Après le Lys Martagon, l’Endemique

Après avoir tenté notre chance au lys martagon, nous allons voir le gouffre de l’Endemique sur Siou Blanc. La seule chose sure c’est que ce n’est pas le plus beau trou de la terre… mais le courant d’air est alléchant… affaire à suivre à l’Automne.

On va quand même dire qu’une remise au gout du jour de l’équipement est nécessaire.

Petit Saint Cassien en juin, nouvelle spéléo tu deviens

Samedi matin, Daniel et Agathe récupèrent Glen et Eric au métro à Marseille. Direction le petit Saint Cassien sur la Sainte Beaume. Aujourd’hui est un jour spécial pour Agathe. A 12 ans, c’est un retour aux explorations sur corde. 

La Sainte Beaume est bien verte pour un mois de juin. D’ailleurs, le petit Saint Cassien nous accueille avec quelques gouttes. Qu’importe, Daniel et Eric équipent l’entrée en double pour accompagner Agathe dans la descente du premier P17. 

L’entrée du Saint Cassien est connue pour sa faune, notamment d’insectes à 8 pattes, qui peuvent parfois conduire à quelques péripéties. Mais il en faudrait plus pour nous arrêter. Nous voilà bientôt tous les 4 ensemble dans la première salle en bas du premier puit.

Daniel s’engage dans le boyau désobstrué qui conduit vers la suite de la cavité. Il équipe le P6 suivant et se positionne en bas pour attendre Agathe. Eric le suit et s’installe au frac pour aider celle-ci et la préparer pour la descente. Tout se passe très bien pour cette descente en solo. 

Une pause bien méritée s’impose et chacun s’installe où il peut, pour manger son sandwich… et ses radis. 

Enfin, il est temps de faire demi-tour pour Daniel et Agathe. Daniel remonte suivi d’Agathe. Glen s’assure que tout se passe bien, mais on dirait qu’elle apprend vite. De son coté, Eric équipe le P9 suivant pour explorer encore un peu. Finalement avec Glen, ils se rendent compte que le reste de la cavité a été nouvellement équipée. Ils se laissent donc rapidement glisser le long des grands puits, puis rejoignent la salle du camp. L’exploration des méandres sera pour une prochaine fois. 

Pendant ce temps Daniel et Agathe remontent et attendent tranquillement le retour des autres, qui sortent vers 15h15. Encore une belle sortie de l’ASN et une nouvelle recrue dans la grande famille des spéléos.

Encore un tour en Italie.

La météo fait encore des siennes… Première incursion à Bardineto pour aller chercher le Buranco del Ombrello. On le trouve perdu dans le brouillard. On passera sur le fait que Matthieu c’est perdu avec le gps dans la foret et que le trajet de l’aller a été beaucoup trop long. Le plus intéressant c’est qu’en rentrant nous croisons des spéléos locaux en train de rentrer d’une sortie. On discute et nous arrivons à soutirer quelques infos comme les longueurs de corde pour le buranco delle Carnabuggia (Origan). Grand luxe il y a même de quoi doubler les amarrages!

Le trou est vite trouvé et on équipe sur des belles broches, des goujons et des spits moins beaux…. Comme d’habitude il faut ruser avec des sangles, de la dyneema ou plusieurs mousquetons pour éviter les frottements. On ira jusqu’à la salle de la colone qui est la fin de la partie « classique » de la cavité.

On remonte en faisant des photos mais comme je suis pas trop futé j’ai oublié de recharger le flash…

Pour la dernière sortie nous choisissons le Grotta degli Alzabecchi. Un ressaut ridicule, un P 9 et un P80 très concrétionné qu’on est sensé descendre par des paliers larges.

La seule info qu’on a sur l’équipement c’est qu’il y a beaucoup de « naturale » et des spits cachés… On prend des cordes un peu au hasard et beaucoup de sangle dyneema un perfo pour ajouter ce qu’il faudra. De toute façon on ira pas loin vu que le trou est sensé mouillé pas mal…. Première surprise c’est broché et plutôt bien!

On commence à descendre le P80 en on se retrouve à une tête de puits énorme et il n’y a pas de paliers en vue… C’est énorme en dessous et il vas falloir passer des noeuds au milieu de rien quand on aura réussi à attraper les broches aux plafonds. On change de coté et on trouve les paliers et le puits concretionnées promis par la description. On avance et le hasard fait mal les choses : 4 fractionnements plus bas la corde pends à une petite dizaine de mètres du fond. Il vas falloir passer un nœud dans un puits dont le volume est plus que conséquent… La flemme nous gagne et comme on est sur de revenir pour faire des photos on remonte tranquillement.

Le bilan est plus que positif c’est vraiment beau et on a suffisamment de cavités intéressantes pour proposer un camp multi activité aux membre du club durant ma saison 2024-2025.

2 en 1…

C’est le nombre de sorties figurants dans ce compte rendu.

La première c’est une visite du Lys Martagon sur Siou Blanc le 5 avril. Malheureusement c’est après de fortes pluies, le P54 toujours aussi tortueux est vite descendu. Un pique nique en bas et on va voir à quoi ressemble le P41. c’est pas compliqué, plein pot sous un pipi rafraichissant ou un frac sous le même pissou. On choisi de remonter avant d’être trempé.

Pique nique au lys.

La seconde sortie est le 21 Avril. Nous avons rendez vous avec un collègue d’Eric pour l’initier au plaisir de la spéléo verticale. On choisi la solo tout simplement parce que c’est beau… On descend les 3 premiers puits et on remonte tranquillement. Tout le monde est comptant. Mission accomplie!

Buranco di San Pietro 2ieme

De retour en Italie pour le W.E. de Pacques, il fait toujours aussi infecte au niveau météo Comme on sait que le Buranco di San Pietro ne craint rien ou pas grand chose on y retourne pour aller voir la galerie parallèle. C’est bien plus humide qu’en Février mais pas franchement en crue. L’autre branche qui part en vire avant le tronçon plein vide de l’avant dernier puits est fort sympathique et on fini dans la grande salle en descendant par d’autre puits.

Comme on a pas oublié les babioles photographiques on prend une petite photo dans l’arrivé de la grande salle.

Puis deux autres dans les puits au dessus.

On vous avait dit que c’est beau!!!

Petite surprise à la sortie, des voies : Siamo carabinieri di Loano…

Le premier Lys du printemps

Faute de motivés, on se retrouve à deux (Matthieu et Laura) à arpenter les trous du plateau de Siou Blanc (faute d’Adaouste…). Le choix tombe sur le Lys Martagon, qui avait subi une remise au jour de l’équipement en fin 2021, mais un tamponnoir suicidaire nous avait empêché d’accomplir la tâche.

Matthieu teste des amarrages naturels

Nous voilà à l’entrée du trou, on s’assure que les mousquetons de portages soient bien fermé cette fois-ci et Matthieu part équiper le P54. On ne peut pas vraiment parler d’un équipement très évident, il faut improviser, être assez prodigue en ce qui concerne les déviations, se dépenser en conversions pour trouver la petite lame qui va bien pour doubler un spit qui n’est plus de premier poil. Après un temps non négligeable, on savoure nos sandwiches en bas du P54.

Laura s’extirpe du P40

On s’interroge sur le courant d’air vraiment fort qui souffle à la tête du P40, où on rajoute au moins un AF pour éviter que notre corde toute fine frotte. Laura équipe la tête du puits, mais il semble qu’on devra bricoler plus bas pour arriver au fond. Faute de temps, on remonte dev après dev.

Matthieu vers la sortie

Nous avons quand même prévu une deuxième visite sous peu, rien que pour voir (ou plutôt sentir) si le courant d’air est toujours aussi présent en bas du P40.

Quand tout est en crue, il reste encore le Buranco di San Pietro

Nous arrivons en Italie le 28/02 sous des trombes d’eau et il fait 4 degrés sur le littoral. Nous attendons deux jours que la météo se calme un peu et nous nous dirigeons vers le Buranco di San Pietro qui se trouve à Bardineto au bord d’une piste. Bien entendu les ruisseaux des alentours sont en crues.

On profite de la journée de repérage pour aller voir l’entrée du Buranco delle Dotte visité cet été. Elle est sous 4 mètre d’eau et il coule un débit de plusieurs dizaines de litres par seconde.

Sans trop y croire on revient le lendemain pour visiter le Buranco di San Pietro.

Pas la moindre trace de crue, un petit goute à goute à la tête d’un P20 et c’est tout. En plus c’est plutôt joli. On a pas vue une galerie qui part d’une vire au milieu d’un puits. On reviendra et on proposera la cavité dans le camp qu’on proposera à l’ASN.

Visite du Saint Sépulcre sous la pluie

Qui a dit qu’à l’ASN on craignait la pluie? Samedi dernier, c’était jour de pluie sur les Bouches du Rhone. Qu’à cela ne tienne, Glen, Daniel et Eric s’équipent au Pont Mirabeau pour aller explorer le Saint Sépulcre. D’après le schéma et la fiche d’équipement que nous a donnée Claude, il s’agit de 4 puits bien équipés. Sortie facile de 3h.

Après 20 min le long de la voie ferrée, on embraye sur le sentier jaune qui remonte dans un ravin. Arrivé au sommet de la colline, juste sous le pylône électrique, Glen découvre le trou au bord du chemin. Daniel est à l’équipement et on se retrouve rapidement tous les 3 au sec, au milieu d’une grande salle dont on n’aurait pas soupçonné l’existence depuis l’extérieur. La cavité se développe dans une diaclase avec plusieurs grandes salles bien concretionnées. Malheureusement, on note aussi qu’elle a été victime de beaucoup de casse et du passage de visiteurs désireux de laisser leur nom sur les murs. Néanmoins la progression est agréable, avec quelques étroitures, et des pas d’escalade et de désescalade. Le fond de la cavité devient très labyrinthique. Daniel se lance dans l’exploration d’un boyau, et débouche sur une zone de désob. Nous explorons d’autres puits sans rien trouver de nouveau. Il y avait pourtant un important courant d’air au début, mais on l’a perdu. Avis aux amateurs d’explo! En regardant bien, il y a des passages dans tous les sens. 

Daniel à l’équipement de l’entrée malgré la pluie
Les salles sont grandes et bien concrétionnées
Descente du 3e puit en fil d’araignée

Tentative avortée au Jésus Christ

Avec Laura nous profitons d’une journée avec Baby-sitter pour tenter d’aller finir la topo du gouffre du Jésus Christ. Le gouffre est à pratiquement une heure de marche mais cela ne nous fais pas peur…

D’après le fichier du CDS le gouffre fait au choix 65m de profondeur ou 115m le but de la sortie était de tenter de tirer cette affaire au clair. De toute façon c’est le plus profond du massif de l’ Étoile!

On s’engouffre un peu avant 11 h 00 sous terre. Les étroitures sont toujours là et un invité fais sentir sa présence dès le bas du second petit puits. C’est le CO2 en personne qui nous accueille à bras ouvert à l’étroiture verticale sévère vers – 30m. Malgré le courant d’air aspirant qui s’installe gentiment vers 13 h 30 nous préférons faire demi tour car la seule fois (en 2018) où nous avons franchis ce passage il y avait beaucoup de gaz en dessous.

C’est bien connu, les voies du seigneur sont impénétrables, mais comme nous sommes têtus, nous reviendrons.

Le Bal des petits poids!!!

Et oui encore un titre bizarre et il vas encore falloir tout lire pour comprendre…

Nous profitons d’un petit séjour en Italie autour de Noël pour faire un peu de spéléo. On a commencé par chercher la grotta Ingriv. Elle est pas très loin de la Grotta Mala à Finale. On suis bêtement la description qui nous dis qu’au troisième pont romain il suffit de tourner à droite pour continuer sur 80 m pour trouver la cavité. Le seul détail absent de la description c’est que le trou s’ouvre dans le ruisseau 3 m au pied d’un mur sous le chemin. Après avoir fouillé dans tous les murs du coin envahi par les ronces ont fini par trouver la cavité qui s’ouvre directement dans un ruisseau à sec. Autant dire qu’on évitera soigneusement le trou les jours de pluie… On commence à équiper mais il manque une petite dev judicieusement placée pour éviter un petit frottement que nos cordes françaises, jugée trop fines par les locaux, ne supporteraient pas.

Équipement de l’entré de la Grotta Ingriv à la Française avec des nouilles fines…

Pour notre seconde sortie on se commentera de chercher lors d’une balade digestive du coté de Bardineto l’entrée de la grotta d’Alzabecci. D’après les infos glané un peu partout c’est un joli puits de 80m fortement concrétionné. C’est dans liste des trous à trouvé puis à faire. En Italie la première étape est déjà souvent un problème!

Après avoir fouillé un vallon et être passé à moins de 80 m du trou, on rebrousse chemin pour changer d’accès et on trouve finalement le trou là où il devait être : au pied d’un poteau électrique! On rentre à la nuit tombante pour donner son gouter à Margot qui crie famine. Toujours pas d’histoire de petits poids….

Notre dernière sortie a eu lieu à la Grotta Balbiseolo. Le programme est simple: un petit puits 500 m de méandre 3 petits puits un grande salle puis re 500m de méandre et enfin une rivière vers -160m avec des sup très concrétionés. C’est le trou le plus long de Ligurie. Suivant les sources c’est entre 3 et 4 km de développement.

Après 45 m de marche on attaque le long méandre d’entrée. C’est jamais très large mais jamais vraiment étroit. Suite à un secours à la fin des années 90 il n’y a plus de passage pénible. Tout est calibré « civière ».

C’est large mais pas trop quand même…

On file jusqu »à la tête du troisième puits après le premier méandre dont l’équipement en fixe est déroutant. Il y a trois mains courantes dont une au plafond.

Des nouilles…

Le puits est magnifique mais il se fait tard et il faut faire demi tour si on veux sortir à une heure décente. En rentrant on fait deux photos dans les endroits « larges » et photogéniques.

Et les petits poids alors!!! Balbiseolo devient dans l’épris tordu d’un français qui maitrise mal la langue de Dante, Balpisello et pisello en italien c’est un petit pois….