ThipauThérapie

Ma première visite au Thipauganahé en 2016 ne fut pas un franc succès, la faute à un baudrier pas ajusté comme il faut et à mon incapacité d’apprécier la beauté du dernier jet plain pot du P80. Depuis j’ai préféré éviter cette cavité mythique de Siou Blanc pour échapper aux mauvais souvenirs.

Depuis de l’eau a coulé sous les ponts et des mètres de corde ont défilé dans mon descendeur, il était temps de me réconcilier avec monsier Thipau. J’arrive à persuader Matthieu de faire une tentative, avec le prétexte qu’il pourra ramener ses babioles photo dans la grande salle. On s’empare de corde et d’amarrages et on profite des derniers jours avant la fermeture du plateau de Siou Blanc. Le Thipau nous accueille avec sa fraicheur bienvenue après les 30 degrés du Var. Matthieu équipe, je le suis avec le bagage photo.

Tout se passe comme une lettre à la poste (pas celle de Marseille, enfin, bref…)! Je pose mes pieds en bas du P40 avec grande satisfaction. Pique nique, test photo pour se rendre compte que la salle est toujours aussi grande, et on remonte. Cette fois à l’aise, comme quoi c’est important d’avoir un matos bien réglé et pouvoir lui faire confiance. Par contre qu’est-ce qu’il fait chaud dans le P80!

Et voilà, le Thipau c’est (re)fait ! Prochain arrêt: aven Aubert?

Essai photo dans la grande salle terminale di Thipau

Randonnée Vercors et Ventoux

Nous étions 6 à participer à cette escapade dans le Vercors. Arrivés samedi midi au refuge des Narces, nous partons pour un circuit de 15 km qui nous mènera au pas de la Chèvre, via la cote 1474. Après plus de 6h nous retrouvons le refuge pour un repas chaud et une nuit au dortoir bien mérités. Le lendemain, le risque d’orage nous fait quitter le massif vertaco pour des contrées plus calmes. Finalement c’est la crête du Ventoux qui cloturera ce séjour sympathique, avec une marche de donnant vue sur toute la région.

Une expérience à renouveler!

Sainte Victoire sous le soleil

C’est Fabienne qui se charge de récupérer Laurence et Claude pour les transporter jusqu’au parking de la Maison de la Sainte Victoire. (Merci!). Sur le parking, nous voilà déjà transformés en guides touristiques: Première demande de renseignement par des non locaux, et ce ne sera pas la dernière! Notre devoir accompli, nous voici en chemin jusqu’aux ruines au sommet de l’oppidum. La température est douce, la montée agréable, la vue sur les massifs plus au sud superbe. Nous tournons le dos au paysages lointains pour rejoindre le tracé marron qui nous conduira jusqu’au refuge Cézanne. Dans la descente, Nous rencontrons deux gardes du Grand Site qui connaissent Claude, et une discussion de retrouvailles s’ensuit . Laurence et Fabienne se font expliquer le rôle des gardes. La descente reprend, avec quelques haltes pour de brèves rencontres souriantes avec des ânes, des chiens, et les humains qu’ils accompagnent. Des vélos électriques aussi, qui inversent les rôles et se laissent tranquillement pousser par les naïfs transpirants qui pensaient probablement qu’ils allaient être transportés sans effort sur le sentier.

Nous voici au refuge. Claude remet à nouveau sur le bon chemin des touristes qui pensaient que Google-map allait les guider obligatoirement et sans hésitation vers le but de leur randonnée. Pendant ce temps là, Fabienne et Laurence vont visiter la chapelle du trou. Pique nique sur l’herbe, avec quelques douceurs pour annuler les effets bienfaisants de l’activité physique. Biscuits chocolat et Loukoums apportés par Laurence, et biscuits de Claude qui a pensé que du caramel au beurre salé pourrait les rendre plus énergétiques. Puis un couple vient à son tour demander de l’aide. « Excusez nous, vous êtes de la région? On ne trouve pas la Sainte Victoire. Où est elle? » Claude est un peu désarçonné par la question! « Euh, d’où êtes vous? » Ah, ils sont suisses, ce qui explique la question. Non, non, vous n’y êtes pas, mauvais esprits, ce n’était pas une preuve de la lenteur proverbiale des spécialistes de la mesure du temps! Ces deux montagnards habitués aux grands sommets des Alpes pensaient que Saint Victoire était un sommet bien visible parmi d’autres. Reconnaissons que celui de la Sainte ne se distingue pas du reste de la chaîne si on ne connait pas les lieux. Donc, courte explication, la Sainte Victoire est la chaîne qui s’étend approximativement du Tholonet à Puyloubier, et son son sommet ne dépasse que d’une cinquantaine de mètres la moyenne de la ligne de crête. Les voilà rassurés, et partis pour ce qui n’était pour eux qu’une très modeste balade.

Après un peu de repos digestif, nous voici repartis. Descente vers la route du Tholonet, puis sentier qui nous ramènera vers la Maison de la Sainte Victoire. Hum, pendant ces heures de début d’après midi le sentier n’est pas aussi à l’ombre que ce que Claude le pensait. Il fait très chaud, et de nombreux arrêts dans des taches d’ombre pour se désaltérer sont nécessaires.Nous voici enfin, à la MSV, et Laurence nous offre un café. Discussion avec la patronne aimable et chaleureuse qui pense avoir déjà rencontré Claude, mais dans quelles circonstances? « Exposition spéléo et conférence? » propose Claude. « Ah, oui, c’est ça! » Quelle mémoire physionomiste! Visite ensuite de l’exposition permanente de paléontologie, et de celle provisoire sur « l’arbre des sens ». Puis la décision est prise d’aller voir un site à œufs de dinosaures que Fabienne ne connait pas. Après une hésitation sur le bon parking, jolie balade jusqu’au site. Hélas, plus grand chose à voir, les pilleurs sont passés par là. Une belle empreinte négative quand même. Sur le retour, on admire des papillons, une grande libellule en train de pondre, une jolie demoiselle bleue, puis retour vers la civilisation.

doc Amis de la SV
Le secteur du refuge Cézanne a été un hameau avec une chapelle-hermitage. Photo de 1907(Doc ASV)
Un joli papillon bleu pointillé. (Fabienne)
La belle grande libellule qui passait son temps à pondre sans tenir compte de notre présence. (Fabienne)
La montagne vue de la chapelle du trou (Fabienne)

Barnum à la Plaine des Enfers

Quatre spéléos de l’ASN (Antoine, Tanguy, Matthieu et Laura) ont participé au barnum du Spéléo Secours du 13, qui a eu lieu à l’Embut de la Plaine des Enfers. Nous avons contribué aux équipes ASV, évacuation et PCA avec un nombre d’heure sous terre non négligeable. Comme d’habitude, nous étions trop occupés pour remporter des photos !

Gouffre de l’Etoile

Sous un grand soleil, nous partons chargés comme des mules pour une heure de marche en direction du gouffre de l’étoile. L’objectif est d’aller équiper une vire pour accéder à une lucarne, vue deux ans plus tôt, dans le second puits de la cavité. Après avoir rééquipé de spits neufs les 2 puits et la vire accédant à la fenêtre convoitée, nous devons nous contenter d’une niche sans suite. En remontant du fond du gouffre vers la surface la maxime  »ad augusta per angusta » laissée par les explorateurs de l’ASSE en 1958 nous rappelle que les premières sont rares et se méritent…

Participants: Daniel et Cecille

Siou Blanc deux sur deux

Pendant ce week-end de météo printaière, nous (Matthieu et Laura) prenons la bien connue route du plateau de Siou Blanc.

Le samedi nous affrontons la redoutable marche d’approche de l’Aven du Caveau, l’objectif étant de vérifier l’équipement jusqu’au lapiaz souterrain en vue d’une sortie club dans l’automne. Laura équipe avec ce qu’elle trouve en place, Matthieu rajoute des spits et des AFs pour éviter de faire frotter la corde, qui après un régime minceur ne fait que 8.5 mm de diamètre. Nous arrivons au dernier fractio avant le lapiaz, bien mouillés comme il faut à cause des flasques remplies par les pluies tombées pendant la semaine. On remonte en épongeant les parois humides, la prochaine fois on pourra descendre plus en profondeur avec une équipe conséquente.

Dimanche on retourne à la Grande Crevasse, aven que nous avions déjà visité et rééquipé sauf le dernier ressaut, pour manque de cordes, spits, mousquetons, tout. Cette fois on prévoit large et on se change en sapin de Noël chargé d’amarrage. Nous arrivons aux étroitures du fond, nous rajoutons un frac pour éviter frottements et passages pénibles et nous voilà enfin au fond. Le petit courant d’air est bien sensible et intriguant, la remontée se fait en s’interrogeant s’il n’y a pas un petit passage caché quelque part (oui, on est en manque d’explo à La Pierre Saint Martin…).

Interclub avec LUC Spéléo en Lozère

Première partie (Daniel et Cécille): C’est avec grand plaisir que nous avons retrouvé pour 3 jours les copains spéléo du Nord qui nous ont accueillis sur leur camp famille de Pâques, au camping des Vignes comme il se doit. Au programme l’aven de la Peyrinne sur le causse de Sauveterre et la traversée de la grotte de Suèges sur le causse Rouge. Nous repartons à regret après ce court séjour, mais Laura et Matthieu prennent le relais.

Deuxième partie (Matthieu et Laura): A la suite de Daniel et Cécile nous passons trois journées avec le LUC en lozère. Nous revisitons avec un immense plaisir le grotte du coutal jusqu’au carrefour des perdus. Le lendemain pendant que certains sont allés à l’aven du Suèges nous retournons à l’aven du Drigas. Le mauvais temps annoncé pour la fin due W.E. nous fait fuir vers Marseille.

Balade au Réseau Sabre

Pour initier les membres du club aux plaisirs du méandre, on prend la direction des Gorges du Caramy pour se promener au Réseau Sabre. Nous sommes sis: Glen, Ian, Eric, Ana-Luz, Matthieu et Laura. On decide de rentrer par la Galerie de Mine, ce qui nous demande un certain temps car nos souvenirs de la marche d’approche s’avèrent pas toujours corrects. On passe les tunnels de la mine et ensuite l’étroiture d’entrée pour piqueniquer au frais. Après quelques hésitations sur une main courante, on arrive jusqu’à la petite cascade en se balandant sur les banquettes du Méandre Noir. A une prochaine pour un méandre… moins gentil!

Journée grandes verticales au Cierge

La menu prévoyait une sortie à la Solitude, le premier -200 pour Olivier et Jean-Baptiste. Toutefois la météo incertaine et quelque peu pluvieuse nous contraint à reporter la sortie (pour la deuxième fois) et à nous rabattre à l’Abîmes du Cierge.

On se retrouve donc à six (Daniel, Cecille, Olivier, Jean-Baptiste, Matthieu et Laura) dans les collines toulonaises sous un ciel gris qui ne nous fait pas regretter notre choix. Le premier déserteur de la sortie est le petit appareil photo, dont la carte SD est restée au chaud à Marseille. Heureusement son grand frère est avec nous dans le bidon de Matthieu, ainsi qu’un gros flash pour amener des photons dans les puits.

L’équippement de la tete de puits demande un temps plus long que prévu, pour éviter des sacs de noeuds en sortie. La suite est bien plus évidente et nous nous engouffrons dans ce joli P100 vendu comme P66 + P37. On se contente du fond de -104, vu que l’équipement de la deuxième branche a l’air fatigué.

Le temps d’un pique-nique au fond, donc on remonte. Matthieu se fait plaisir avec son bagage photographique dans le P37. Nous sortons dans un après-midi humide, en discutant des futurs camps et -200.