Mortelle randonnée

Comme ces compte-rendus peuvent être lus par des non adhérents, il est bon de préciser que celui-ci ne fait preuve d’aucune agressivité, mais seulement d’humour. Le contrat que je me fixe pour mes randos sont: On marche au pas du plus lent, (ce que je suis devenu la dernière demi-heure…),on revient à la voiture (ou au gite) avant la tombée de la nuit Contrat rempli pour celle ci! Certes, un tel titre n’a pu être choisi que par un accompagnateur particulièrement aigri. Pour un amateur de vin comme moi, il pourrait s’agir d’acide acétique, ou, pour un participant mécontent, du fiel transporté par le fleuve de sa rancœur.

Mais ici, il s’agit juste de l’acide lactique accumulé dans mes muscles endoloris. Je ne peux m’en prendre qu’à moi, et à ma tendance à satisfaire toutes les demandes de mes compagn(es)-ions d’aventure.

Celle ci a été faite avec Anthony, compagnon d’aventure fiable très apprécié et toujours de bonne humeur. Je sais donc qu’il m’en voudra pas de l’avoir malmené dans ce compte-rendu parce qu’il m’a mal-mené sur le circuit: Comme nous n’étions que deux, toutes les fantaisies étaient permises.

La rando proposée était « Buoux, le long de l’Aiguebrun, rando calme au début, puis petite dénivelée, durée suivant les envies » (je prévoyais entre 3 et 5 heures).
Quelle imprudence que cette suggestion de possible allongement!

Tout avait bien commencé pourtant, le petit parking des « brigands »était libre, donc pas de marche sur la route pour atteindre le très joli et bucolique sentier le long de la rive de l’Aiguebrun. C’est seulement arrivés à un portail qu’un choix fut nécessaire. Je proposais de prendre le petit sentier avec les panneaux indiquant « Buoux-Sivergues » alors qu’Anthony voulait suivre le beau triple balisage « GR+GR de pays+ jaune », bien plus rassurant que deux petits et antiques panneaux de bois.

Nous suivîmes donc la piste, pour nous retrouver sur la route, avec un beau panneau routier « Buoux 3.5 Km ». Arrivés à un croisement « château de Buoux » Anthony voulait prendre cette nouvelle direction, et une longue discussion fût nécessaire pour le convaincre (?) d’y renoncer. L’argument principal étant que le trajet sur route allait en être rallongé, et que le château en question était juste le château de l’environnement (parc national du Luberon) auquel on pouvait accéder autrement.

Nous voici donc grimpant la route triplement dangereuse, (automobiles, soleil, chûtes de pierres, (ce n’est pas moi qui le dit, mais un panneau routier, et quand on voit les blocs tombés de la falaise de part et d’autre de la route, de la taille d’un cabanon, il y a de quoi s’inquiéter!). Un randonneur « TéléphoneGPS » complètement perdu, que nous avons (peut-être) remis sur le droit chemin, puis un joli lavoir dont seul le petit bassin est en eau, nous propose son ombre, sa fraicheur et le confort de son rebord incliné pour nous restaurer

Calme et volupté……

Deux grenouilles nous observent.

N’est elle pas jolie celle là???

De petites guêpes volètent de-ci de-là, c’est très reposant. Vin proposé par Anthony, puis gâteaux arabes de ma voisine accompagnés d’un petit verre d’un vieux muscat de Baume de Venise, café, et nous voilà de nouveaux debout, plus ou moins stables.

Anthony souhaite voir la chapelle Ste Marie, et nous voilà repartis. La voici, jolie construction au milieu du cimetière. Nous faisons le tour des tombes pour lire les épitaphes, des plus classique (souvenir…) aux plus originaux (un beau poème indien), et la plus étrange (une plaque offerte par des chats…).

Nous voici revenus sur la route pour essayer de rejoindre le fort de Buoux et le cours de l’Aiguebrun. Enfin une piste balisée GR et GRP semble se diriger dans la bonne direction. Nouvelle intersection, nouveau choix entre la piste et son balisage GR et GRP sur la carte, et un petit sentier sur la droite. J’arrive à convaincre Anthony (qui tient la carte), que la piste n’est qu’un détour pour rejoindre le sentier, puisque l’Aiguebrun, qui coule en contrebas de la falaise est à notre droite, et que la piste va en sens inverse. Peu de contestation cette fois, (le soleil et la fatigue aidant…) et quelques mètres après, nous voyons un balisage qui confirme que ce choix était le bon.

Des vues vertigineuses sur la falaise fréquentée par les grimpeurs du monde entier, et c’est incroyable de voir à quel point un arbuste qui n’a rien de remarquable puisse devenir un ami apprécié quand on se penche au dessus du vide. Le sentier descend enfin vers le vallon. Nous retrouvons le cours d’eau, et une grande piste qui deviendra rapidement une route goudronnée. Je ne reconnais plus rien, alors que je suis venu maintes fois affronter ces belles falaises avec mes chausson de grimpeur…il y a une cinquantaine d’années…

Une partie de la falaise, avec ses couleurs contrastée.

Nous rencontrons un panneau qui nous donne la direction de Sivergues, mais Anthony m’indique qu’il n’a aucune envie de pousser jusque là et je l’approuve chaleureusement.

Bon, il ne reste plus qu »à trouver le fort. Toujours avec la carte, Anthony décide que la piste qui prend à gauche doit y mener: J’exprime mon scepticisme, mais comme tout est différent de mes souvenirs, j’accepte de le suivre. Rude montée, qui nous conduira à un ancien champ, et n’ira pas plus loin. Redescente, et je justifie mon scepticisme en indiquant qu’à mon avis, l’accès au fort doit être indiqué puisqu’il se visite. 1 millimètre après (sur la carte), nous arrivons à un parking « réservé aux visiteurs du fort », et un grand panneau avant la piste d’accès, nous donne toutes les informations nécessaires…

En avant pour la conquête du fort. Nous arrivons à un fantastique surplomb qui était, lui, bien présent dans ma mémoire, même si je ne le situais pas exactement là…

On n’en voit qu’un petit bout, mais le personnage en bas à gauche donne une idée de ses dimensions !

Puis l’accueil du fort, (pas très sympathique le bonhomme), il nous reste presque une heure pour le visiter, mais même si nous dépassons l’heure de fermeture, ce n’est par grave, car on pourra enjamber la barrière pour ressortir.

Visite du fort, toujours gigantesque et impressionnant, mais bien plus fatigant que dans mes souvenirs. (Je deviens conscient que les douleurs et la fatigue que je commence à ressentir n’existaient pas jadis quand je faisais cette visite…). Nous faisons le circuit complet, tours, douves, remparts, église, citernes, silos, habitations, et terminons notre visite en empruntant au retour l’escalier dérobé, fort raide, (trop, me disent déjà mes genoux…).

La partie N-O du fort. L’entrée se trouve sur la gauche, où l’on peut apercevoir des constructions

Sa partie S-E. Le fort occupe la totalité du plateau, environ 450 mètres sur 170m. Dans cette partie se trouve la sortie « dérobée »

La vue à partir du fort est tout aussi impressionnante.

Nous voici de retour sur la route, et cette fois j’indique clairement qu’il nous faut trouver rapidement un sentier qui longerait le cours de l’Aiguebrun sans retour sur la route principale. Nous trouvons un départ qui parait convenir au bout de quelques minutes, mais à une nouvelle intersection, j’envoie quand même Anthony en reconnaissance pour être sûr de ne pas torturer inutilement mes genoux qui menacent de faire grève. C’est toujours bon, et nous retrouvons assez vite le portail de la discorde. Surprise, nous sommes sur le chemin avec les petits panneaux qui n’avaient pas convaincus Anthony!

La suite est sans problème, et les brigands n’ont pas volé la voiture. Nous avons marché 9 heures, mais quel plaisir d’avoir vu tant de belles choses! Cette rando m’a permis de tester ma forme, de constater que la simplification du balisage des sentiers par les départements a conduit à en supprimer beaucoup, et que les ancien balisages patiemment réalisés par des randonneurs passionnés étaient bien plus précis!

Dimanche 16 juin 2024

Suite: Mercredi 19 juin. Les plus observateurs se seront demandé comment j’ai pu faire des photos du fort alors que j’étais dedans? En fait le dimanche, je n’avais fait aucune photo. Je suis donc reparti à l’aventure pour trouver le point de vue probable repéré sur la carte. environ 50 mn aller retour Malheureusement (?) j’ai décidé ensuite de continuer le petit sentier fort sympa, puis d’aller voir le sommet là-bas..et les 50 mn se sont transformées en 4 heures, j’ai perdu un sentier qui s’était lui même perdu dans les broussailles….mais j’ai vu des choses fort sympa!

Claude.

Reconnaissance d’une rando non reconnue

Après un samedi pluvieux, je décide d’aller reconnaitre un rando dimanche parmi des carrières d’ocre hors des sentiers battus. J’ai retrouvé une fiche succincte qui m’indiquait le départ en face du terrain de motocross. J’ai supposé qu’il était à proximité de Goult qui serait donc mon point de départ. Voiture. Dans le 84, routes jonchées de feuilles et branchage., trombes d’eau. Arrivé à Gordes, la météo se calme, j’admire le village, puis emprunte les petites routes qui devraient me rapprocher de la zone à explorer.Je trouve une piste:Goult: 3.5 Km; Trabani:0.5 Km les fenêtres rouges. Voilà qui sent l’ocre! Piquenique, je range dans la banane prévue GPS, Appareil photo, carnet,crayon, et de l’eau qui, une fois biologiquement recyclée, permettra d’abreuver des plantes assoiffées. J’oublie le scan du petit bout de carte que j’avais imprimé. (Hélas!).Piste jusqu’à un chemin qui monte vers les sommets. J’ai du temps, je vais voir. Une jolie clairière à ma droite incite au piquenique ou à la sieste. Le premier étant terminé, je résiste à la seconde. J’arrive à de beau rochers, qui méritent des photos.

Le sommet du 1° se montre propice au piquenique lui aussi. celui d’en face est étonnant, avec ses strates bien marquées.

Je décide, finalement de continuer vers le sommet de ce qui parait être un plateau. Après avoir testé un accès raide, je renonce. tout est détrempé, et si la montée est acrobatique, je me doute bien que la redescente se solderait par une dangereuse glissade avec au minimum mon équipement couvert de boue. Je trouve finalement un bon sentier pour y accéder. De jolies clairières incitent à….

je traverse et arrive sur une petite route. Route? ici? Je suis perplexe mais la suis dans la direction présumée de Goult. Très joli, aucune circulation, et des deux cotés de ravissantes clairières qui….

Une piste démarre dans un virage aigu: Bonne direction, je la prend. Elle recoupe un muret, avec des sentiers des deux cotés, balisage jaune. Pas d’hésitation, j’emprunte celui de gauche. Croisement: passage raide qui redescend dans la vallée, et sentier qui doit être parallèle à la piste. Je suis ce dernier, et arrive à un croisement: Chemin du Mange Tian. Escalier raide mais rigolo. Je croise une piste perpendiculaire! OK! Elle doit rejoindre la piste de départ! Je m’y engage…elle s’arrête sur un emplacement avec un rocher impressionnant et un gros surplomb, et une chapelle.

Bon, joli, et incite….mais…je continue à descendre. Le lieu à l’air entièrement destiné à la religion. Vaste esplanade ombragée par des platanes centenaires, statues, et gigantesque bâtisse. Je me retrouve enfermé à l’extérieur, derrière des grilles que seul un code peut ouvrir. Impossible d’accéder à l’agglomération. Je reviens en arrière, et rencontre une dame. « Suis-je à Goult? » « Non, à Notre Dame de Lumière, c’est un site religieux ». Courte discussion. « Vous avez vu le village de Bories? Ce n’est pas loin » Je ne partage pas cet avis (Je pense à celui de Gordes). Me voilà fort perplexe. Et il me faut retrouver la piste, et ma voiture. Je repars donc en sens inverse. Je cherche vainement un chemin qui me ramènerait sur la piste, en vain.

Sans carte, je ne vais pas prendre le risque de me perdre dans les broussailles et de passer la nuit à la belle étoile au dessus d’une falaise peu engageante. Je repars donc en sens inverse sur le tracé jaune, et m’aperçois que j’en avais shunté une partie: Le village ruiné des bories est là!

La preuve! Je file jusqu’au croisement repéré à l’aller, et emprunte le sentier fort raide qui devient rapidement un mini torrent avec des sources qui jaillissent au milieu du sentier! Enfin, piste, voiture, maison, dodo!

CONCLUSION: Ce sera une jolie rando, avec deux particularités. En positif, pas besoin de chercher longuement un endroit pour le piquenique. Quand on a faim, on s’arrête, on regarde autour de soi, et on s’assied! Coté négatif, il faudra chercher l’accès à Notre Dame des Lumières à partir de la piste. Mais la rando mérite ce petit effort! Claude

La Cause de barrage en barrage

Nous passons en voiture devant le moulin de Cézanne, reconnaissable par son toit conique en bois et ses murs de pierre, pour nous garer un peu plus loin.

Petite marche d’approche dans la pinède avant d’accéder à l’aqueduc du Doudon dont le canal permet à l’eau du barrage Bimont d’alimenter les cultures autour du Tholonet. Il offre une jolie vue sur une oliveraie. Nous progressons ensuite sur le « marbre » (note 1) du Tholonet, utilisé après polissage dans des châteaux (murs, sols)ou pour faire des tablettes de meubles, des éviers, etc.

Nous remontons le long du système de pulvérisation de l’eau installé pour limiter le risque d’incendie en cas de grande sécheresse. Parvenus sur le plateau, un tintement de clochettes nous parvint aux oreilles. Nous avons cherché l’origine du bruit. Belle rencontre avec un berger avec son chien Patou et trois chèvres du Rove. Après avoir demandé au berger si le chien acceptait les étrangers, nous voilà engagés dan un échange convivial et instructif. Le berger ne fait pas de fromage, mais débroussaille la garrigue.Une femelle est très douce, mais un mâle n’accepte pas les caresses.

Nous avons ensuite poursuivi la randonnée jusqu’au barrage Bimont, fort fréquenté! D’un coté, vue magnifique sur le lac entouré d’arbres aux couleurs variées allant du vert à l’orange et la Sainte Victoire.

Le coté aval offre une vue impressionnante sur un petit barrage hydroélectrique et le canal qui mène au Doudon.

Pour les amateurs de grimpe, un petit mur de pierres apparentes peut faire office de traversée. Courte visite de la carrière abandonnée, puis la traversée du plateau permet d’accéder au barrage Zola, premier barrage voute en pierre au monde conçu par le père de l’écrivain, après maintes péripéties, . Après un petit détour pour admirer le cadre de l’ancienne demeure du gardien du barrage, nous descendons le vallon de la Cause, qui nous offre sa fraicheur et le doux chant de la Cause. Nous voilà arrivé au barrage de Jarente, observation du mécanisme qui permettait de manœuvrer la vanne. Nous remontons vers le plateau, puis redescendons vers le barrage de Gallifet et « aqueduc » romain. (Note 2)

Cette randonnée permet de voir des paysages variés, et de prendre conscience de l’importance des aménagements effectués tout au long de l’histoire pour capter l’eau, et ses usages multiples. (alimentation des populations, lutte contre le choléra, agriculture, force motrice. Randonnée agréable et variée à refaire.

Chak-Rya, Anthony, Claude

Note 1: Géologiquement parlant, il s’agit d’une brèche. Pour un tailleur de pierre, toute roche qui se polit est un marbre. Pour un géologue, ce mot n’est utilisé que pour les calcaires métamorphisés.

Note 2: Bon, on a cherché ou l’eau pouvait bien passer, mais aucune partie de la construction ne permet de trouver un canal!

Randonnée Mazaugues, Circuit Saint Michel-Caramy-Mines de Bauxite-Karst.

Quelques minutes de marche suffisent pour arriver à une sente entourée par une dense végétation qui mène à la baume Saint Michel, intéressante à visiter par son histoire (préhistoire, lieu de culte et refuge d’un ermite, puis de la résistance) et les traces de son occupation (aménagement de terrasses pour l’agriculture, recueil des eaux de ruissellement….) .

Mines de bauxite: agréable de pouvoir visiter d’anciennes mines de bauxite durant une simple randonnée, de pouvoir imaginer l’activité qu’il pouvait y avoir à l’intérieur et d’observer quelques concrétions, certes discrètes mais toujours présentes.

Caramy: Fort plaisant et apaisant de marcher en bord du Caramy, à travers une clairière verdoyante pleine de fougères , houx fragon, et autres plantes, et d’entendre l’eau ruisseler et tomber en mini cascades.

L’accès au barrage: Meilleur moment pour une grimpeuse: sauter à travers les rochers! Le sentier se déroulant entre des bloc, Claude essaie de le sécuriser.

Les efforts désespérés de Claude pour faire croire qu’il est un titan

Karst: Paysages très vastes, très différents du reste de la randonnée et qui donnent sur de très beaux point de vue.

Vue sur le plateau et son karst, et en contrebas les gorges creusées par le Caramy

Les diaclases nous font prendre conscience à quel point l’eau peut transformer un paysage.

Conclusion: Le circuit de randonnée était très bien et très varié, il était juste parfait.

Chak-Rya.

Spéléo entraînement technique

Bon, voici un article pour lequel on pourrait s’écrier « Enfin! » La sortie a eu lieu le 07 mai 2023. Pourquoi ce retard? Tous simplement parce que personne n’avait pu transférer les photos de mon téléphone sur mon ordi. Mais grâce à mon fils,c’est fait.

La séance étant prévue sur la paroi du Gaudin, je décide d’y aller en testant un autre trajet par Tourves…je cherche vainement le panneau qui me permettrait de rejoindre Mazaugues. Faisons appel à un local. Effectivement, pas de panneau sur la route, il faut s’en éloigner pour trouver, enfin, la route désirée extrêmement discrète. Très jolie route tortueuse et bucolique à souhait. Me voilà au parking. Je suis le premier arrivé malgré mes errances. Le temps est superbe, et j’attends patiemment, mais le temps qui passe le fait lui aussi avec patience. Je finis par réveiller mon téléphone, dans lequel je trouve un message d’Éric qui m’apprend que la Sainte Baume étant sous la pluie, la séance se déroulera à ..Vitrolles (d’où je viens…!) sur le site de Baume Canouille. La pluie??? il n’y a même pas le moindre nuage annonciateur. J’appelle donc Éric pour me faire préciser où les marseillais ont trouvé la pluie. La réponse est « à Marseille ». Il semble que leur sardine qui a bouché leur port a aussi décidé de s’intéresser à la météo. En trouvera t-on une un jour qui bouchera la rivière du Gaudin?

Me voilà donc reparti vers Vitrolles, où je retrouve enfin mes compagnons spéléos.

Matthieu a déjà équipé des voies à l’entrée du site, mis ne peut pas rester l’après midi. Après le frugal pique-nique, Éric déséquipera ces voies, et deux autre voies parallèles seront équipées dans le surplomb, (Matthieu, Glen, Claude)pour travailler plein vide.

Glen travaille au fractio, (ou montre ses fesses à Raïssa?) pendant que Raïssa admire (plus ou moins volontairement comme chaque fois que la corde est plein vide) le paysage, et je voudrais faire remarquer que même s’il fait beau, il y a quand même des nuages qui bourgeonnent, Non, mais!

Raïssa commence à maîtriser la technique de rotation de la corde, elle a donc droit à une dernière photo, un peu plus posée.

Raïssa posant pour le photographe

Ce fût quand même une belle journée, et nous finirons de déséquiper la totalité des voies afin de revenir vers les véhicules et repartir vers nos domiciles respectifs après une séance fructueuse qui a permis à chacun de faire de nouveaux progrès.

Karst et Bauxite

La météo sympathique nous a permis cette rando d’une grande variété. Nous nous rendons directement à la baume Saint Michel. Plus de traces des occupants du néolithique, mais les locataires suivants ont laissés des traces de leur passage. Murs, récupération de l’eau, foyer…détritus et matelas…Nous pénétrons ensuite dans une petite mine de bauxite, probablement abandonnée depuis une centaine d’année? Déjà, la nature reprend ses droits en ajoutant des dentelles de calcite aux parois taillées par les hommes.

Concrétionnement des parois.
Dentelles de calcite sur les parois de bauxite
Raissa admirant les détails du concrétionnement

Nous descendons ensuite vers le Caramy, et Raissa, toujours amatrice de sensations, préfère emprunter le passage raide plutôt que la grande piste. Nous voici au bord de la rivière. Même si le Caramy commence à économiser son eau avec l’approche de l’été, la végétation est toujours luxuriante.

Nous faisons un court essai de pénétration dans la Font noire, mais nous constatons que l’eau nous arrivera bien plus haut que la poitrine, et comme nous n’avons ni change ni éclairage, la fraicheur de l’eau de l’exsurgence limite nos ambitions.

Un plan d’eau reflétant la végétation et les roches moussues donnent un aspect féérique au paysage.

Nous ne tremperons donc que nos jambes avant de repartir vers notre second but. Nous voici à la deuxième mine. Plus longue, elle offre elle aussi des concrétions qui témoignent de la rapidité (à l’échelle géologique!) de la reconquête des lieux par le calcaire.

Mini gours et dentelles de calcite.
Mini gours qui commencent à recouvrir le sol
Les fissures dessinent des formes délicates de calcite au plafond de la mine

Mais il y a aussi de la vie dans la mine, parfois trop discrète pour qu’on la remarque, mais parfois assez grande pour qu’on puisse la photographier.

Un chilopode scolopendriforme à la recherche de proies.

Bien que j’ai essayé de convaincre Raissa que la légende pouvait s’avérer réaliste, Raissa, a refusé d’embrasser le crapaud malgré son regard magnétique. Nous avons beaucoup discuté pour arriver à une conclusion. Des républicains démocrates ont ils intérêt à ajouter un membre à la noblesse? Le prince sera t-il l’héritier du royaume? Ce royaume sera t-il opulent? Le prince se sentira t-il lié par l’obligation d’épouser celle qui lui a rendu forme humaine? Ne sera t-il pas homosexuel ?(Cas non prévu par les contes de fées: impossible ? ou censure religieuse?). Et, si ses désirs le poussent vers les femmes, sera t-il à la fois fidèle, un père attentif et un mari charmant? Bref, finalement il est peut être plus sûr de jouer au loto. Nous laissons donc le crapaud s’enfuir la queue entre les jambes, ce qui est une façon de parler puisque c’est un anoure.

Après le pique-nique, nous gravissons les marches taillées dans la roche pour accéder au saut du Cabri. Les gorges sont ici impressionnantes.

Les rochers souvent surplombants des gorges du Caramy ont des formes qui ne laissent aucun doute sur leur nature calcaire et laissent deviner l’érosion karstiques du plateau avec ses profondes diaclases.

Le sentier est ensuite reposant et bucolique. Nous suivons ensuite le balisage qui indique le parcours des diaclases, souvent impressionnantes par leur profondeur. Distraction interdite, mais pas de difficultés. Nous faisons même un détour par un ancien tracé, allons jusqu’au belvédère et jetons un dernier coup d’œil aux gorges du Caramy avant d’aller retrouver la voiture.

Terminée la rando? Pas tout à fait, car Raissa ne connaissant pas la Sainte Baume, nous revenons par la route qui longe la chaîne, nous arrêtons au parking des trois chênes, décidons de grimper jusqu’à la grotte de Sainte Madelaine. Après un dernier coup d’œil sur la poljé de Plan d’Aups et des champs qui le recouvrent, nous reprenons la route vers Marseille pour déposer Raissa.

Non aux puits, oui à la reptation.

Matthieu nous avait proposé d’aller combattre notre Solitude dimanche et nous fûmes huit à être volontaires. Hélas, l’homme propose et elle dispose. (Par « elle », je ne parle pas de la Ève éternelle, mais de la voiture de Matthieu, qui a décidé de faire grève). Matthieu a donc envoyé des messages à tout le groupe pour dire qu’il ne pourra pas être présent. Claude, après un samedi chargé, n’a consulté son téléphone que le dimanche matin…Appels divers pour savoir ce qu’on fait: Éric and Co ont proposé, faute de Solitude, de se regrouper pour aller visiter le reggai de Néoules. Claude met de coté le matériel prévu pour les puits, et ne prépare que ce qui sera nécessaire pour cette cavité, puis contacte la maman de Jules pour l’informer du changement de programme, mais celui-ci préfère finalement aller randonner en famille. Éric a envoyé un message à Raissa, mais pas de réponse. (Elle a du se rendre sagement au RV prévu avec Matthieu, et n’a sans doute utilisé son téléphone qu’après une longue attente, trop tard pour que le message d’Éric lui permette de s’adapter à ce changement!)

Nous nous retrouvons donc à cinq au parking d’accès à la cavité. Elle ne présente pas de difficulté technique, mais comme elle a à peu près la structure d’une éponge, il y a plusieurs possibilité pour arriver à un endroit, et tout autant pour arriver nulle part, mais rassurons nous, il n’y a pas de minotaure à l’affut dans ce labyrinthe. Pour agrémenter la balade, quelques passages obligés dans l’eau permettent d’en tester la température…un peu fraiche!

Après nous être contorsionnés dans des passages rébarbatifs, nous cessons de progresser comme des lézards, et parvenons finalement  à la grande (enfin debout!) salle du sable, qui d’une part porte bien son nom, et d’autre part nous montre à quelle hauteur arrive l’eau en cas de crue. (À peine trois mètres au dessus de nos têtes, ce qui signifie quand même que la totalité de la cavité est entièrement noyée, et les visiteurs imprudents aussi). Pas de panique, aucun risque aujourd’hui, aucun orage n’est prévu!

Nous continuons jusqu’au premier siphon, et même si un corde nous invite  à aller jusqu’au siphon suivant, nous n’irons pas plus loin, la nage en eau froide ne tente personne, et il faudrait avoir cuissard, longes et poignées pour éviter tout accident.

Les jeunes devant une cascade et la succession de gours.

Ana, dans la gueule du diable

Ana et Éric surgissant de la gueule du diable!

On a décidé d’aller piqueniquer au soleil, et nous repartons: eau froide, contorsions….. Glen qui a une âme de découvreur, part explorer un passage, en laissant sagement son mini-kit pour signaler son point de départ. Au bout de quelques minutes, nous ne le voyons pas revenir, et nos appels restent sans réponse… Claude et Éric s’engagent pour le contacter, il nous entend, et il finit par revenir. Petit rappel, il vaut mieux être deux quand on explore, et si on est seul, toujours rester à portée de voix. Nous ressortons enfin pour déguster nos pique-niques au soleil. Claude s’aperçoit alors qu’il a oublié les vêtements qu’il avait prévu pour se changer! Bon, séchage debout dos au soleil, puis en position plus sportive pour que le soleil puisse sécher le slip. Devant l’inquiétude de Claude en ce qui concerne les interprétations possibles de sa position, Éric le rassure, non, il n’est pas orienté vers la Mecque, il y a donc peu de chances pour que des coreligionnaires viennent se joindre à nous. Il n’en reste pas moins que de la route sa position peut paraitre provocante, et Claude préfère signaler aux passants qu’il ne faut y voir aucune incitation à quoi que ce soit.

Chacun repart ensuite avec son véhicule. Claude qui à l’aller, a été intrigué par un panneau indiquant un joli vieux hameau et une chartreuse, décide d’aller voir pour enrichir sa culture. Bon, c’est exact, il y a une autre chartreuse que celle de Parme. Il est quand même déçu de voir que l’élevage de chats n’est pas ouvert aux visiteurs. Un bavardage avec des randonneurs lui apprend que la rando continue vers les aiguilles de Valbelle et éventuellement une forêt de cèdres. C’est un peu tard pour y aller, mais on pourra prévoir la rando. (5 heures et 500 m de dénivelée d’après un panneau du parc de la Sainte Beaume aperçu au retour)

Le rédacteur, toujours aussi fou.

Randonnée possibles

Voici les randonnées possibles, cassées par sites,dates à proposer par les intéressés.

SAINTE VICTOIRE: Classique plus découverte. Du col des Portes aux lames des Lesques, avec possibilité de monter au Pic des Mouches et de voir l’entrée d’aven la plus vaste de la Sainte Victoire (Cagoloup). Dénivelée entre 200 et 400 mètre suivant le choix des itinéraires: Temps entre 3 et 5 heures, ou plus si l’on veut. Intérêt: géologie Ste Victoire et lieux peu visités.

SAINTE VICTOIRE: Classique. De Vauvenargues au col de Suberoque avec parcours de la crête. Dénivelée entre 550 et 1050 m. entre 5h et 7 h suivant le choix des itinéraires. Intérêt: vue sur les plaines de l’Arc et le Luberon, Ventoux, etc.

LUBERON: Classiques à combiner entre elles. De la combe à Buoux ou Sivergues ou Bonnieux, itinéraires à choisir. Dénivelée entre 200 et 600 m, temps entre 4 h et 7 h. Intérêt géologique: Combes et Cluses. Occupation humaine, histoire (fort de Buoux). D’autres possibilités à partir des villages au Sud. Visite de Saignon, château, village

SAINTE BAUME: Classique: Mourre d’Agnis (circuit)-200m, 5 heures. Curiosité: Vue sur le plateau de Tillat et sur la plaine de Mazaugues-exploitation de la Bauxite.

SAINTE BAUME: Exploration. Combinaison de plusieurs circuits permettant de voir tous les aspects de la plaine de Mazaugues: Baume St Michel, Caramy, résurgence, mine de Bauxite, Sainte Baume souterraine, Lapiaz, circuit des diaclases. 3 à 5 h. Dénivelée 100m. Attention, parties techniques non difficiles, mais qui peuvent paraître impressionnantes (traversée du Caramy et franchissement du Saut du cabri, passage au dessus des profondes diaclases).

SAINTE BAUME: De Tourves, AR Rivière du Caramy, (100m et 3h) ou circuit à partir des anciennes mines de Bauxite (En cours d’explo, 200m et x h). Même remarque que ci dessus si on va jusqu’au bout de la rivière (traversée du Caramy et franchissement du barrage , Saut du Cabri .

Vous pouvez toujours proposer des idées!!!!

Saint Étienne du grès

Les randos se suivent et ne se ressemblent pas (trop).

Cette fois, ce sont Daniel et Cécile qui nous ont proposé la balade. Rendez vous au parking du mas du Pommet. C’est sans doute un problème d’homonymie qui a fait que nos guides se sont perdus sur la route, et explique quelques errances dans la suite de la rando. Le groupe attend avec inquiétude leur arrivée, car ni l’une ni l’autre ne répond au téléphone. Trente minutes d’angoisse, et enfin ils arrivent! Tout le monde s’équipe et nous voilà partis… pour revenir en arrière…ce n’était pas le bon chemin. La comparaison avec la rando précédente dans le Colorado explique la première phrase. Dans le premier cas, il fallait retrouver de rares et discrets sentiers re-colonisés par la nature, et ici, il y a trop de larges pistes dont les nombreux croisements poseront quelques problèmes d’orientation au groupe.

Malgré les quelques hésitations, nous retrouverons la maison forestière avec ses arbres splendides et une conduite d’eaux pluviales qui réveillera les instincts des spéléos. Le pique nique se fera au bord d’une piste, et un tronc peu accueillant sera difficilement tracté jusqu’à la clairière choisie pour que deux d’entre nous puissent s’y installer sans grand confort.

Après un court repos, nous voilà repartis pour nous rendre compte que quelques mètres plus loin, une autre clairière avec un magnifique tronc déjà en place nous aurait offert un lieu plus confortable. Ce sera pour une autre fois! La suite de la randonnée se poursuivra dans un beau cadre boisé. puis le long d’un vignoble en contrebas. Surprise! Dans celui-ci une sculpture flamboyante de 3 ou 4 m (?) de haut, en forme de larme renversée avec une base renflée et une pointe très effilée jaillit d’un vague relief.

Cette présence nous intrigue et sa signification nous échappe. Plusieurs hypothèses sont échafaudées. La taille de l’objet excluant d’office toute utilisation thérapeutique ou autre pour des humains, il nous faut chercher autre chose. Objet purement esthétique érigé à la demande d’un propriétaire amateur d’art, ou fonction utilitaire?

Si le premier cas est étrange, il ne pose pas de réels problèmes. Le second a généré des hypothèses plus ou moins ésotériques. Antenne radio? (pour contacter qui?) Paratonnerre? (au milieu d’un champ en contrebas avec des arbres plus haut?) Un appareil pour collecter des champs d’énergie pour améliorer le vin? (Il faudra faire une dégustation). Sans réponse, (mais voir Note 1) nous abandonnons ce mystère pour continuer notre chemin vers la chapelle et l’habitat troglodytique.

En face de nous, la falaise nous offre un bel exemple de discordance géologique. Sur les couches calcaires redressées du Hauterivien, (-136 à – 130 MA), la mer burdigalienne a déposé plus de cent millions d’années plus tard des calcaires coquilliers qui sont restés horizontaux, tout en comblant les dépressions existantes. C’est dans cette couche que l’habitat troglodytiques a été creusé.

Les habitats troglodytiques sont nombreux en Provence et celui-ci est intéressant par le soin mis à le rendre confortables, et par la qualité de construction des murs qui le fermaient. Une petite montée nous permet de faire le tour de la chapelle et d’admirer le site, avec ses arbres énormes et sa prairie accueillante et propice au piquenique (et au bivouac ?). Rendu prudent, Gilles décide d’aller vérifier que le sentier caillouteux qui descend est bien celui qui nous ramènera à bon port. C’est bien le cas. Il se prolonge par un frais chemin qui longe une oliveraie et conduit à une large piste, avec une plateforme d’observation du circaète-Jean-le-Blanc. La piste nous ramènera ensuite au parking. Malgré tout, il reste un regret. Celui de ne pas avoir vu la roche qui a donné son nom au village!

Note 1: Les homo erectus qui ont échappé à l’évolution (ce qui est normal puisqu’ils n’y croient pas) et qui expliquent que les pyramides ont été construites par des extra-terrestres, proposeront sans doute l’idée que cet objet étrange a pu être abandonné là par ces derniers. Comme certains supposent aussi qu’ils étaient des géant, on peut dès lors penser qu’il aurait eu un usage bien particulier. (Voir dans ce cas la définition donnée par Alphonse Allais à propos d’un traitement moyenâgeux).

CB

Colorado Provençal

Disons le tout de suite, il y a des cadres dont il faut se méfier. Bon, c’est vrai, Claude nous avait prévenu. « Ce site évolue constamment, je ne peux donc rien garantir quant au circuit et ce qu’on devrait voir, sans compter que je n’y suis pas venu depuis très longtemps ». Malgré ses explications sur les phénomènes géologique s et climatiques qui ont conduit à la formation de ces paysages somptueux, (mer,approfondissement, comblement, surrection, climat tropical, il y a un peu moins de 100 millions d’années), nous n’aurions pas dû oublier son avertissement. Et ça commence bien: Déjà, le cours d’eau de la Doa n’est plus un cours d’eau, mais le lit funéraire d’un ruisseau défunt. Ce n’était pas une raison pour l’emprunter en pensant que c’était le chemin…mais bon, c’est très agréable, frais, arboré, paysage surprenant quand on pense aux garrigues et pinèdes du reste de la région. La ripisylve d’aulnes et peupliers nous protège des ardeurs du soleil. Claude finit par comprendre que nous suivons le cours d’une rivière parfois sujette à des crues inattendues. L’inconscient continue quand même à mettre notre vie en danger jusqu’à ce qu’une flaque d’eau le pousse à nous ramener sur le droit chemin. Les bassins de décantation sont partout présents. Il nous avait promis une construction avec l’ensemble du mécanisme pour produire de l’eau sous pression. Étrange, nous y arrivons malgré les errements inquiétants du début. Tout y est: Le captage de l’eau, les chaudières qui produisent la pression nécessaire pour activer la pompe, et la pompe qui va pousser l’eau directement vers les carrières pour le lessivage des ocres. Une longue observation des l’ensemble des machines pour comprendre leur fonctionnement occupe le groupe, puis nous repartons, confiants. Confiants? Euh, Claude nous dit qu’il faut retrouver l’ancien chemin de Rustrel à Cazeneuve, nous abandonne quelques secondes, puis revient. Ça y est! Mais dans la montée, il faut aussi trouver la sente sur laquelle il veut nous conduire. Nouvel abandon puis nouveau cri de victoire. Beau vallon, rails et wagon qui témoignent de l’exploitation des ocres, très rapide visite d’une galerie dans laquelle nous ne nous attardons pas pour ne pas gêner des chiroptères.

Le bout du tunnel, lumière et éblouissement

Pique nique, puis nouvelle interrogation. Où est la suite? Nous voilà de nouveaux abandonnés dans une nature sauvage par notre guide qui repart en exploration, soi-disant pour nous éviter des détours inutiles. L’angoisse nous saisit, mais le voila de retour au bout de quelques minutes. C’est bon. La suite nous permet d’admirer des orifices perchés d’anciennes galeries, et de belles formations aux couleurs éclatantes.

Nous continuons ensuite vers le cirque jaune avec son rail qui surgit du sable comme un plongeoir à l’extrémité duquel personne ne s’aventure, cette année!

Lors d’une sortie il y a quelques années, des membres audacieux ont utilisé les rails pour sauter sur la pente!

Après quelques glissades ludiques, sur les pentes de sable jaune et de nouvelles observations de formes et couleurs étonnantes, nous continuons pour retrouver le site touristique. Bon, Claude a suivi par erreur? un chemin dans une vallon pour nous dire que ce n’était pas le bon, mais nous affirme qu’il retourne vers le cabanon aux volet bleus. C’est vrai et nous retrouvons le chemin le long de la Doa, ce qui raccourcit quelque peu la rando, mais personne ne lui en veut, ni ne s’en plaint. C’est déjà une belle balade, au point qu’arrivés au site touristique, nous décidons de remettre sa visite à un autre jour, et à une heure à laquelle le chemin ne ressemblera pas à la Canebière un samedi après midi!

Ce que nous ne sommes pas allés voir après nos aventures.

Goûter, voiture, Vitrolles.