Il se prolonge par un frais chemin qui longe une oliveraie et conduit à une large piste, avec une plateforme d’observation du circaète-Jean-le-Blanc. La piste nous ramènera ensuite au parking. Malgré tout, il reste un regret. Celui de ne pas avoir vu la roche qui a donné son nom au village!
Note 1: Les homo erectus qui ont échappé à l’évolution (ce qui est normal puisqu’ils n’y croient pas) et qui expliquent que les pyramides ont été construites par des extra-terrestres, proposeront sans doute l’idée que cet objet étrange a pu être abandonné là par ces derniers. Comme certains supposent aussi qu’ils étaient des géant, on peut dès lors penser qu’il aurait eu un usage bien particulier. (Voir dans ce cas la définition donnée par Alphonse Allais à propos d’un traitement moyenâgeux).
CB
Rassemblement Caussenard 17/18 Septembre
En nous décidant vraiment au dernier moment nous avons participé avec Laura au Rassemblement Caussenard au Rozier en Lozère. On a discuté avec des amis, participé à une petite réunion impromptue ou on a cause de flash cassés et d’autre trucs de photographes. Comme finalement le Lacas n’était pas accessible on c’est replié sur les pertes due Hérans qu’on retournera voir un peu plus en détail et on a joué au jeu « faire une jolie photo dans un trou sans intérêt photographique » dans la grotte des Sourbettes.



Rassemblement Commité spéléo région sud à Saint Christol
Avec Laura nous avons participé au rassemblement spéléo du CSR sud à Saint Christol d’Albion. Samedi, on a profité de l’équipement en fixe pour faire un petit tour au soufffleur en fasant des photos en remontant. On a ensuite écouté les exposés des copains venu des quatre coins de la région. On a profité pour échanger sur nos découvertes respectives et nos projets respectifs. On a aussi croisé les 3 jeunes du Club, Tanguy, Antoine et Sébastien.
Dimanche on a profité de l’équipement du Joly pour faire la photo qui me trottait dans la tête depuis 10 ans à la diaclase de la sublimation. Retour sur Marseille avec plein d’idées de sorties à faire les amis du club.




Sainte Victoire, MSV, Cézanne, la Marbrière, MSV
Un temps incertain pour cette sortie au départ de la Maison de la Sainte Victoire. Annoncé: « Nuageux et rares averses ». Deux nouveaux participants en plus des habitué(e)s. Anthony et sa fille à poils non homo-sapiens, Mika. Nous quittons le parking de la MSV pour descendre par le sentier du trou. Il ne fait pas chaud! Sur notre droite, une belle lame verticale se fait remarquer par son œil sanguinolent. Beau contraste entre le rouge de l’argile et la blancheur du calcaire. Mais pas trou visible. Nous remontons ensuite vers le refuge Cézanne, mais cette fois, enlever la couche de vêtements ajoutée lors de la descente s’avère nécessaire. Arrivés au refuge, nous pensons avoir trouvé l’explication du « trou » en question. Sous les ruines de la chapelle, il y a en effet un trou qui ne ferait pas le bonheur des spéléos, mais qui a sans doute donné son nom au hameau. Lecture des panneaux d’information. Il ne reste que quatre misérables bouts de mur des habitations du hameau, mais la belle aire de battage témoigne de la vie passée.
Nous repartons sur le sentier marron, nous recroisons une randonneuse à cheval, mais nous nous demandons si nous allons trouver un emplacement abrité du vent pour piqueniquer. Les bons yeux d’une participante signalent une entrée de grotte au loin, ce qui commence à ranimer progressivement des neurones dans la cervelle déliquescente de Claude. Très progressivement… »oui, il connait….oui c’est facile d’accès…non ce n’est pas très loin…ah, oui, il y est allé avec des élèves…il y a même bivouaqué avec eux ». Bref, (façon de parler…), le temps qu’il se souvienne de tout ça, nous sommes déjà à la grotte. Belle vue sur le Sud jusqu’à la Sainte Baume et la merveilleuse cheminée de Gardanne qui pointe un doigt insolent vers les cieux. Pique nique agrémenté par un dessert de biscuits et de chocolats qui mettent à mal les désirs de garder la ligne. Laurence fait une commande de chocolats pour noël, ce qui inquiète Claude. « Il t’en faut beaucoup? » « Non » Bon je vais voir »

Avant de repartir, Claude donne quelques explications géologiques. (Il ne peut vraiment pas s’en empêcher…). Brèches, poudingues, failles, miroir de failles, tout cela montrant des exemples sur place. Bon, il faut repartir. C’est encore loin? Ça monte encore? Euh..Lorsque Claude a indiqué le-la dénivelé(e) de la rando, (ménageons les susceptibilités des divers genres), il s’était contenté de soustraire le point le plus bas du point le plus haut, négligeant tout simplement que de nombreux vallons entaillent le flanc Sud de la Sainte. (note 1). Et donc, arrivés au niveau de l’oppidum, des murmures contestataires soupirent doucement dans la brise. Claude, malgré sa surdité, perçoit la révolution naissante. « On peut rejoindre directement la MSV si vous voulez » Conciliabules…C’est trop tôt, le groupe décide de continuer jusqu’au chemin qui mène à la marbrière. Nous y arrivons.
« Euh..il faut monter là haut? » L’éboulis de blocs qui monte (Note 2) fort abruptement vers la marbrière est quelque peu rébarbatif. Claude explique qu’il y a un chemin qui n’emprunte pas du tout l’éboulis mais en fait le tour. Nouveau conciliabule. Le sentier que descend vers la MSV est tentant. D’un autre coté, c’est dommage de ne pas voir la marbrière. Claude indique le nombre de mètres restant à gravir, puis propose d’aller voir les difficultés du chemin, et en donne à son retour une description certes quelque peu imprécise sur le temps de montée (il a multiplié le sien par deux..). Finalement, chacun à son rythme, tout le monde se retrouve en haut, et content d’y être! Plus aucune récriminations, tout le monde est d’accord, c’est beau, et impressionnant! Fabienne trouve son bonheur avec des bouts de « marbre », puis nous voilà sur le chemin de retour, facile et reposant jusqu’aux voitures.
Note 1: Claude « Bon, OK, mais c’est à peine le double de ce que j’avais annoncé…négligeable, non? »
Note 2: Oui, je sais, un éboulis descend, il ne monte pas. Ça n’empêche pas que quand on est en bas, il faut le remonter puisqu’il est descendu.
CB
Retour à la vie souterraine
En ce samedi 27 aout, retour aux joies de la spéléo pour Eric et sa petite famille. On avait prévu le réseau sup du Maramoye mais suite au panneau dissuasif et le tout nouveau grillage qui entour le gouffre nous nous sommes rabattu sur le vallon de Barbarin. Deux petits puits avec des spits pas toujours bien plantés et souvent rouillés. On a quand même rempli l’objectif de la journée en révisant les techniques de corde.


Escapade au St. Cassien
Nous nous trouvons à quatre pour fuire la chaleur estivale. Néanmoins, les fermetures des massifs nous rend assez difficile la tache de choisir un aven. Après très longue reflexion, on se rabat sur le classique Saint Cassien. La fatigue nous contraint à nous arreter bien avant l’objectif, mais au moins nous avons revisé les techniques et remis le nez sous terre!
Week End Vertaco
Nous sommes quatre (Matthieu, Laura, S et D) de l’ASN à nous retrouver ce week end caniculaire du coté d’Autran dans le Vercors pour explorer le réseau Bourgin du Trou qui Souffle. Quelques méandres un très joli P30 agrémentent le parcours. Pour certains c’est leurs premières expériences spéléo dans le Vercors, leur premier P 30, leurs premiers pas dans des méandres. Dimanche Laura et Matthieu sont allés repérer l’entrée supérieure du Scialet de l’Orthovox. On évitera d’y retourner à moins de faire la petite traversé vers le TQS pour occuper un dimanche matin ou l’on s’ennuie…


Mise en jambe à l’Eau Delà
On profite de l’ouverture des massifs dans le Var pour faire une petite re-mise en jambe à l’Eau Delà, afin de reviser les manips de corde sans profiter de la chaleur estivale. On enchaine puits après puits jusqu’au lac, avec quelque petit détour dans les boyaux. Rendez-vous à l’automne pour visiter les galéries du fond!
Participants: Matthieu, Laura, +2



Spéléo dans les contreforts d’Albion
Ce week-end nous nous échappions de la métropole pour la beauté sauvage du sud du plateau d’Albion, près de Simiane la Rotonde. Le premier siphon de la perte du Calavon a été notre première sortie, avec ses puits érodés et son bel équipement hors crue. Après une nuit dans le camping en sous-bois de Valsaintes (faune de type gros gibier bruyant et très proche des tentes la nuit…) nous avons terminé notre escapade en visitant tranquillement le Rousti, qui nous a protégé des rayons les plus chauds.
Participants: Daniel et Cécille

