Mortelle randonnée

Comme ces compte-rendus peuvent être lus par des non adhérents, il est bon de préciser que celui-ci ne fait preuve d’aucune agressivité, mais seulement d’humour. Le contrat que je me fixe pour mes randos sont: On marche au pas du plus lent, (ce que je suis devenu la dernière demi-heure…),on revient à la voiture (ou au gite) avant la tombée de la nuit Contrat rempli pour celle ci! Certes, un tel titre n’a pu être choisi que par un accompagnateur particulièrement aigri. Pour un amateur de vin comme moi, il pourrait s’agir d’acide acétique, ou, pour un participant mécontent, du fiel transporté par le fleuve de sa rancœur.

Mais ici, il s’agit juste de l’acide lactique accumulé dans mes muscles endoloris. Je ne peux m’en prendre qu’à moi, et à ma tendance à satisfaire toutes les demandes de mes compagn(es)-ions d’aventure.

Celle ci a été faite avec Anthony, compagnon d’aventure fiable très apprécié et toujours de bonne humeur. Je sais donc qu’il m’en voudra pas de l’avoir malmené dans ce compte-rendu parce qu’il m’a mal-mené sur le circuit: Comme nous n’étions que deux, toutes les fantaisies étaient permises.

La rando proposée était « Buoux, le long de l’Aiguebrun, rando calme au début, puis petite dénivelée, durée suivant les envies » (je prévoyais entre 3 et 5 heures).
Quelle imprudence que cette suggestion de possible allongement!

Tout avait bien commencé pourtant, le petit parking des « brigands »était libre, donc pas de marche sur la route pour atteindre le très joli et bucolique sentier le long de la rive de l’Aiguebrun. C’est seulement arrivés à un portail qu’un choix fut nécessaire. Je proposais de prendre le petit sentier avec les panneaux indiquant « Buoux-Sivergues » alors qu’Anthony voulait suivre le beau triple balisage « GR+GR de pays+ jaune », bien plus rassurant que deux petits et antiques panneaux de bois.

Nous suivîmes donc la piste, pour nous retrouver sur la route, avec un beau panneau routier « Buoux 3.5 Km ». Arrivés à un croisement « château de Buoux » Anthony voulait prendre cette nouvelle direction, et une longue discussion fût nécessaire pour le convaincre (?) d’y renoncer. L’argument principal étant que le trajet sur route allait en être rallongé, et que le château en question était juste le château de l’environnement (parc national du Luberon) auquel on pouvait accéder autrement.

Nous voici donc grimpant la route triplement dangereuse, (automobiles, soleil, chûtes de pierres, (ce n’est pas moi qui le dit, mais un panneau routier, et quand on voit les blocs tombés de la falaise de part et d’autre de la route, de la taille d’un cabanon, il y a de quoi s’inquiéter!). Un randonneur « TéléphoneGPS » complètement perdu, que nous avons (peut-être) remis sur le droit chemin, puis un joli lavoir dont seul le petit bassin est en eau, nous propose son ombre, sa fraicheur et le confort de son rebord incliné pour nous restaurer

Calme et volupté……

Deux grenouilles nous observent.

N’est elle pas jolie celle là???

De petites guêpes volètent de-ci de-là, c’est très reposant. Vin proposé par Anthony, puis gâteaux arabes de ma voisine accompagnés d’un petit verre d’un vieux muscat de Baume de Venise, café, et nous voilà de nouveaux debout, plus ou moins stables.

Anthony souhaite voir la chapelle Ste Marie, et nous voilà repartis. La voici, jolie construction au milieu du cimetière. Nous faisons le tour des tombes pour lire les épitaphes, des plus classique (souvenir…) aux plus originaux (un beau poème indien), et la plus étrange (une plaque offerte par des chats…).

Nous voici revenus sur la route pour essayer de rejoindre le fort de Buoux et le cours de l’Aiguebrun. Enfin une piste balisée GR et GRP semble se diriger dans la bonne direction. Nouvelle intersection, nouveau choix entre la piste et son balisage GR et GRP sur la carte, et un petit sentier sur la droite. J’arrive à convaincre Anthony (qui tient la carte), que la piste n’est qu’un détour pour rejoindre le sentier, puisque l’Aiguebrun, qui coule en contrebas de la falaise est à notre droite, et que la piste va en sens inverse. Peu de contestation cette fois, (le soleil et la fatigue aidant…) et quelques mètres après, nous voyons un balisage qui confirme que ce choix était le bon.

Des vues vertigineuses sur la falaise fréquentée par les grimpeurs du monde entier, et c’est incroyable de voir à quel point un arbuste qui n’a rien de remarquable puisse devenir un ami apprécié quand on se penche au dessus du vide. Le sentier descend enfin vers le vallon. Nous retrouvons le cours d’eau, et une grande piste qui deviendra rapidement une route goudronnée. Je ne reconnais plus rien, alors que je suis venu maintes fois affronter ces belles falaises avec mes chausson de grimpeur…il y a une cinquantaine d’années…

Une partie de la falaise, avec ses couleurs contrastée.

Nous rencontrons un panneau qui nous donne la direction de Sivergues, mais Anthony m’indique qu’il n’a aucune envie de pousser jusque là et je l’approuve chaleureusement.

Bon, il ne reste plus qu »à trouver le fort. Toujours avec la carte, Anthony décide que la piste qui prend à gauche doit y mener: J’exprime mon scepticisme, mais comme tout est différent de mes souvenirs, j’accepte de le suivre. Rude montée, qui nous conduira à un ancien champ, et n’ira pas plus loin. Redescente, et je justifie mon scepticisme en indiquant qu’à mon avis, l’accès au fort doit être indiqué puisqu’il se visite. 1 millimètre après (sur la carte), nous arrivons à un parking « réservé aux visiteurs du fort », et un grand panneau avant la piste d’accès, nous donne toutes les informations nécessaires…

En avant pour la conquête du fort. Nous arrivons à un fantastique surplomb qui était, lui, bien présent dans ma mémoire, même si je ne le situais pas exactement là…

On n’en voit qu’un petit bout, mais le personnage en bas à gauche donne une idée de ses dimensions !

Puis l’accueil du fort, (pas très sympathique le bonhomme), il nous reste presque une heure pour le visiter, mais même si nous dépassons l’heure de fermeture, ce n’est par grave, car on pourra enjamber la barrière pour ressortir.

Visite du fort, toujours gigantesque et impressionnant, mais bien plus fatigant que dans mes souvenirs. (Je deviens conscient que les douleurs et la fatigue que je commence à ressentir n’existaient pas jadis quand je faisais cette visite…). Nous faisons le circuit complet, tours, douves, remparts, église, citernes, silos, habitations, et terminons notre visite en empruntant au retour l’escalier dérobé, fort raide, (trop, me disent déjà mes genoux…).

La partie N-O du fort. L’entrée se trouve sur la gauche, où l’on peut apercevoir des constructions

Sa partie S-E. Le fort occupe la totalité du plateau, environ 450 mètres sur 170m. Dans cette partie se trouve la sortie « dérobée »

La vue à partir du fort est tout aussi impressionnante.

Nous voici de retour sur la route, et cette fois j’indique clairement qu’il nous faut trouver rapidement un sentier qui longerait le cours de l’Aiguebrun sans retour sur la route principale. Nous trouvons un départ qui parait convenir au bout de quelques minutes, mais à une nouvelle intersection, j’envoie quand même Anthony en reconnaissance pour être sûr de ne pas torturer inutilement mes genoux qui menacent de faire grève. C’est toujours bon, et nous retrouvons assez vite le portail de la discorde. Surprise, nous sommes sur le chemin avec les petits panneaux qui n’avaient pas convaincus Anthony!

La suite est sans problème, et les brigands n’ont pas volé la voiture. Nous avons marché 9 heures, mais quel plaisir d’avoir vu tant de belles choses! Cette rando m’a permis de tester ma forme, de constater que la simplification du balisage des sentiers par les départements a conduit à en supprimer beaucoup, et que les ancien balisages patiemment réalisés par des randonneurs passionnés étaient bien plus précis!

Dimanche 16 juin 2024

Suite: Mercredi 19 juin. Les plus observateurs se seront demandé comment j’ai pu faire des photos du fort alors que j’étais dedans? En fait le dimanche, je n’avais fait aucune photo. Je suis donc reparti à l’aventure pour trouver le point de vue probable repéré sur la carte. environ 50 mn aller retour Malheureusement (?) j’ai décidé ensuite de continuer le petit sentier fort sympa, puis d’aller voir le sommet là-bas..et les 50 mn se sont transformées en 4 heures, j’ai perdu un sentier qui s’était lui même perdu dans les broussailles….mais j’ai vu des choses fort sympa!

Claude.

Après le Lys Martagon, l’Endemique

Après avoir tenté notre chance au lys martagon, nous allons voir le gouffre de l’Endemique sur Siou Blanc. La seule chose sure c’est que ce n’est pas le plus beau trou de la terre… mais le courant d’air est alléchant… affaire à suivre à l’Automne.

On va quand même dire qu’une remise au gout du jour de l’équipement est nécessaire.

Encore un tour en Italie.

La météo fait encore des siennes… Première incursion à Bardineto pour aller chercher le Buranco del Ombrello. On le trouve perdu dans le brouillard. On passera sur le fait que Matthieu c’est perdu avec le gps dans la foret et que le trajet de l’aller a été beaucoup trop long. Le plus intéressant c’est qu’en rentrant nous croisons des spéléos locaux en train de rentrer d’une sortie. On discute et nous arrivons à soutirer quelques infos comme les longueurs de corde pour le buranco delle Carnabuggia (Origan). Grand luxe il y a même de quoi doubler les amarrages!

Le trou est vite trouvé et on équipe sur des belles broches, des goujons et des spits moins beaux…. Comme d’habitude il faut ruser avec des sangles, de la dyneema ou plusieurs mousquetons pour éviter les frottements. On ira jusqu’à la salle de la colone qui est la fin de la partie « classique » de la cavité.

On remonte en faisant des photos mais comme je suis pas trop futé j’ai oublié de recharger le flash…

Pour la dernière sortie nous choisissons le Grotta degli Alzabecchi. Un ressaut ridicule, un P 9 et un P80 très concrétionné qu’on est sensé descendre par des paliers larges.

La seule info qu’on a sur l’équipement c’est qu’il y a beaucoup de « naturale » et des spits cachés… On prend des cordes un peu au hasard et beaucoup de sangle dyneema un perfo pour ajouter ce qu’il faudra. De toute façon on ira pas loin vu que le trou est sensé mouillé pas mal…. Première surprise c’est broché et plutôt bien!

On commence à descendre le P80 en on se retrouve à une tête de puits énorme et il n’y a pas de paliers en vue… C’est énorme en dessous et il vas falloir passer des noeuds au milieu de rien quand on aura réussi à attraper les broches aux plafonds. On change de coté et on trouve les paliers et le puits concretionnées promis par la description. On avance et le hasard fait mal les choses : 4 fractionnements plus bas la corde pends à une petite dizaine de mètres du fond. Il vas falloir passer un nœud dans un puits dont le volume est plus que conséquent… La flemme nous gagne et comme on est sur de revenir pour faire des photos on remonte tranquillement.

Le bilan est plus que positif c’est vraiment beau et on a suffisamment de cavités intéressantes pour proposer un camp multi activité aux membre du club durant ma saison 2024-2025.

La Cause de barrage en barrage

Nous passons en voiture devant le moulin de Cézanne, reconnaissable par son toit conique en bois et ses murs de pierre, pour nous garer un peu plus loin.

Petite marche d’approche dans la pinède avant d’accéder à l’aqueduc du Doudon dont le canal permet à l’eau du barrage Bimont d’alimenter les cultures autour du Tholonet. Il offre une jolie vue sur une oliveraie. Nous progressons ensuite sur le « marbre » (note 1) du Tholonet, utilisé après polissage dans des châteaux (murs, sols)ou pour faire des tablettes de meubles, des éviers, etc.

Nous remontons le long du système de pulvérisation de l’eau installé pour limiter le risque d’incendie en cas de grande sécheresse. Parvenus sur le plateau, un tintement de clochettes nous parvint aux oreilles. Nous avons cherché l’origine du bruit. Belle rencontre avec un berger avec son chien Patou et trois chèvres du Rove. Après avoir demandé au berger si le chien acceptait les étrangers, nous voilà engagés dan un échange convivial et instructif. Le berger ne fait pas de fromage, mais débroussaille la garrigue.Une femelle est très douce, mais un mâle n’accepte pas les caresses.

Nous avons ensuite poursuivi la randonnée jusqu’au barrage Bimont, fort fréquenté! D’un coté, vue magnifique sur le lac entouré d’arbres aux couleurs variées allant du vert à l’orange et la Sainte Victoire.

Le coté aval offre une vue impressionnante sur un petit barrage hydroélectrique et le canal qui mène au Doudon.

Pour les amateurs de grimpe, un petit mur de pierres apparentes peut faire office de traversée. Courte visite de la carrière abandonnée, puis la traversée du plateau permet d’accéder au barrage Zola, premier barrage voute en pierre au monde conçu par le père de l’écrivain, après maintes péripéties, . Après un petit détour pour admirer le cadre de l’ancienne demeure du gardien du barrage, nous descendons le vallon de la Cause, qui nous offre sa fraicheur et le doux chant de la Cause. Nous voilà arrivé au barrage de Jarente, observation du mécanisme qui permettait de manœuvrer la vanne. Nous remontons vers le plateau, puis redescendons vers le barrage de Gallifet et « aqueduc » romain. (Note 2)

Cette randonnée permet de voir des paysages variés, et de prendre conscience de l’importance des aménagements effectués tout au long de l’histoire pour capter l’eau, et ses usages multiples. (alimentation des populations, lutte contre le choléra, agriculture, force motrice. Randonnée agréable et variée à refaire.

Chak-Rya, Anthony, Claude

Note 1: Géologiquement parlant, il s’agit d’une brèche. Pour un tailleur de pierre, toute roche qui se polit est un marbre. Pour un géologue, ce mot n’est utilisé que pour les calcaires métamorphisés.

Note 2: Bon, on a cherché ou l’eau pouvait bien passer, mais aucune partie de la construction ne permet de trouver un canal!

Randonnée Mazaugues, Circuit Saint Michel-Caramy-Mines de Bauxite-Karst.

Quelques minutes de marche suffisent pour arriver à une sente entourée par une dense végétation qui mène à la baume Saint Michel, intéressante à visiter par son histoire (préhistoire, lieu de culte et refuge d’un ermite, puis de la résistance) et les traces de son occupation (aménagement de terrasses pour l’agriculture, recueil des eaux de ruissellement….) .

Mines de bauxite: agréable de pouvoir visiter d’anciennes mines de bauxite durant une simple randonnée, de pouvoir imaginer l’activité qu’il pouvait y avoir à l’intérieur et d’observer quelques concrétions, certes discrètes mais toujours présentes.

Caramy: Fort plaisant et apaisant de marcher en bord du Caramy, à travers une clairière verdoyante pleine de fougères , houx fragon, et autres plantes, et d’entendre l’eau ruisseler et tomber en mini cascades.

L’accès au barrage: Meilleur moment pour une grimpeuse: sauter à travers les rochers! Le sentier se déroulant entre des bloc, Claude essaie de le sécuriser.

Les efforts désespérés de Claude pour faire croire qu’il est un titan

Karst: Paysages très vastes, très différents du reste de la randonnée et qui donnent sur de très beaux point de vue.

Vue sur le plateau et son karst, et en contrebas les gorges creusées par le Caramy

Les diaclases nous font prendre conscience à quel point l’eau peut transformer un paysage.

Conclusion: Le circuit de randonnée était très bien et très varié, il était juste parfait.

Chak-Rya.

Calamars, serpent et fourmis.

Titre bien bizarre pour un compte rendu de sortie spéléo en Ligurie! Pour le comprendre il vas falloir tout lire…

Avec Laura, on profite de quelques jours en Ligurie pour continuer nos repérages de cavités Ligures. On a jeté notre dévolue sur une petite cavité qui devrait être jolie. Elle l’est, la vue depuis l’entrée aussi mais elle est aussi un vrai dédale de conduits qui s’entrecoupent dans tous les sens.

Jolie vue

On se perd un peu dans les conduits très concrétionés, on croise un serpent à la recherche d’on ne sais trop quoi, on passe quelques étroitures qui nous donnerons du fils à retordre dans l’autre sens et on arrive dans un joli paléocolecteur de belle taille.

Quelque part dans un calamar

C’est sûr on mettra cette cavité au programme du futur camp ASN en Ligurie. Par contre les corpulents un peu trop grands auront surement beaucoup de mal a sortir du collecteur!

Heureux de retrouver le soleil après 35 min coincé dans une étroiture

Quelques jours plus tard nous décidons de finir nos repérages à la grotta mala à Finale. On s’arrêtera au sommet d’un P27 très aérien victime d’une attaque géante de fourmis dans les jambes.

Vous avez trouvé en chemin le serpent, les fourmis mais le calamars manque à l’appel… Devinez le nom de la première cavité!

Petit(s) repérage(s) en Italie.

Fin Aout, on profite de quelques jours passés en Italie, avec nounou gratos, pour continuer nos repérages en vue d’un camp que nous souhaitons organiser avec nos amis spéléo de l’ASN. Comme d’habitude les résultats seront mitigés… Initialement on voulait repérer faire des photos dans quatre cavités mais on en a trouvé que 3 et exploré deux.

1 Buranco de Dotte en ligurie à Bardineto. On commence par du facile. On sait où est l’entrée, qu’il ne faut de matériel mais comme on est pas chez nous on peu toujours avoir des surprises… La premiere fois qu’on avait tenter d’y aller la cavité siphonnait à 10 m de l’entrée. Cette fois les canicules s’emballant un peu partout en Europe, pas d’eau… Il y a deux branches à voir. On par jusqu’au siphon de la première et tout du long de notre parcours il est évident qu’il ne faut pas être là quand il pleut. Une petite pause photo au siphon et nous revoilà parti à la recherche de l’autre branche. Elle est vite trouvée mais défendue par une escalade scabreuse de seulement 3 m. On reviendra avec un bout de nouille pour voir la suite….

Buranco de Dotte

Deuxième cavité W le Bimbé. (Vive les Filles) normalement elle est pas dure à trouver et c’est potentiellement jolie puisque c’est l’amont de Dotte. Seulement voila tout ne c’est pas vraiment bien passé. La cavité est rapidement trouvé. Il y a une marche d’approche démoniaque de 2 min. Mais c’est juste après que tout se complique. L’entrée est un entonnoir qui s’effondre à moitié, pas grand chose ne tient la dedans. Un bloc de plusieurs centaine de kilo repose sur des briques pleines qui se sont effritées sous son poids. La sensation que rien ne tient nous envahi et on préfère aller voir ailleurs… On finira deux heures plus tard à la plage. C’est quand même beaucoup moins dangereux.

Troisième cavité BALMA GHIACCIATA DEL MONDOLÈ : (Baume glacée du Mondolè). Elle s’ouvre à 2100 m d’altitude dans une petite station du piémont, Prato Nevoso où Laura allait faire du ski durant son enfance. Tout commence par une petite dizaine de kilomètre de piste poussiéreuse entre 1500 et 1800 m d’altitude qu’on emprunte en voiture. Donc piste fermé = 3 heures de marche en plus! Heureusement elle est ouverte. On par du parking avec nos sacs bien lourd. D’après le GPS c’est à moins de deux kilomètre devant nous. On passe devant un petit lac avec une bergerie où tout le monde s’arrête. Reste 250 m de dénivelé… C’est pentu… On suit un chemin puis un vague sentier sur des pentes abruptes, et on fini par monter dans un couloir d’avalanche équiper de corde en bon état

On fini par arriver dans la cavité après avoir pique niqué au pied du couloir d’avalanche à l’abri des cailloux qui pleuvent… Vu le nom de la cavité on aurait dû trouver de la glace mais les canicules qui s’emballent l’a fait disparaitre en cette fin d’été torride. On fera quand même de bien belles photos dans cette cavité. On y retournera plus tôt dans la saison pour voir la glace…

Grande salle

Dernière cavité. Arma inferior dei grai. La cavité est perdue dans le piémont à coté d’une petite ville réputée pour ses patates légendaires : Orméa! On prend une petite voir très petite route à flanc de montagne où il est quasiment impossible de se croiser pour arriver dans un petit village à flanc de montagne. Un sentier qui correspond à notre description part vers la bonne direction. Ensuite il fini par ce perdre dans un ravin franchement scabreux sur des dalles de calcaires inclinées à 45 °. On renonce. En rentrant on fini par décider d’acheter toutes les cartes au 25 000 des secteurs qui nous intéresse. Petite précision, en Italie il n’y a pas l’équivalent de l’IGN ce qui complique franchement l’acquisition de carte de rando « correctes ». Quelques jours plus tard les cartes sont arrivée, un chemin part et vas quasiment jusqu’à l’entrée mais il part de bien plus haut…

Un été à la Pierre Saint Martin

Cette année nous sommes deux ou plutôt trois à participer au camp d’exploration du Romy organisé par nos amis Lillois, même ci la troisième est un peu jeune pour faire de la spéléo.

Nous nous sommes retrouvé du 22 juillet au 13 Aout pour explorer ou chercher de nouvelles cavités sur le versant EST du massif de la Pierre Saint Martin.

Matthieu et Laura ont alterné journée de garde de la troisième participante et journée de spéléo/rando.

Ce compte rendu ne décrit que les sorties ou activités auxquelles ont participé les membres de l’ASN.

Cette année un plongeur du nord habitant en Bretagne c’est joint à nous. Une petite sortie au Ouiel D’Issaux nous on permis de suivre son rituel de mise à l’eau. Tout est pensé en double pour maximiser sa sécurité, vérifié avant de partir. Il faut dire qu’il n’a pas le droit à l’erreur.

Un dernier contrôle avant de partir.

Depuis un paquet d’année un gouffre prometteur attend une équipe pour élargir la suite vers -60. L’intérêt de ce trou (le BB9 pour les intimes) est qu’il est un potentiel accès aux amonts d’une des grandes cavités du massif. Il s’agit du Couey Lodge (-700 environ 7 km) dont les amonts ne sont connus que partiellement et n’ont jamais été revu depuis les années 70. Laura est allé y faire une visite de courtoisie pour en faire la topo et revoir le terminus pour évaluer le travail à fournir pour ouvrir la suite. Le résultat de l’opération c’est qu’après des orages la veille, le trou mouille franchement au fond et qu’à 5 ° c’est la douche est très moyennement agréable.

Quelque part dans le BB9

Un grand nombre de sorties ont été consacrées au BB26 qui nous occupe depuis 2018. L’année dernière on a découvert un grand puits de 112 m avec des paliers. Le fond était occupé par un éboulis de blocs de taille variable en partie calcité dans lequel seul le courant d’air pouvait passé. On était à -192 m par rapport à l’entrée. Deux séances de « déménagement » de blocs en leur disant plus moins gentiment ôte toi de la que je m’y mette. A la fin comme ils étaient un peu sourd d’oreille et peu coopératifs ils la fallut sortir des arguments plus brisants. Au bout de la deuxième journée un membre de l’équipe de forçat a put se glisser sous l’éboulis. Un petit conduit fortement ventilé donne sur une petite salle avec des départs de méandre actif (avec de l’eau qui coule) et une grosse cheminée qui remonte d’au moins 20 m. A son sommet on voit un méandre ou une galerie. A 4 m on peut voir un palier.

BB26 La suite est de l’autre coté!

En jetant des cailloux cela redescend aussi tôt de l’autre coté. L’escalade a été faite dans les derniers jours du camps. La suite est un autre méandre actif avec un fort courant d’air aspirant. Bilan des courses parait maigre mais les spéléos qui sont familiers de l’exploration souterraine auront compris qu’on a au moins trois suites potentielles. Les deux méandres actifs et le méandre au sommet de l’escalade. La topo montre aussi qu’on a franchis la cote des -200m et qu’on a un gouffre de plus de 500m.

Pour en finir avec les explos spéléos, le BB26 est un trou exigent aller à -200 est une entreprise difficile même pour des spéléos entrainés. On a donc choisi de consacrer un certain nombre de sorties à élargir les passages les plus techniques à la remonté. Le BB26 n’est toujours pas un boulevard mais c’est déjà mieux….

Pour compléter notre séjours Pyrénéen nous avons fait quelques randos dans les parages et nous avons également put comme d’habitude « regarder la pluie tomber »

Du coté de la cabane de Camp Long

Jeu de cache cache avec des cavités Ligures.

Nous profitons avec Laura de quelques jours passés en Italie pour les fêtes du coté de Savone pour tenter de visiter deux cavités d’importances. La Grotta della Pollera et sa gigantesque salle a bien joué avec nos nerfs. La marche d’approche devait être une simple formalité mais rien ne c’est passé comme prévue. La route qui permet l’accès au parking est interdite à la circulation pour les non résidents par arrêté municipal. Il a donc fallu ajouter deux kilomètres de marche à l’aller et au retour. Arrivé à 200 m on fini par se rendre compte que les coordonnées sont quelques peu folkloriques puisqu’elles me conduisent sur l’autre versant. Vers 13 h 00 j’ai fini par trouver l’entrée pourtant bien grande après avoir abandonné Laura une heure. On pique nique dans l’entrée de la grotte et on file dans la cavité. On descend un grand toboggan puis on arrive dans une grande salle. On cherche un équipement pour descendre vers la suite sans rien trouver pour équiper. Nous finissons par trouver un passage dans les blocs et en bas de la salle nous finissons par tourner en rond dans un chaos.

En remontant vers la sortie nous faisons quelques photos et c’est en rangeant le matériel photo que nous finissons par trouver des amarrages scellés au sol.

La grande salle de la Grotta della Pollera

Je descend un second éboulis et je commence à m’engager dans une trémie. Après consultation de la topo c’est le bon endroit mais il est temps de rentrer.

Fort de notre expérience, le lendemain partons à la recherche du Buranco Rampiun du coté de Bardineto. La météo à l’arrivé au col du Melogno d’où part la piste de presque 4 km est digne de la Pierre Saint Martin. L’état de la piste nous fait renoncer.

La piste d’accès au Buranco Rampiun.

Nous nous replierons sur la grotte de Balbiseolo qui est un « petit » -160 avec 3 km de développement. Comme nous souvent eu de « mauvaises » surprises avec les cavités Ligures qui ont la fâcheuse tendance à se cacher car il faut errer longuement avant de les débusquer là où elles ne devrait pas être, nous filons avec une description laconique de la marche d’approche et le GPS. Et là, miracle, en suivant bêtement le GPS nous arrivons après 45 mins de marche à l’entrée du trou perdu au fin fond d’un ravin dans une foret ligure.

Nous reviendrons 2 jours plus tard avec cordes et amarrages pour explorer le début du trou. Très rapidement nous nous rendons compte que la cavité est équipée au standard « EFS » qui est une première pour nous en Italie. Nous avons plus l’habitude de voir des « mono-points qui frottent » que des dev hors crue et deux amarrages en tête de puits. On s’est juré de revenir avec plus de temps et de faire profiter les copains du club de cette cavité qui mérite une visite approfondie.

Ravin où s’ouvre la grotte de Balbiseolo

La morale de l’histoire c’est que les cavités Ligures nous réservent toujours des surprises et qu’il vas falloir faire des repérages poussés avant de pouvoir proposer un camp en Ligurie aux membres du club.

Un petit tour dans le Gard

C’est le grand retour d’Antony à la spéléo après 5 ans d’arrêt. Pour l’occasion nous choisissons une jolie cavité Gardoise. Malheureusement le CO2 à jouer les troubles fêtes. Après être ressorti nous partons à la recherche d’une autre cavité sensée être sur le bord du chemin. Le GPS pers la tête et nous faisons 547 m en deux pas. Finalement nous rentrons tranquillement en nous promettant de ne pas attendre 5 ans avant de refaire une sortie avec Antony.