Nous nous retrouvons ce dimanche 2 Octobre, Laura Claude et moi pour initier aux joies de la spéléo deux potentiels nouveaux membres du club. Après quelques explications sur le maniement du descendeur nous filons manger autour de l’entrée du gouffre de la Méfieu. On descend en les trois premiers puits puis c’est l’heure de remonter.
Nous nous retrouvons le 30 septembre à 4 de l’asn pour voir si le ragage des chênes ne pourrait pas faire l’affaire pour une initiation. L’entrée ébouleuse à souhait et le voyage vers le bas de deux gros blocs qui tenaient par l’opération du saint esprit nous ont incité à aller voir ailleurs si les blocs étaient plus stables.
Le second objectif était le gouffre des quatre crois sud. Le gouffre constitué d’un petit P30 fort sympathique et un P 20 joliment taillé nous dépose vers -50m. Un méandre part une petite désescalade au fond du méandre permet d’atteindre le fond vers -58m. C’est une faille étroite soufflante qui ne demande qu’a ce qu’on revienne la voir avec des moyens de désobstructions….
1 et 2 octobre, nous passons ces deux jours dans le réseau sabre pour évaluer la possibilité d’y emmener un groupe en initation… ça ne semble pas la meilleure idée. Celà-dit nous avons pu voir et revoir le sabre par la mine, par la grotte et par font noire, profitant de l’asséchement des siphons pour une traversée normalement réservée aux plongeurs.
En nous décidant vraiment au dernier moment nous avons participé avec Laura au Rassemblement Caussenard au Rozier en Lozère. On a discuté avec des amis, participé à une petite réunion impromptue ou on a cause de flash cassés et d’autre trucs de photographes. Comme finalement le Lacas n’était pas accessible on c’est replié sur les pertes due Hérans qu’on retournera voir un peu plus en détail et on a joué au jeu « faire une jolie photo dans un trou sans intérêt photographique » dans la grotte des Sourbettes.
Pertes des HéransPertes ds HéransGrotte des Sourbettes
Avec Laura nous avons participé au rassemblement spéléo du CSR sud à Saint Christol d’Albion. Samedi, on a profité de l’équipement en fixe pour faire un petit tour au soufffleur en fasant des photos en remontant. On a ensuite écouté les exposés des copains venu des quatre coins de la région. On a profité pour échanger sur nos découvertes respectives et nos projets respectifs. On a aussi croisé les 3 jeunes du Club, Tanguy, Antoine et Sébastien.
Dimanche on a profité de l’équipement du Joly pour faire la photo qui me trottait dans la tête depuis 10 ans à la diaclase de la sublimation. Retour sur Marseille avec plein d’idées de sorties à faire les amis du club.
Un temps incertain pour cette sortie au départ de la Maison de la Sainte Victoire. Annoncé: « Nuageux et rares averses ». Deux nouveaux participants en plus des habitué(e)s. Anthony et sa fille à poils non homo-sapiens, Mika. Nous quittons le parking de la MSV pour descendre par le sentier du trou. Il ne fait pas chaud! Sur notre droite, une belle lame verticale se fait remarquer par son œil sanguinolent. Beau contraste entre le rouge de l’argile et la blancheur du calcaire. Mais pas trou visible. Nous remontons ensuite vers le refuge Cézanne, mais cette fois, enlever la couche de vêtements ajoutée lors de la descente s’avère nécessaire. Arrivés au refuge, nous pensons avoir trouvé l’explication du « trou » en question. Sous les ruines de la chapelle, il y a en effet un trou qui ne ferait pas le bonheur des spéléos, mais qui a sans doute donné son nom au hameau. Lecture des panneaux d’information. Il ne reste que quatre misérables bouts de mur des habitations du hameau, mais la belle aire de battage témoigne de la vie passée.
Nous repartons sur le sentier marron, nous recroisons une randonneuse à cheval, mais nous nous demandons si nous allons trouver un emplacement abrité du vent pour piqueniquer. Les bons yeux d’une participante signalent une entrée de grotte au loin, ce qui commence à ranimer progressivement des neurones dans la cervelle déliquescente de Claude. Très progressivement… »oui, il connait….oui c’est facile d’accès…non ce n’est pas très loin…ah, oui, il y est allé avec des élèves…il y a même bivouaqué avec eux ». Bref, (façon de parler…), le temps qu’il se souvienne de tout ça, nous sommes déjà à la grotte. Belle vue sur le Sud jusqu’à la Sainte Baume et la merveilleuse cheminée de Gardanne qui pointe un doigt insolent vers les cieux. Pique nique agrémenté par un dessert de biscuits et de chocolats qui mettent à mal les désirs de garder la ligne. Laurence fait une commande de chocolats pour noël, ce qui inquiète Claude. « Il t’en faut beaucoup? » « Non » Bon je vais voir »
Pique nique sur la plateforme devant la grotte
Avant de repartir, Claude donne quelques explications géologiques. (Il ne peut vraiment pas s’en empêcher…). Brèches, poudingues, failles, miroir de failles, tout cela montrant des exemples sur place. Bon, il faut repartir. C’est encore loin? Ça monte encore? Euh..Lorsque Claude a indiqué le-la dénivelé(e) de la rando, (ménageons les susceptibilités des divers genres), il s’était contenté de soustraire le point le plus bas du point le plus haut, négligeant tout simplement que de nombreux vallons entaillent le flanc Sud de la Sainte. (note 1). Et donc, arrivés au niveau de l’oppidum, des murmures contestataires soupirent doucement dans la brise. Claude, malgré sa surdité, perçoit la révolution naissante. « On peut rejoindre directement la MSV si vous voulez » Conciliabules…C’est trop tôt, le groupe décide de continuer jusqu’au chemin qui mène à la marbrière. Nous y arrivons.
« Euh..il faut monter là haut? » L’éboulis de blocs qui monte (Note 2) fort abruptement vers la marbrière est quelque peu rébarbatif. Claude explique qu’il y a un chemin qui n’emprunte pas du tout l’éboulis mais en fait le tour. Nouveau conciliabule. Le sentier que descend vers la MSV est tentant. D’un autre coté, c’est dommage de ne pas voir la marbrière. Claude indique le nombre de mètres restant à gravir, puis propose d’aller voir les difficultés du chemin, et en donne à son retour une description certes quelque peu imprécise sur le temps de montée (il a multiplié le sien par deux..). Finalement, chacun à son rythme, tout le monde se retrouve en haut, et content d’y être! Plus aucune récriminations, tout le monde est d’accord, c’est beau, et impressionnant! Fabienne trouve son bonheur avec des bouts de « marbre », puis nous voilà sur le chemin de retour, facile et reposant jusqu’aux voitures.
Note 1: Claude « Bon, OK, mais c’est à peine le double de ce que j’avais annoncé…négligeable, non? »
Note 2: Oui, je sais, un éboulis descend, il ne monte pas. Ça n’empêche pas que quand on est en bas, il faut le remonter puisqu’il est descendu.
En ce samedi 27 aout, retour aux joies de la spéléo pour Eric et sa petite famille. On avait prévu le réseau sup du Maramoye mais suite au panneau dissuasif et le tout nouveau grillage qui entour le gouffre nous nous sommes rabattu sur le vallon de Barbarin. Deux petits puits avec des spits pas toujours bien plantés et souvent rouillés. On a quand même rempli l’objectif de la journée en révisant les techniques de corde.
Compte rendu rapide du camp PSM 2022 en attendant le compte rendu détaillé officiel 2022 au programme, de la désob, de la première et de la prospection. Cette année nous avons été deux (Laura et Moi) de l’ASN à participer au camp héstival organiser par nos amis Lillois du LUC à la Pierre Saint Martin
Le BB26 est passé de -83 à -195 avec la découverte de 3 très beaux puits (P41-P35 et P47). Arrêt sur plusieurs points interrogations dont un tas de cailloux aspirant en cours de remuage…. qui sait la rivière dont nous rêvons depuis quatre ans est peut être dessous?
On a prospecté dans les parages du terminus du BB26 sans rien trouvé de vraiment passionnant.
Des membres du groupe on rendu une visite de courtoisie aux démons de l’Arpet en vue d’un futur traçage.
Pour nous occuper un jour en nous remettant de nos émotions dans le BB26 on a « topoté » deux petits trous de l’inventaire en vue de leur intégrations dans karsteau cet hiver.
On a visité une glacière bien perdue aux tréfonds du Braca dont on ira remuer le fond venteux l’année prochaine.
Certains on filé un coup de mains au GSO au LC2.
Les objectifs ne manquerons pas pour l’année prochaine…
Venez nombreux il y en aura pour tous les niveaux!
P35 BB26P41 BB26P41 BB26De retour de la séance photo dans les grands puits du BB26Dans l’entrée du FrigoOn topote avant la première…
Nous nous trouvons à quatre pour fuire la chaleur estivale. Néanmoins, les fermetures des massifs nous rend assez difficile la tache de choisir un aven. Après très longue reflexion, on se rabat sur le classique Saint Cassien. La fatigue nous contraint à nous arreter bien avant l’objectif, mais au moins nous avons revisé les techniques et remis le nez sous terre!
Nous sommes quatre (Matthieu, Laura, S et D) de l’ASN à nous retrouver ce week end caniculaire du coté d’Autran dans le Vercors pour explorer le réseau Bourgin du Trou qui Souffle. Quelques méandres un très joli P30 agrémentent le parcours. Pour certains c’est leurs premières expériences spéléo dans le Vercors, leur premier P 30, leurs premiers pas dans des méandres. Dimanche Laura et Matthieu sont allés repérer l’entrée supérieure du Scialet de l’Orthovox. On évitera d’y retourner à moins de faire la petite traversé vers le TQS pour occuper un dimanche matin ou l’on s’ennuie…
Le seul endroit un peu large du Scialet OrthovoxDans les méandres du TQS